Les coups de cœur de 44 écrivains : leurs bonnes idées de lecture – Partie 1/2

Crédit photo : Nino Carè

Chaque livre est une porte. Qui donne sur un univers, des émotions qu’aucune autre expérience ne peut faire ressentir.

En cette fin d’année 2022, dans un monde changeant, j’ai eu envie que les lecteurs pensent à ouvrir ces portes, à offrir des livres pour les fêtes, ou se les offrir, plutôt que de dépenser leur argent pour des présents plus futiles.

Mais encore faut-il avoir de bonnes idées. Alors, qui mieux que des auteurs pour parler d’autres auteurs, et de leurs livres ?

Voici les conseils avisés de 44 écrivains qui vous recommandent avec passion des livres qui ont été marquants pour eux. Livres récents ou plus anciens, classiques ou non, grands formats ou poches, il y en a pour tous les goûts.

Les choix sont présentés en deux articles : voici le premier avec 21 auteurs. 

Lien vers le second article et les 23 autres conseils

Vous trouverez à chaque fois, pour rappel, le titre du dernier roman de l’auteur contributeur, avec le lien vers ma chronique (quand je l’ai lu).

Si vous ne trouvez pas votre bonheur dans une telle liste et avec de tels conseils, c’est que vous n’avez tout simplement : ni envie de lire ni de faire plaisir autour de vous 🙂

Conseil de MICHEL BUSSI

Jérôme Leroy – Les Derniers Jours des fauves (La Manufacture de livres)

Magistral ! Intelligent ! Brillant !

Il faut le lire pour le tableau politique sans concession,  sur fond d’élection présidentielle réinventée, pour les multiples rebondissements d’un polar noir et brutal… Mais surtout Jérôme Leroy est le peintre sans égal d’une galeries de personnages inoubliables, des plus odieux, des plus cyniques, à ceux qui conservent malgré tout une ultime part d’humanité.

4ème de couverture :

Nathalie Séchard, celle qui incarna l’espoir de renouveau à la tête de l’État, a décidé de jeter l’éponge et de ne pas briguer un second mandat. La succession présidentielle est ouverte. Au sein du gouvernement commence alors un jeu sans pitié. Dans une France épuisée par deux ans de combats contre la pandémie, les antivaxs manifestent, les forces de police font appliquer un confinement drastique, les émeutes se multiplient. Le chaos s’installe. Et Clio, vingt ans, normalienne d’ultragauche, fille d’un prétendant à la présidence, devient une cible…

Le dernier roman de Michel Bussi : Nouvelle Babel

Conseil d’OLIVIER BAL

René Frégni – Minuit dans la ville des songes (Gallimard)

Il est parfois des livres qui vous frappent au cœur. Minuit dans la ville des songes est de ceux-là. René Frégni y revient sur son incroyable vie.

Petite frappe de Marseille, puis déserteur recherché par la police, il sera sauvé par les livres. C’est une déclaration d’amour à la littérature, avec des mots simples, une écriture bouleversante. Un livre à garder près de soi et à offrir. Encore et encore.

4ème de couverture :

“J’avais été jadis un voyageur insouciant. Je devins un lecteur de grand chemin, toujours aussi rêveur mais un livre à la main. Je lus, adossé à tous les talus d’Europe, à l’orée de vastes forêts. Je lus dans des gares, sur de petits ports, des aires d’autoroute, à l’abri d’une grange, d’un hangar à bateaux où je m’abritais de la pluie et du vent. Le soir je me glissais dans mon duvet et tant que ma page était un peu claire, sous la dernière lumière du jour, je lisais. J’étais redevenu un vagabond, mal rasé, hirsute, un vagabond de mots dans un voyage de songes. “Ce roman est le récit d’une vie d’errance et de lectures, aussi dur que sensuel, aussi sombre que solaire. Le chaos d’une vie, éclairée à chaque carrefour périlleux par la découverte d’un écrivain. René Frégni, conteur-né, ne se départit jamais de son émerveillement devant la beauté du monde et des femmes. Fugueur, rebelle, passionné de paysages grandioses, qui restent pour lui indissociables des chocs littéraires. Un homme qui marche un livre et un cahier à la main.

Le dernier roman d’Olivier Bal : Méfiez-vous des anges

Conseil d’AMELIE ANTOINE

Thomas Gunzig – Feel good (Le livre de poche)

Je me suis arrêtée par pur hasard devant ce roman en librairie. Quelle histoire pouvait bien promettre un titre pareil, aussi revendicatif ? La 4e de couverture m’a fait penser que ce livre pourrait sans doute me parler. 

Moi qui n’aime pas les feel good, je n’ai pas été déçue du voyage…! C’est caustique et désespéré à la fois ; on rit en lisant certaines scènes, certaines dialogues mordants et, en même temps, il y a quelque chose d’amer et de cynique dans ce rire… J’ai trouvé que c’était une belle réflexion sur la littérature contemporaine, sur le milieu de l’édition, et, plus largement, sur comment s’en sortir dans une société avide et mercantile qui ne nous laisse pas toujours de place…

4ème de couverture :

Alice, vendeuse dans un magasin de chaussures, a toujours été marquée par la précarité sociale. Elle n’en peut plus de devoir compter chaque centime dépensé et de ne pas pouvoir offrir une vie plus confortable à son fils. L’idée folle germe alors en elle d’enlever un enfant de riches dans une crèche de riches pour exiger une rançon. Malheureusement, tout ne se déroule pas comme prévu.
Tom, écrivain moyen, croise la route d’Alice et son histoire de kidnapping lui donne une idée : il lui propose d’en tirer un roman et de partager les bénéfices. Alice, peu convaincue, lui fait une contre-proposition : écrire un feel good selon les recettes qui plaisent aujourd’hui, un best-seller susceptible de se vendre à des centaines de milliers d’exemplaires qui les sortirait définitivement de la misère…

Roman en abyme où humour noir et fatalisme côtoient rage de vivre et espoir sans faille, Feel Good alterne passages hilarants et description lucide de notre temps.

Le dernier roman d’Amélie Antoine : Aux quatre vents

Conseil de MARIN LEDUN

Sigbjørn Skåden – Veiller sur ceux qui dorment (Agullo)

J’ai eu le privilège et la chance de lire, un peu en avance (merci à Sébastien Wespiser !), cet épatant roman, traduit du norvégien par Marina Heide pour les éditions Agullo, et deux mois après l’avoir refermé, je suis toujours autant sonné par sa langue et son écriture troublante, remuante, dérangeante parfois, émouvante, souvent, forte comme l’est celle d’un “Rafael, derniers jours” de Gregory Mcdonald.

Ce roman puissant sur les liens entre identité et culture, rapports de domination et littérature est sorti le 20 octobre, ce n’est pas si loin (amis libraires, bibliothécaires, blogueurs, lecteurs…), réservez-le, réclamez-le, et on en reparlera plus longuement, je l’espère, partout et longtemps.

4ème de couverture :

Amund Andersen est un jeune artiste same, peuple autochtone vivant au nord de la Suède, de la Norvège et de la Finlande. En vue d’une exposition qui lui sera consacrée au centre des cultures sames, il part pour Kautokeino, gros village du Finnmark, à l’extrême nord de la Norvège. Il compte y effectuer des recherches pour la création de la pièce maîtresse de l’exposition. En apparence, il erre sans but au cours des semaines suivantes, mais dans l’ombre, il façonne son projet, dont le point de départ est une vaste affaire d’abus sexuels qui a secoué la région quelques années plus tôt…
Le récit du séjour d’Amund est entrecoupé de flashbacks remontant jusqu’au début du xxe siècle et mettant en scène ses aïeuls et leur assimilation forcée. Ainsi, l’auteur aborde les bouleversements de la société same de génération en génération, explorant non seulement les questions de langue et d’identité mais aussi les relations de pouvoir au sein de la communauté, et les paradoxes d’une posture de victime éternelle qui amènent à des abus.
Inspiré par le réel scandale sexuel de Kautokeino, ce texte intelligent et nuancé transporte le lecteur dans les paysages arctiques sans tomber dans le cliché.

Le dernier roman de Marin Ledun : Leur âme au diable

Conseil de SOPHIE LOUBIERE

Jarred Mc Ginnis – Le lâche (Métailié)

Dix ans après sa fugue, suite à un accident, un fils revient chez son père en fauteuil roulant. 

Des retrouvailles minées par des sentiments froissés par l’alcool et ses désordres, une relation à reconstruire en même temps qu’un corps, l’abandon progressif de la colère pour une possible acceptation de soi et de l’autre, et au bout de la route, derrière le présentoir de donuts, une fille qui sourit. 

Un roman poignant, admirable et à l’humour caustique. La plus belle découverte dans le domaine étranger depuis David Vann.

4ème de couverture :

« Quand je me suis réveillé à l’hôpital, ils m’ont dit que ma petite amie était morte. Ce n’était pas ma petite amie, mais je ne les ai pas contredits. »

Après un accident de voiture, une femme meurt, un homme reste paralysé et un père retrouve son fils. Dix ans après s’être enfui de sa maison, l’adolescent en colère qui fuguait sur les trains de marchandises et qui traversait le pays en stop est maintenant en fauteuil roulant. Son père, si maladroit et incapable de l’aider auparavant, est la seule personne qui viendra sans hésiter le chercher à l’hôpital.

Le Lâche est un premier roman poignant, touchant et plein d’humour sur les retrouvailles impossibles, les reconstructions d’un corps, d’une relation, d’une vie, et sur la possibilité de redécouvrir le bonheur quand tout semble perdu.

Ce livre décapant, qui explore avec puissance le pardon et le regard d’autrui sur la différence, signe la naissance d’un grand auteur capable de faire cohabiter la brutalité avec la lumière, le rire et la tendresse avec les souvenirs explosifs, le café filtre et les donuts avec la seule promesse que les États-Unis aient tenue, celle de la grande route.

Le dernier roman de Sophie Loubière : De cendres et de larmes

Conseil d’OLIVIER NOREK

Michael Ende – L’Histoire sans fin (Hachette)

Idée cadeau pour les kids… De la magie bien avant Harry Potter ! Le livre qui m’a donné envie d’en lire d’autres ! 

Bastien, jeune collégien harcelé par une bande de gros crétins (c’est toujours des gros crétins, pourquoi le préciser), se réfugie dans une vieille librairie à l’étage de laquelle il se cache. Bien sûr que le libraire l’a vu… Peut-être même l’attendait-il. Peut-être même tout cela était déjà écrit. Parmi les vieux bouquins, Bastien tombe sur un exemplaire (mais y’en a t’il seulement d’autres ?) de l’Histoire sans Fin… Et si ce roman entrait en écho avec sa propre vie ? Et si le royaume dont il parle, en terrible danger n’aurait qu’un seul sauveur : son lecteur ? 

Foncez, offrez-le, faites revivre cette Histoire sans fin trop longtemps oubliée.

4ème de couverture :

Bastian, un garçon de dix ans, déroba un jour un livre ancien qui le fascinait et se réfugia au grenier pour le lire. Un livre pas comme les autres…Il y était question d’un pays fantastique où vivaient une toute petite impératrice, des elfes, des monstres, un garçon à la peau verte…Un pays menacé de mort et rongé par un mal étrange. Et voilà que Bastian, irrésistiblement entrait dans l’histoire, une histoire fantastique qui recommençait avec lui, L’Histoire sans fin…
Le roman de Michael Ende est un véritable enchantement. C’est aussi un plaidoyer passionné pour le droit de fantaisie, à l’imagination, un rêve, dans un monde où ils n’existent presque plus. C’est enfin un récit de voyage initiatique dans la plus pure tradition romantique. Traduit en vingt-sept langues, best-seller partout, L’Histoire sans fin est un phénomène de l’édition mondiale. Un grand film de Wolfgang Petersen en a été tiré.

Le dernier roman d’Olivier Norek : Dans les brumes de Capelans

Conseil de MAUD MAYERAS

Ashley Audrain – Entre toutes les mères (Le livre de poche)

Que faire quand on n’aime pas son propre enfant ? Quand on le hait profondément, viscéralement ?

Descendance de mères et de filles écorchées vives. Cœurs et ventres exposés, explosés. Je me suis cruellement retrouvée dans certains passages de ce roman lu en apnée. J’ai pleuré, j’ai peiné à respirer, j’ai compris aussi que je n’étais pas seule.

Âmes sensibles, passez clairement votre chemin. Ce roman est un chef-d’œuvre absolu de douleur intime.

4ème de couverture :

Blythe Connor n’a qu’une seule idée en tête : ne pas reproduire ce qu’elle a vécu. Lorsque sa fille, Violet, naît, elle sait qu’elle lui donnera tout l’amour qu’elle mérite. Tout l’amour dont sa propre mère l’a privée. Mais les nouveau-nés ne se révèlent pas forcément être le fantasme qu’on s’est imaginé. Violet est un bébé agité, qui ne sourit jamais. Très vite, Blythe se demande ce qui ne va pas. Ce qu’elle fait mal. Si le problème, c’est sa fille. Ou elle. Puisque Violet se comporte différemment avec son père, ce dernier met les doutes de sa femme sur le compte de l’épuisement. Sûrement parce qu’il ne peut imaginer ce qu’elle a vécu enfant. Peut-être parce que personne ne peut l’imaginer.

Le dernier roman de Maud Mayeras : Les monstres

Conseil de JEREMY FEL

Mariana Enriquez – Notre Part de nuit (Editions du Sous-sol)

Tout ce que j’aime en littérature est présent dans ces plus de sept-cents pages, et de si extraordinaire manière, à tel point que je me demande si son autrice ne les a pas écrites rien que pour moi. Mariana Enriquez y joue avec tous les genres, avec une maestria que j’ai rarement lue. 

Alors oui, ce chef d’œuvre m’a fait au long de sa lecture penser à Bolano ; à Borges ; à Stephen King ; à Lovecraft ; à Clive Barker ; mais aussi au Cormac McCarthy de La Route pour cette relation éprouvante, bouleversante entre un père et son fils. Mais c’est surtout un livre unique, parfaitement construit, écrit dans une langue à la fois si vivante, poétique, et précise. Toutes les scènes décrites par Mariana Enriquez, on les voit, on les sent, on les ressent. Son œuvre est faite de feu, de sang, de sperme, de larmes. C’est un monstre enragé qui détruit tout sur son passage.

Alors je ne veux rien dire de l’intrigue, pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte, mais sachez que vous y croiserez une secte bien flippante, des démons qui vous donneront froid dans le dos, des mondes parallèles d’une noirceur abyssale, des maisons hantées, une famille abjecte, David Bowie, des adolescents survoltés, des artistes accomplis ou en devenir, des révolutionnaires exaltés qui jamais ne baissent le poing. Beaucoup d’amour, beaucoup de révoltes, beaucoup de combats. Et jamais rien de tiède. Tout y brûle ou glace. Pas d’entre-deux. Jamais plus vous ne pourrez oublier Juan, Gaspar, Adela, Vicky, Luis, Pablo… Leurs destins tragiques, leur besoin de brûler leurs vies par les deux bouts, tout ce qu’ils seront amenés à faire pour protéger ceux qui leurs sont les plus chers, ou pour tout simplement accepter ceux qu’ils sont. Tous ceux qui un jour se sont senti « à la marge » se retrouveront en eux.

« Notre part de nuit » est une immense œuvre littéraire, un incroyable roman de pure terreur, qui est venu direct de se faire une place indétrônable dans mon panthéon personnel.

4ème de couverture :

Un père et son fils traversent l’Argentine par la route, comme en fuite. Où vont-ils ? À qui cherchent-ils à échapper ? Le petit garçon s’appelle Gaspar. Sa mère a disparu dans des circonstances étranges. Comme son père, Gaspar a hérité d’un terrible don : il est destiné à devenir médium pour le compte d’une mystérieuse société secrète qui entre en contact avec les Ténèbres pour percer les mystères de la vie éternelle.

Le dernier roman de Jérémy Fel : Nous sommes les chasseurs (Rivages)

Conseil de FRANCK THILLIEZ

Jacques Saussey – L’aigle noir (Fleuve)

L’Aigle noir est un roman charnel où, derrière chaque page, on entend le bruissement des feuilles de tamarins et le clapotement des vagues de l’océan Indien. Les effluves de vanille se mêlent à celles du soufre et derrière la beauté incandescente de la Réunion se cachent les plus sinistres histoires.

Un thriller plein de surprise, qui vous évitera le prix d’un billet d’avion et vous fera voyager tout autant sur cette île lointaine, décidément pleine de surprises !

4ème de couverture :

La Réunion, 2020. Un sorcier vaudou tisse sa toile autour de l’obscure Eglise qu’il a fondée loin de son Togo natal. Un homme meurt dans une terrible attaque de requin. Une petite fille se replie sur sa détresse de jour en jour. L’île, malgré ses paysages entre lagons turquoise et montagnes luxuriantes, n’a rien du paradis auquel Paul Kessler s’attendait. Pourtant, cet ex-commandant de police n’aspirait qu’à un peu de tranquillité jusqu’à sa rencontre, à Toulon, avec Hubert Bourdonnais.
Trois ans plus tôt, ce riche industriel a quitté l’archipel en confiant la direction de la vanilleraie familiale à Pierre, son fils unique. Mais celui-ci est décédé dans un crash d’hélicoptère. Et si la gendarmerie a conclu à un accident, Hubert Bourdonnais, lui, ne croit pas à cette thèse. Face à ses doutes, Kessler a accepté de mener l’enquête, sans imaginer qu’il serait confronté à une réalité bien sombre…

Le dernier roman de Franck Thilliez : Labyrinthes

Conseil de JULIE EWA

Art-Mella Emotions : Enquête et mode d’emploi (Pourpenser)

Oui, il s’agit bien d’une enquête !

Dans cette bande-dessinée, nos détectives cherchent le coupable de nos tourments intérieurs. Un livre pour apprendre à se connaître soi-même, avec humour et clarté !

4ème de couverture :

Art-mella est une jeune femme qui aime chercher des réponses aux questions qu’elle se pose. Pendant quelques années, Art-mella est allée à la rencontre de spécialistes des émotions, s’est documentée, a lu et a participé à de nombreux stages. Le succès de sa première BD, Friandises philosophiques, lui a donné envie d’utiliser ce format pour partager ce qu’elle avait appris au cours de cette longue et passionnante enquête. Au cours de l’écriture, Art-mella s’est rendu compte qu’un tome ne suffirait pas à donner l’ensemble des clés. Mais déjà, vous avez avec ces premières planches de quoi mener votre propre enquête intérieure. Bon voyage à vous !

Le dernier roman de Julie Ewa : Jungle pourpre

Conseil de RENE MANZOR

Pat Conroy – Le Prince des Marées (Le livre de poche)

J’aime la profonde humanité qui transpire de chaque page de Conroy. Les contradictions de ses personnages. La musique de ses phrases, l’odeur de ses mots. Sa façon unique de manier l’humour dans un drame humain.

J’aime l’arrière-goût d’enfance sacrifiée mais victorieuse que la lecture de ses ouvrages procure.

4ème de couverture :

Tom, Luke et Savannah Wingo ont été élevés à la dure, entre joies et tragédies, par un père pêcheur de crevettes, alcoolique et violent, et une mère fantasque et mythomane. C’est cette vie-là que va raconter Tom à la psychiatre Susan Lowenstein après la énième tentative de suicide de sa sœur, désormais installée à New York. Pour aider la thérapeute à sauver Savannah, Tom accepte de se replonger dans les souvenirs d’une enfance marquée par un terrible secret. Ses confessions vont faire revivre la bouleversante saga du clan Wingo. Et peut-être leur offrir à tous une chance de rédemption.
 
Au cœur des somptueux paysages maritimes de la Caroline du Sud, cette histoire fouille la mémoire d’une famille troublée, sur fond de ségrégation raciale. Un chef-d’œuvre paru en 1986, aujourd’hui réédité dans une traduction révisée.

Le dernier roman de René Manzor : Du fond des âges

Conseil d’ANOUK LANGANEY

Michèle Pedinielli – La patience de l’immortelle (L’aube)

Je ne peux pas, hélas, vous présenter le quatrième roman de Michèle Pedinielli, qui ne sortira qu’en mars 2023. La bonne nouvelle est que ça vous donne le temps de lire les trois premiers.

Mon préféré est La patience de l’immortelle. J’y retrouve ce qui fait l’évidence du talent de Michèle : un rythme enlevé, un montage impeccable, des personnages qu’elle nous fait aimer (ou pas) en deux phrases, un fond vraiment documenté et beaucoup, beaucoup d’humour. Mais ce roman, peut-être parce que Michèle est allée creuser la terre corse autour de ses propres racines, m’a encore plus ému que les autres. A moins que ce ne soit parce que je m’attache de plus en plus à l’héroïne ? Possible, maintenant que j’y pense. Dans le doute, commencez donc par le premier. Il s’appelle Boccanera.

4ème de couverture de “La patience de l’immortelle” :

Letizia Paoli a été assassinée. Pour Ghjulia – Diou – Boccanera, c’est d’autant plus une tragédie que cette jeune journaliste corse était la nièce de Joseph Santucci, son ancien compagnon. Pour enquêter sur ce meurtre, Diou débarque sur une île qu’elle a quittée depuis longtemps et dont elle ne maîtrise plus les codes. Dans les montagnes de l’Alta Rocca, elle doit se confronter à des habitants mutiques, encaisser des coups sans sommation et affronter ses propres souvenirs tronqués. Loin de ses repères niçois, elle va cheminer sur une terre qui brûle, dans un paysage insulaire menacé par la maladie et la spéculation. Entourée de la famille de Jo et de sa propre solitude. Avec pour seuls guides un vieil homme à la main croche et un milan qui tournoie inlassablement…

Le dernier roman d’Anouk Langaney : Clark

Conseils de MARCUS MALTE

Richard Morgiève – Le cherokee / Cimetière d’étoiles (Folio)

« Cherokee » et « Cimetière d’étoiles ». Les deux vont de pair.

Je redécouvre l’œuvre de Richard Morgiève. J’avais lu certains de ses romans il y a longtemps. Puis je m’en étais éloigné. J’avais tort. J’y reviens.

Ces deux-là peuvent entrer dans la catégorie polar ou roman noir, mais avant tout dans la catégorie grande littérature. C’est une voix très particulière et très forte. J’adore.

4ème de couverture “Le cherokee” :

1954, USA : alors qu ‘il fait sa tournée de nuit à la première neige, sur les hauts plateaux désertiques du comté de Garfield, dans l’Utah, le shérif Nick Corey découvre une voiture abandonnée. Au même moment, il voit atterrir un chasseur Sabre, sans aucune lumière. Et sans pilote. C’est le branle-bas de combat. L’armée et le FBI sont sur les dents. Quant à Corey, il se retrouve confronté à son propre passé : le tueur en série qui a assassiné ses parents et gâché sa vie réapparaît. Corey se lance à sa poursuite. Mais les cauchemars ont la dent dure… Et on peut tomber amoureux d’un agent du FBI.

4ème de couverture “Cimetière d’étoiles” :

El Paso, Texas, 1963. Les lieutenants Rollie Fletcher et Will Drake enquêtent sur la mort suspecte d’un Marine. Ce ne sont pas des modèles de vertu mais la vertu n’a jamais résolu une affaire criminelle. La ténacité, si. Plus Fletcher et Drake progressent dans la recherche de la vérité, plus l’enquête se révèle être une hydre aux multiples visages. La mort à tous les étages : voilà ce qu’ils auront au menu et qu’ils feront passer avec des balles blindées et des amphétamines. Pas de castagnettes mais des poings américains. Comme seule loi, la loi du talion version country : pour un oeil les deux, pour une dent toute la gueule. On remplit les cimetières comme on peut et on ne fait pas d’omelette sans casser d’oeufs…

Le dernier roman de Marcus Malte : Qui se souviendra de Phily-Jo ?

Conseil de JOHANA GUSTAWSSON

Roxanne Bouchard – Nous étions le sel de la mer (L’aube)

Roxanne Bouchard est une orfèvre des mots. C’est une poétesse qui fait même naître la beauté de la Mort. Dans Nous étions le sel de la mer, cette formidable auteure québécoise nous emmène en Gaspésie, une région à l’est du Québec, où elle a appris à faire de la voile et s’est prise d’amour pour ses paysages sauvages.

Roxanne a alors placé un cadavre dans le filets des pêcheurs de Gaspésie, enseveli des secrets, semé des indices, et créé le sergent Moralès pour résoudre l’affaire. Plus qu’un polar, ce roman est un voyage.

4ème de couverture

Catherine Day est venue en Gaspésie chercher des réponses. Au hasard de ses excursions sur la grève, elle rencontre les pêcheurs de la Baie-des-Chaleurs. Eux savent depuis longtemps qu’ici il ne faut rien attendre. On devine pourtant bientôt que Catherine cherche Marie Garant. Et aussi qu’elle ne la trouvera pas. Quand un pêcheur revient avec un corps dans ses filets, l’oubli se mue en colère, car tous y voient un signe de nouveaux malheurs. Ou plutôt de malheurs anciens que la mer a enfin relâchés. L’inspecteur Moralès, lui, vient tout juste d’être muté là. Il arrive de Montréal et se trouve subitement impliqué dans cette affaire aussi troublante que ce pays et ceux qui l’habitent…

Le dernier roman de Johana Gustawsson : Te tenir la main pendant que tout brûle

Conseil de VALENTIN MUSSO

Donna Tartt – Le Maître des illusions (Pocket)

Dans une université du Vermont, un jeune étudiant ambitieux va se retrouver mêlé au meurtre qu’ont commis cinq de ses camarades, qui forment un petit groupe secret coupé du monde réel. Amitié, trahison, culpabilité…

Un roman psychologique magistral, sous forme de confessions, qui pourra plaire autant aux amateurs de policier qu’aux lecteurs de littérature blanche. Le premier livre de Donna Tartt était déjà un coup de maître.

4ème de couverture

Fuyant sa Californie natale, bourse en poche, Richard doit son entrée à l’université de Hampden, dans le Vermont, à son opportunisme bien plus qu’à son talent. Prêt à tout pour arriver haut, et vite, le voilà introduit dans la classe du professeur Julian, vouée à l’étude des Anciens, grecs et latins. Bastion de savoir et de snobisme, la petite communauté vit en vase clos, avec deux mots d’ordre : discipline et secret.
Très vite, Richard devine sous le vernis des apparences une tache indélébile, du rouge le plus sombre. Tout ici n’est que vice, secret, trahison, manipulation…

Le dernier roman de Valentin Musso : L’homme du grand hôtel

Conseil de PATRICIA DELAHAIE

David Garnett – La femme changée en renard (Grasset)

Je propose un livre de l’époque de Virginia Woolf, La femme changée en renard de David Garnett, court roman d’amour fantastique.

Tout est dans le titre. Un homme assiste à la transformation de sa femme en renarde qui tombe amoureuse… d’un autre, en continuant d’éprouver les sentiments d’un homme amoureux, jaloux, généreux. Epoustouflant.

4ème de couverture :

Une promenade en forêt. Un cri. Lorsque Richard se retourne, sa femme, Silvia, s’est changée en renarde au pelage rouge vif! Pour l’homme, l’événement très extraordinaire ne change rien, ou presque… Il continue de vivre avec cet être étrange, de l’aimer, même quand l’existence devient impossible.

Allégorie du combat de l’âme et du corps ? De l’amour aveugle ? Satire contre les femmes ? Ce petit chef-d’œuvre surnaturel (1922) enchante et défie toutes les interprétations.

Le dernier roman de Patricia Delahaie : La faussaire

Conseil de CHRISTIAN BLANCHARD

Karine Giebel – Glenn Affric (Plon)

N’ayons pas peur des mots. Attention chef d’œuvre ! Les 760 pages se lisent d’une traite si on accepte de ne rien faire d’autre durant deux jours et une nuit. Chapitres courts, style incisif, tout l’univers de Karine Giebel est résumé dans cet ouvrage.

Un hommage à “des souris et des hommes” de Steinbeck. Un voyage dans les méandres de la cervelle pas entièrement finie de Léonard. À chaque chapitre, on s’attend au pire et parfois (souvent même), le pire arrive. Tendresse se mêle avec dureté. On sort de ce livre avec des émotions authentiques venues du cœur et avec des larmes au bord de yeux.

4ème de couverture :

Je suis un idiot, un imbécile, un crétin. Je n’ai pas de cervelle.
Léonard se répète ce refrain chaque jour et chaque nuit, une suite de mots cruels qu’il entend dans la cour, dans la rue. Son quotidien.
Léo le triso. Léonard le bâtard.
Léonard n’est pas comme les autres et il a compris que le monde n’aime pas ceux qui sont différents.
Alors il rêve parfois de disparaître.
Être ailleurs. Loin d’ici.
À Glen Affric.
Mais les rêves de certains sont voués à finir en cauchemars…

Le dernier roman de Christian Blanchard : Antoine

Conseil d’OPHELIE COHEN

Sébastien Vidal – Où reposent nos ombres (Le mot et le reste)

Sébastien Vidal, en magicien des mots, peint avec élégance et poésie un tableau où la nature et les rapports humains se marient dans des bleus, ocres, rouges flamboyants au cœur de sa chère Corrèze.

Un roman noir tout en nuances, porté par une plume délicate, affûtée mais percutante aussi. Un roman puissant dans lequel l’auteur nous rappelle l’importance de conserver nos âmes d’enfants dans un monde en perpétuel mouvement.

4ème de couverture :

Été 1987, Corrèze. Johanna, Franck, Vincent et Christophe se connaissent depuis toujours et forment une bande que rien ne peut séparer. Un dimanche d’août, quittant les rues de leur village pour rejoindre la forêt, ils découvrent un paradis coupé du monde, où ils sauront épuiser l’oisiveté de leur adolescence. Au même moment, en région parisienne, deux jeunes amis braquent des convoyeurs de fonds et entament une cavale sanglante, fuyant la police et leur condition de prolétaire. Portées par le rejet commun d’un avenir déterminé, ces trajectoires divergentes seront amenées à se croiser, non sans exhumer de grandes souffrances laissées au passé. Tous apprendront, le temps d’un brûlant été, que l’innocence a une fin, contrairement à la violence.

Le roman d’Ophélie Cohen : Héloïse

Conseil de CHRISTOPHE AGNUS

Frédéric Richaud – Monstres (Julliard)

Ce livre est un petit bijou d’écriture, autour de la vie romancée d’un personnage réel : Cateau la borgnesse, la femme monstrueusement laide qui s’occupait… des lavements de la reine de France, mère du jeune Louis XIV, Anne d’Autriche.

C’est jubilatoire, avec une histoire insensée et une écriture magnifique, d’un humour délicat et adapté aux circonstances.

4ème de couverture :

Le Louvre, 1655. Catherine Beauvais, dite Cateau la borgnesse, promène sa difformité incongrue dans les couloirs du plus beau palais du monde. Sa présence indispose tout autant que la confiance que lui témoigne Anne d’Autriche.
C’est que Catherine possède une connaissance unique des plantes, des ventres et des clystères. Cette science, alliée à une intelligence et une sensibilité hors du commun, lui a permis de se frayer un chemin jusqu’au postérieur de Sa Majesté la reine, une gloutonne qui, quotidiennement, se bourre de saucisses, de côtelettes et de pain bouilli.
Comment se faire une place à la Cour, ce cénacle qui ne jure que par la beauté des formes, quand on est une créature issue d’un milieu modeste, habituée à inspirer le dégoût et la détestation ?

Une plongée au royaume des apparences, où les monstres ne sont pas ceux que l’on croit.

Le dernier roman de Christophe Agnus : L’armée d’Edward

Conseil de SANDRINE COLLETTE

Françoise Lefèvre – La grosse (Babel)

Un bijou de beauté, de poésie, de mélancolie. Céline est grosse et garde-barrière. Dans le village on la regarde de travers, on se moque d’elle. Et alors ? Elle, elle surveille les trains, de moins en moins de trains. Elle s’occupe de son vieux voisin malade, des oiseaux, des enfants parfois qu’une mère veut bien lui confier après l’école.

On pourrait dire qu’il ne se passe rien. En fait c’est immense. C’est une atmosphère, des phrases qui font trembler, une émotion indicible. J’aurais tellement aimé écrire ce livre !

4ème de couverture :

Rien ne prédestinait Céline Rabouillot à devenir garde-barrière. Elle lit des livres, parle trois langues, comprend les enfants comme personne. Elle accompagne un homme âgé qui a aimé les abeilles, la bonne chère et les grands crus de Bourgogne. Mais elle est grosse, trop grosse pour les “autres” que dérangent ses manières et ses habitudes.

Dans ce récit tragique et touchant, Françoise Lefèvre, en même temps qu’elle évoque la cruauté par phrases impitoyables, s’attache à révéler la somme de grâce et de tendresse qui fait de Céline Rabouillot un être de passion, une femme vulnérable et sublime.

Les dernier romans de Sandrine Collette : On était des loups

Conseil de VINCENT HAUUY

Naomie Novik – Déracinée (J’ai lu)

Un ouvrage fascinant que l’on peut lire et comprendre à plusieurs niveaux.

Une approche originale de la Fantasy, fortement mâtinée de culture slave. Rafraîchissant !

4ème de couverture :

Depuis toujours, le village de Dvernik est protégé des assauts du Bois – une forêt maléfique douée d’une volonté propre – par le “Dragon”, un puissant magicien. Celui-ci, en échange de ses services, prélève un lourd tribut : à chaque génération, la plus jolie jeune femme de la communauté disparaît dans sa tour. Cette année, c’est Kasia qui sera choisie. Forcément, c’est la plus belle, la plus populaire. Personne n’en doute, et encore moins Agnieszka, qui n’a jamais voulu de cet honneur. Mais les choses ne vont pourtant pas se passer comme prévu, et Agnieszka va découvrir un monde au-delà de l’entendement…

Le dernier roman de Vincent Hauuy : L’étudiant



Catégories :Littérature

Tags:

25 réponses

  1. Aude Bouquine – « Lire c’est pouvoir se glisser sous différentes peaux et vivre plusieurs vies. » Ici, je lis, je rêve, je parle de mes émotions de lectures, avec des mots. Le plus objectivement possible. Honnêtement, avec respect. Poussez la porte. Soyez les bienvenus dans mon univers littéraire.

    Certains titres me rappellent de sacrées émotions, d’autres me font de l’œil ;-). Et alors l’histoire sans fin, que de souvenirs !!! Je l’avais totalement oublié ce livre alors qu’il est tellement magique !!

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      c’est le pouvoir de cette liste, elle est un peu magique 😉

  2. christellitdespolars – Je suis la maman de 2 grands enfants et mes deux passions sont les chats et la lecture de romans noirs, surtout des polars.

    J’adore, merci pour tous ces conseils 😊

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      Merci Christel ! Oui c’est formidable de découvrir leurs choix 🙂

  3. J‘adore certains me tente ♥️ merci pour cette belle liste ♥️😘

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      RV chez ton libraire alors 🙂 (mais attends la seconde liste, la tienne va encore se rallonger). Merci !

  4. Très varié, très sympa !
    Mais je ne sais pas si je dois te remercier ! 😉

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      tu dois les remercier ;-). Il n’y a jamais trop de livre !

  5. Collectif Polar : chronique de nuit – Simple bibliothécaire férue de toutes les littératures policières et de l'imaginaire.

    Sigbjørn Skåden et son Veiller sur ceux qui dorment je viens de le finir. J’ai adoré le conseil d’Anouk; Michèle Pedinielli – La patience de l’immortelle et aussi celui de Johana : Roxanne Bouchard – Nous étions le sel de la mer

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      tu t’y retrouves dans ces conseils ! 🙂

  6. merci pr cette liste et les avis de ces auteurs!

  7. merci pour cette liste
    Je conseille le prince des marées de Pat Conroy un roman merveilleux

  8. J’ai adoré Le prince des marées de Pat Conroy. Quant à l’Histoire sans fin, hâte que mes petits enfants soient plus grands pour leur faire découvrir. Ma banquière ne va pas encore être contente avec tous ces livres que vous nous proposez. Merci

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      c’est beau ces livres qui traversent les générations ! Ta banquière comprendra si elle aime lire 😉

  9. belette2911 – Grande amatrice de Conan Doyle et de son "consultant detective", Sherlock Holmes... Dévoreuse de bouquins, aussi ! Cannibal Lecteur... dévorant des tonnes de livres sans jamais être rassasiée, voilà ce que je suis.

    Bon, je devrais te haïr, pour avoir allongé ma wish-list, mais je te pardonne aussi, parce que je vais peut-être trouver le coup de coeur de 2023 dans ces conseils ?? Heureusement, j’en possédais quelques uns, dont beaucoup pas encore lus !

    Si mon banquier se flingue, se sera de ta faute, mais tu t’en foutras et tu auras bien raison ! mdr Par contre, Chouchou va faire une attaque avec tous ces livres…. 😆

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      Vu tout ce que tu lis, tu n’es plus à une centaine de livres près ! 😉

      • belette2911 – Grande amatrice de Conan Doyle et de son "consultant detective", Sherlock Holmes... Dévoreuse de bouquins, aussi ! Cannibal Lecteur... dévorant des tonnes de livres sans jamais être rassasiée, voilà ce que je suis.

        Malgré tout ce que je lis, malgré mes records, je n’y arrive pas !! Me faudra plusieurs vies, mais ce n’est pas permis :/

  10. Mon préféré parmi tous ces choix, c’est le lâche de Jarred Mc Ginnis

  11. merci pour cette liste j’en ai lu et d’autres non

  12. Nath - Mes Lectures du Dimanche – Livres, ongles & Rock 'n Roll

    Oh, l’histoire sans fin ! J’avais tellement aimé cette histoire quand j’étais enfant ! 🥰

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      le relire adulte, du coup ? 😉

  13. Wahouuuuuu mais quelle liste… Bon moi je ne te remercie pas car ma Pal va encore augmenter …

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      remercions quand même les auteurs alors 😉

Rétroliens

  1. Les coups de cœur de 43 écrivains : leurs bonnes idées de lecture - Partie 2/2 - EmOtionS - Blog littéraire

Laisser un commentaireAnnuler la réponse.

%%footer%%