Une femme. Rousse, plutôt charmante. Oui, il se souvient. Un peu… Il l’a suivie chez elle… Ils ont partagé un verre, il l’a prise dans ses bras… Ensuite, c’est le trou noir. Quand il se réveille dans cette cave, derrière ces barreaux, il comprend que sa vie vient de basculer dans l’horreur. Une femme le retient prisonnier. L’observe, le provoque, lui fait mal. Rituel barbare, vengeance, dessein meurtrier, pure folie ?
Une seule certitude : un compte à rebours terrifiant s’est déclenché. Combien de temps résistera-t-il aux morsures de l’ombre ?
Mon avis
Le huis clos est un exercice périlleux. On peut vite tomber dans la caricature ou l’ennui.
Même si on a quelques fois l’impression d’assister à un exercice de style, Giebel s’en sort plutôt bien.
Les deux premiers tiers de l’histoire ne sont pas d’une folle originalité, mais Giebel nous alpague grâce à son style d’écriture assez personnel. Rien de transcendant tout de même.
Car le roman prend toute sa dimension dans son dernier tiers, haletant et bourré de surprises, jusqu’à un final détonnant.
On y retrouve les prémisses de ce que donnera plus tard la patte Giebel avec le magnifique “Juste une ombre”.
Publication française : 2007
Originalité de l’intrigue : ♥♥♥
Profondeur de l’histoire : ♥♥♥♥
Qualité de l’écriture : ♥♥♥♥
Émotion : ♥♥♥♥
Note générale : ♥♥♥♥
Catégories :Littérature
Laisser un commentaire Annuler la réponse.