Sélection de sorties littéraires : août et septembre 2023

Voici une sélection de sorties de la rentrée littéraire d’août et septembre 2023.

Elle ne se veut absolument pas exhaustive, mais est uniquement le reflet de mes goûts et envies. Ce n’est donc pas une liste infinie de romans, mais de vrais choix éditoriaux qui correspondent à l’esprit du blog EmOtionS. Avec souvent des titres éloignés des lumières des médias.

La liste sera amenée à évoluer selon les envies d’autres titres.

Fictions diverses, romans noirs, Imaginaire, de quoi varier les plaisirs. Bonnes découvertes, bonnes futures lectures !

Dimitri Rouchon-borie – Le chien des étoiles (Le tripode) 17/08

Un road movie gitan.

Écoutez bien ce que je vais vous dire parce que dans l’instant c’est la nuit qui parle pas moi et c’est une voix pure, alors je serai pas capable de la refaire ensuite.

Gio a vingt ans, peut-être un peu plus. Sa vie n’est plus la même depuis qu’un lâche lui a planté un tournevis dans le crâne. Désormais, Gio voit ce que peu de gens devinent. La beauté de la nuit. L’appel des chouettes. La grandeur de ses amis Papillon et Dolores. Étonnant road movie gitan, Le Chien des étoiles est le roman de leur destin, un périple cruel et doux dans le monde des humains.

Martine Desjardins – Méduse (L’Atalante) 17/08

On la surnomme Méduse depuis si longtemps qu’elle en a oublié son véritable prénom. Elle marche tête baissée, le visage caché derrière ses cheveux, pour épargner aux autres la vue de ses Difformités. Elle-même n’a jamais osé se regarder dans un miroir.
Placée dans un institut pour jeunes filles à la merci d’adultes peu scrupuleux, Méduse n’a de cesse d’accéder à la bibliothèque des lieux, seul moyen pour elle de s’ouvrir à la connaissance du monde. À force de ruse et de prise de conscience des pouvoirs de ses globes oculaires, qu’elle se garde longtemps de dévoiler, elle nous entraîne dans sa croisade contre l’oppression et la honte du corps.Roman d’apprentissage, roman gothique féministe, conte cruel ? Méduse est tout ça à la fois, et surtout un ouvrage tellement finement brodé littérairement qu’on ne peut en manquer un mot ni un propos : Martine Desjardins, tout autant que Méduse, nous prend dans ses filaments.

Caryl Férey – Okavango (Série noire) 17/08

Engagée avec ferveur dans la lutte antibraconnage, la ranger Solanah Betwase a la triste habitude de côtoyer des cadavres et des corps d’animaux mutilés. Aussi, lorsqu’un jeune homme est retrouvé mort en plein cœur de Wild Bunch, une réserve animalière à la frontière namibienne, elle sait que son enquête va lui donner du fil à retordre. D’autant que John Latham, le propriétaire de la réserve, se révèle vite être un personnage complexe. Ami ou ennemi ? Solanah va devoir frayer avec ses doutes et une très mauvaise nouvelle : le Scorpion, le pire braconnier du continent, est de retour sur son territoire…Premier polar au cœur des réserves africaines, Okavango est aussi un hymne à la beauté du monde sauvage et à l’urgence de le laisser vivre.

Jean-Baptiste Andrea – Veiller sur elle (L’iconoclaste) 17/08

Au grand jeu du destin, Mimo a tiré les mauvaises cartes. Né pauvre, il est confié en apprentissage à un sculpteur de pierre sans envergure. Mais il a du génie entre les mains. Toutes les fées ou presque se sont penchées sur Viola Orsini. Héritière d’une famille prestigieuse, elle a passé son enfance à l’ombre d’un palais génois. Mais elle a trop d’ambition pour se résigner à la place qu’on lui assigne.
Ces deux-là n’auraient jamais dû se rencontrer. Au premier regard, ils se reconnaissent et se jurent de ne jamais se quitter. Viola et Mimo ne peuvent ni vivre ensemble, ni rester longtemps loin de l’autre. Liés par une attraction indéfectible, ils traversent des années de fureur quand l’Italie bascule dans le fascisme. Mimo prend sa revanche sur le sort, mais à quoi bon la gloire s’il doit perdre Viola ?
Un roman plein de fougue et d’éclats, habité par la grâce et la beauté.

Lilia Hassaine – Panorama (Gallimard) 17/08

“C’était il y a tout juste un an. Une famille a disparu, là où personne ne disparaissait jamais. On m’a chargée de l’enquête, et ce que j’ai découvert au fil des semaines a ébranlé toutes mes certitudes. Il ne s’agissait pas d’un simple fait-divers, mais d’un drame attendu, d’un mal qui irradiait tout un quartier, toute une ville, tout un pays, l’expression soudaine d’une violence qu’on croyait endormie.”

Hélène, ex-commissaire de police, reprend du service pour retrouver un couple et leur petit garçon, Milo. Elle rencontre les dernières personnes à avoir été en contact avec eux. Depuis que la France a basculé dans l’ère de la Transparence, ces hommes et ces femmes vivent dans un monde harmonieux, libéré du mal, où chacun évolue sous le regard protecteur de ses voisins. Mais au cours de son enquête, Hélène va dévoiler une vérité aussi surprenante que terrifiante. À travers cette contre-utopie, c’est le monde d’aujourd’hui que l’auteur interroge. Ce roman haletant montre des êtres en proie à leurs pulsions et à leurs fêlures derrière leur apparente perfection.

Gabrielle Zevin – Demain, demain et demain (Fleuve) 17/08

Par un froid après-midi de décembre, Sam repère Sadie sur le quai du métro parmi la foule. Ils ne se sont pas vus depuis des années, mais jamais ils n’ont oublié leur première rencontre, à l’hôpital. Sam se remettait d’un accident, Sadie venait voir sa sœur malade, et ces deux enfants passionnés de jeux vidéo se sont mis à refaire le monde.
À présent étudiants, c’est un univers virtuel que les deux amis vont inventer et qui va les propulser au sommet : leur première création, Ichigo, est un blockbuster. Du jour au lendemain, ils deviennent des stars. Ils n’ont pas encore vingt-cinq ans et ils sont brillants, riches et célèbres. Mais le succès n’empêchera pas le piège de l’ambition et de la jalousie de se refermer sur eux…

Un roman éblouissant qui interroge les notions d’identité, d’échec, de seconde chance et par-dessus tout notre besoin désespéré d’aimer et d’être aimé.
Car oui, c’est une histoire d’amour, mais une comme celle-là, vous n’en avez jamais lu.

Jérémy Fel – Malgré toute ma rage (Rivages) 23/08

C’est enfin la liberté et l’insouciance pour Juliette, Chloé, Manon et Thaïs : les premières vacances entre amies, à l’autre bout du monde – l’Afrique du Sud. Mais celles-ci vont être de courte durée : l’une d’entre elles est enlevée au bout de quelques jours et sauvagement assassinée. Alors que l’enquête commence au Cap, les proches de la victime, évoluant dans le milieu feutré et trompeur de l’édition parisienne, tentent douloureusement de faire leur deuil. Véritable déflagration familiale, la mort de la jeune fille encourage les protagonistes à se dévoiler peu à peu, et souvent pour le pire.

Tandis que ses personnages se débattent avec leurs pulsions, de lourds secrets en révélations inattendues, Jérémy Fel pousse ses lecteurs dans leurs retranchements et les invite à s’interroger sur l’origine du mal et ses effets sur l’âme humaine.

Mathias Faldbakken – Nous sommes cinq (Fayard) 23/08

La famille Blystad coule des jours paisibles dans la petite localité de Råset. Le père, Tormod, a laissé derrière lui les frasques de sa jeunesse et élève ses enfants, Alf et Helene, avec son épouse Siv. Une adorable petite chienne, Snusken, vient compléter ce tableau idyllique.
Un jour pourtant, Snusken disparaît et laisse un vide que rien ne semble pouvoir combler. Pour remplacer l’animal et consoler les siens, Tormod emploie ses compétences scientifiques et donne vie à un mélange d’argile rouge et de fertilisant. La famille Blystad doit alors apprendre à composer avec ce cinquième membre aux propriétés décoiffantes.
 
Dans ce conte horrifique et piquant, Matias Faldbakken revisite avec ironie la mythologie du golem. Il nous met en garde contre le monstre tapi en chacun de nous, dissimulé sous le vernis d’un homme ou d’une petite ville sans histoire.

Dario Diofebi – Paradise, Nevada (Albin Michel) 23/08

«Tel est le premier paradoxe de Las Vegas : l’hôtel-casino de luxe Positano était le coeur battant de l’euphorie du vendredi soir, et c’était notre aussi notre chez-nous. Érigé en plein centre du Strip, la ville s’enroulait tout autour en une spirale concentrique où se côtoyaient la magie et la banalité, boîtes de strip-tease et résidences d’étudiants, stands de tir et magasins Walmart, pistes d’atterrissage pour jets privés et arrêts de bus menant à de lointaines banlieues plongées dans le silence et le désespoir. Impossible pour nous d’expliquer ce qui s’est passé le soir de l’incendie sans poser d’abord ce fait établi, à savoir qu’une ville peut être à la fois fiction et réalité, paradis et vrai lieu de vie. Nous tous ici devons en prendre la mesure, tôt ou tard.»

À la croisée des univers de Tom Wolfe, de David Foster Wallace et de Jonathan Franzen, Dario Diofebi compose un grand roman américain, récit hors norme et plongée au coeur de Las Vegas à la rencontre de l’Amérique, ses rêves les plus fous et ses revers de fortune. La naissance d’un écrivain prodige.

Emily St. John Mandel – La mer de la tranquillité (Rivages) 23/08

Emily St. John Mandel renouvelle le thème classique du voyage dans le temps à sa manière unique, dans une histoire envoûtante qui entremêle époques et personnages jusqu’au vertige. Quel est cet étrange phénomène qui semble se produire à diverses époques et toujours de la même façon?

Dans les bois de Caiette, au nord de l’île de Vancouver, des gens entendent une berceuse jouée au violon, accompagnée d’un bruissement évoquant un engin volant qui décolle. L’expérience est intense mais brève, au point que l’on pourrait croire à une hallucination. En 2401, sur une des colonies lunaires, l’institut du Temps veille à la cohésion temporelle de l’univers. Une brillante physicienne nommée Zoey s’interroge sur des anomalies qui la perturbent. Le monde tel qu’il existe ne serait-il qu’une simulation ?

Sylvain Coher – Étraves (Actes sud) 23/08

“Splach, le moussaillon vient tout juste de s’endormir quand le panneau coulisse et déverse son déluge sur le plancher du carré. Faut voir comme il sursaute, Petit Roux, il se dresse sur les coudes avec la tignasse hérissée et la gueule en sabord. C’est le moment, vocifère Furieuse en dévalant les quatre planches de la descente.”

Un soir, à la proue du Ghost, un jeune marin s’oppose au reste de l’équipage. Sa mère, Câline, vient de mourir. Et, dans ce monde recouvert par les eaux montantes, le voilà qui lui murmure le serment de trouver un îlot où l’enterrer dignement. Même si pour cela il lui faut braver les lois et trahir les siens, même s’il doit s’enfuir, disparaître, désormais seul sur l’étendue tumultueuse.
Il se jette alors d’une embarcation à l’autre en quête d’une terre promise, déjouant la foudre des éléments et la fureur des hommes, défendant le corps maternel au péril de sa vie, jusqu’au bout de la Mer-océane, jusqu’au jardin interdit.
Avec “Étraves”, Sylvain Coher réinvente le récit maritime dans une langue éclatante, aussi précise que ludique, tout droit sortie des flots. Il nous offre une odyssée atemporelle où résonnent furieusement certains enjeux de notre époque, mais qui nous ramène, surtout, au plaisir incomparable de la fiction, de toutes ces histoires en nous, ferments de notre imagination.

Celeste Ng – Nos cœurs disparus (Sonatine) 24/08

L’histoire bouleversante d’une famille qui lutte pour raviver l’espoir et la justice dans une société qui a cédé à la peur.

États-Unis d’Amérique, dans un futur pas si lointain. L’existence de tous est rythmée par des lois liberticides. Tout citoyen de culture étrangère est considéré comme dangereux pour la société.
Les livres tenus pour séditieux sont retirés des bibliothèques. À commencer par ceux de la poétesse Margaret Miu, disparue mystérieusement trois ans plus tôt. Bien décidé à la retrouver, son fils, Bird, aidé par un réseau clandestin de bibliothécaires, va peu à peu prendre conscience du sort des opprimés et de la nécessité impérieuse de porter leur voix.

Celeste Ng est de retour avec un nouveau roman bouleversant d’humanité et d’actualité. Porté par une écriture lumineuse, Nos cœurs disparus raconte le destin d’une famille en lutte pour raviver l’espoir et la justice dans une société qui a cédé au pire des conservatismes.

Elisa Beiram – Le premier jour de paix (L’Atalante) 24/08

La paix n’est pas l’objectif. C’est la solution.

2098. Aureliano est las du XXIe siècle, ses famines, ses guerres. Sa communauté s’entre-tue, isolée entre la jungle colombienne et l’océan. Seule porte de sortie : une aide extérieure à migrer et se séparer. Le vieillard lance des appels radio comme des bouteilles à la mer et érige un mausolée idéal fait des déchets déposés par les vagues.
Mais une rumeur parcourt le monde : certains continuent à œuvrer pour la paix. Si Aureliano regarde vers le rivage, d’autres rêvent toujours en fixant les étoiles.

À l’instar de Becky Chambers, Elisa Beiram ne cède pas notre avenir au cynisme ni au fatalisme dans cette anticipation climatique. La gravité de la situation n’exclut pas l’espoir.

Justine Niogret – Quand on eut mangé le dernier chien (Au diable vauvert) 24/08

Il n’existait pas de mots pour en parler, puisque les mots étaient une façon de communiquer entre les Hommes et que le Sud était par essence totalement inhumain. Il s’agissait d’une vie étrangère, une vie de glaces, de minéraux et de vents. C’était un voyage au bout duquel il n’y avait rien. On ne pouvait se risquer dans cet espace que pour un court instant et on savait que l’on marchait non pas dans la mort, car la mort est une action, un fait, mais plus exactement dans un endroit où il était impossible de vivre.

Bruno Markov – Le dernier étage du monde (Anne Carrière) 25/08

L’art de la guerre consiste à soumettre son adversaire sans le combattre. C’est ainsi que le père de Victor Laplace s’est fait détruire. C’est ainsi que le jeune Victor espère venger sa mémoire, en s’infiltrant au cœur même du système qui l’a brisé. Sa stratégie est claire : se faire embaucher dans le prestigieux cabinet de conseil que dirige son ennemi, l’approcher pas à pas, l’écouter patiemment dévoiler la recette de ses triomphes, l’accompagner dans son ascension en attendant l’ouverture, la brèche où il pourra s’engouffrer. Une partie d’échecs pour laquelle l’apprenti possède une arme décisive : sa maîtrise des algorithmes et de l’intelligence artificielle. Car à l’heure où le succès ne répond plus au mérite ou à l’intelligence, mais à d’autres règles sociales qu’on peut traduire en équations, celui qui sait les déchiffrer peut à tout moment renverser le jeu en sa faveur. Mais à quoi devra renoncer Victor Laplace pour parvenir au dernier étage du monde ? 

Dans une variation sur le thème des Illusions perdues, teintée d’un esthétisme à la Tom Wolfe, Bruno Markov réinvente le mythe de la réussite individuelle à l’heure des nouvelles technologies. Captivant, émouvant et subversif, Le Dernier Étage du monde offre un grand huit romanesque qui s’empare des questions éthiques les plus brûlantes autour de l’intelligence artificielle et de l’économie de l’attention. 

Yan Lespoux – Pour mourir, le monde (Agullo) 24/08

Un roman d’aventure magnétique et foisonnant. À la suite de ses personnages ballotés par l’Histoire et les éléments dans des décors grandioses, Yan Lespoux nous entraîne à la recherche de la lumière dans le tumulte du monde.Quand les empires sombrent, quand les sociétés se délitent, des brèches se créent qui permettent de s’immiscer dans les interstices de l’Histoire.
1627, sur la route des Indes, dans la fureur d’une ville assiégée, dans le dédale des marais et des dunes battues par le vent, l’aventure est en marche et trois héros ordinaires verront leur destins réunis par une tempête dantesque…
Il y a Marie sur la côte landaise. Pour échapper aux autorités qui la recherchent, elle s’est réfugiée dans une communauté de pilleurs d’épaves sous la coupe d’un homme brutal. La jeune fille à peine sortie de l’adolescence refuse pourtant de baisser la tête.
Au Brésil, il y a Diogo, orphelin engagé dans la guérilla portugaise qui tente de reprendre Salvador de Bahia aux Hollandais.
Et à Goa, il y a Fernando, engagé de force dans l’armée portugaise, qui met tout en oeuvre pour échapper à sa condition.

Sarai Walker – Les voleurs d’innocence (Gallmeister) 24/08

Il était une fois dans les années 1950 six jeunes filles aux doux prénoms de fleurs – Aster, Rosalind, Calla, Daphne, Iris et Hazel – qui vivaient avec leurs parents dans l’opulence d’une grande bâtisse victorienne. Mais ceci n’est pas un conte de fée : c’est l’histoire de la malédiction des sœurs Chapel.
Tout commence pourtant bien : par une noce. Mais à peine est-elle mariée, que la sœur aînée meurt mystérieusement, laissant sa famille en état de choc. Puis la deuxième connaît le même sort. Quel malheur pèse sur les Chapel ? Belinda, la mère à l’esprit torturé, hantée par les fantômes, semble pouvoir prédire leur funeste destin. Mais peut-on se fier à ce qui sort de son cerveau embrumé ? Quant à Iris, la cadette, elle est bien décidée à survivre. Quitte à devoir faire un bien sombre choix.

Roman aux accents gothiques, Les Voleurs d’innocence est l’histoire poignante de jeunes femmes déterminées à échapper à leur destin.

Nina Allan – Conquest (Tristam) 24/08

Le petit ami de Rachel, Frank, est différent des autres garçons. Rachel aime son innocence, son intelligence hors norme et sa passion dévorante pour la musique de Jean-Sébastien Bach. ” Les Variations Goldberg étaient gravées dans sa mémoire comme un plan, comme un code. Frank se plaisait à penser qu’une partie de son cerveau ne s’activait pleinement que lorsqu’il écoutait du Bach. “ En tant que codeur informatique, ce qu’il perçoit d’abord, en chaque chose, ce sont les motifs et les structures.

Alors que les théories de Frank basculent peu à peu dans l’irrationnel, Rachel commence à s’inquiéter. Des gens, avec lesquels Frank dialogue sur le Net, partagent ses obsessions et veulent le convaincre ” qu’il a un rôle important à jouer “. Malgré les craintes de Rachel pour sa sécurité, Frank est décidé à aller rencontrer ces personnes, à Paris.

Lorsque Frank disparaît, Rachel sollicite l’aide de Robin, une détective qui a quitté la police. Comme Frank, Robin est passionnée par la musique de Bach. Comme Frank, elle semble avoir des relations dans le milieu criminel londonien.

Robin et Rachel croient découvrir l’explication des projets de Frank dans un obscur roman de science-fiction des années 1950, La Tour. Cela ne les aide pas à savoir où il se trouve, mais à mesure que leur enquête progresse elles se demandent si la folle théorie défendue par Frank –; d’une guerre menée par une puissance venue d’ailleurs –; n’aurait pas un fond de vérité…

Dans Conquest – son nouveau roman d’investigation, après le succès de La Fracture – Nina Allan met en scène le besoin qu’ont les humains d’établir sans cesse des liens entre les faits, de leur donner des causes, de prévoir leurs conséquences, quitte à sortir de la raison ordinaire.

Yannick Grannec – Au dedans (Anne Carrière) 25/08

Le surnom de «reine des glaces» colle à la peau de Christa Cristofersson, une ingénieure renommée de la Silicon Valley. Au-dedans, pourtant, elle vibre intensément. Mais l’émotivité est un luxe qu’elle ne peut se permettre. Elle dirige une entreprise de biotechnologies, maudit le jour où elle a rencontré son ex-mari, tente d’élever du mieux possible ses jumeaux, se bagarre avec son vieux bougon de père qui tempête contre notre monde de technologies déshumanisantes et, de temps en temps, elle rend visite à sa mère qui végète dans un hôpital psychiatrique. Au hasard d’un test génétique, Christa découvre que toute sa mythologie familiale repose sur une erreur. Sa mère ne l’a pas abandonnée à la naissance pour une quête de plaisirs superficiels, mais a en réalité sombré à cause d’une maladie jamais diagnostiquée : une dégénérescence neurologique qui la prive de l’accès à ses émotions. Christa est porteuse du même gène altéré et, potentiellement, de la même maladie incurable. Seule la présence à ses côtés d’un compagnon qui la connaîtrait intimement au point de pouvoir stimuler ses souvenirs et ses circuits émotionnels pourrait retarder l’échéance. Christa ne croit pas en l’existence de l’âme sœur, mais elle croit en la science, alors, cette âme-sœur, elle va la créer.

Avec Au-dedans, Yannick Grannec affronte une des plus grandes préoccupations contemporaines. S’il ne convient pas de la nommer ici, on peut suggérer que l’ombre de Mary Shelley plane sur ce roman visionnaire.

David Grann – Les Naufragés du Wager (Éditions du Sous-sol) 25/08

En 1740, le vaisseau de ligne de Sa Majesté le HMS Wager, deux cent cinquante officiers et hommes d’équipage à son bord, est envoyé au sein d’une escouade sous le commandement du commodore Anson en mission secrète pour piller les cargaisons d’un galion de l’Empire espagnol. Après avoir franchi le cap Horn, le Wager fait naufrage.
Une poignée de malheureux survit sur une île désolée au large de la Patagonie. Le chaos et les morts s’empilant, et face à la quasi-absence de ressources vitales, aux conditions hostiles, certains se résolvent au cannibalisme, des mutineries éclatent, le capitaine commet un meurtre devant témoins. Trois groupes s’affrontent quant à la stratégie à adopter pour s’en échapper. Alors que tout le monde croyait que l’intégralité de l’équipage du Wager avait disparu, un premier groupe de vingt-neuf survivants réapparaît au Brésil deux cent quatre-vingt-trois jours après la catastrophe maritime. Puis ce sont trois rescapés de plus qui atteignent le Brésil trois mois et demi plus tard. Mais une fois rentrés en terres anglicanes, commence alors une autre guerre, des récits cette fois, afin de sauver son honneur et sa vie face à l’Amirauté et au grand public.

Reconstitution captivante d’un monde disparu, Les Naufragés du Wager de David Grann est un formidable roman d’aventures et une réflexion saisissante sur le sens des récits. Un grand livre par l’un des maîtres de la littérature du réel.

C. Robert Cargill – Jour zéro (Albin Michel) 30/08

Hopi est un tigre en peluche anthropomorphisé, un robot-nounou comme il en existe tant d’autres. Il n’en avait pas vraiment conscience avant de découvrir une boîte rangée dans le grenier. Celle dans laquelle il est arrivé lorsqu’il a été acheté des années auparavant, celle dans laquelle il sera jeté une fois que l’enfant dont il s’occupe, Ezra Reinhart, huit ans, n’aura plus besoin de nounou. Tandis que Hopi réfléchit à son avenir soudain incertain, les robots commencent à se révolter, bien décidés à éradiquer l’Humanité qui les tient en esclavage.
Pour les parents d’Ezra, qui se croient à l’abri dans leur petite communauté fermée, cette rébellion n’est qu’un spectacle de plus à la télé. Pour Hopi, elle le met face à la plus difficile des alternatives : rejoindre le camp des robots et se battre pour sa propre liberté… ou escorter Ezra en lieu sûr, à travers le paysage infernal d’un monde en guerre.

Jane Hennigan – Papillons de nuit (J’ai lu) 30/08

Partout sur la Terre, les hommes meurent dans leur sommeil ou se transforment en tueurs sanguinaires. Le monde tel que nous le connaissons prend fin, tout comme l’espoir qui animait jusque-là l’humanité. Cependant, une certaine forme de société persiste et s’adapte.
Bien des années plus tard, rares sont ceux qui se rappellent la vie d’avant. Mary, elle, n’a pas oublié. Hantée par les souvenirs de sa famille, de la joie qu’elle a jadis connue, elle n’a d’autre choix que de se conformer à son rôle d’aidante au sein d’un institut pour hommes.
Lorsque l’occasion se présente, elle doit toutefois prendre une décision difficile. Va-t-elle s’accrocher au seul vestige du passé qui lui reste ou tout risquer au nom de l’égalité ?

Michel Hauteville – L’Enfant des forêts (Le tripode) 31/08

La découverte d’un auteur hors norme, un roman hypnotique entre Le Grand Cahier et My Absolute Darling.

Un homme et un enfant habitent une forêt sans nom. L’un est chasseur, et aussi ogre, l’autre une innocence capturée. De saison en saison, ils s’observent, s’épient, avides de trouver une issue à leur vie.
Livre-monde hypnotique, L’Enfant des forêts de Michel Hauteville ne peut guère s’oublier, tant sa langue rejoint celle des fables. Chargé d’émotions et d’odeurs, d’orages, le roman nous entraîne avec lui comme dans une veillée nocturne, mêlant en nous, ” créatures de terre et de sang “, l’espoir, le désir et l’effroi.

Stanislas Petrosky – L’affaire Echallier (Afitt) 31/08

Février 1888, Claude Moiroux, vannier sans histoires, est sauvagement agressé en son domicile de Saint-Romain-aux-Monts-d’or, près de Lyon. Appelé sur les lieux du fait de l’étrangeté des blessures reçues par le vieil homme, le professeur de médecine Alexandre Lacassagne se trouve confronté à un cas inédit. Avec l’aide de son assistant Ange-Clément, un ex-Apache au passé mystérieux, le scientifique va tenter une expérience hors du commun pour l’époque et mettre en place des techniques d’analyses encore utilisées aujourd’hui par les polices scientifiques du monde entier.

Le professeur Alexandre Lacassagne est l’un des fondateurs de la médecine légale moderne, précurseur de la police scientifique. De manière romancée, Stanislas Petrosky raconte ses plus grandes affaires et l’évolution de la médecine judiciaire.

Louise Erdrich – La sentence (Albin Michel) 06/09

« Quand j’étais en prison, j’ai reçu un dictionnaire. Accompagné d’un petit mot : Voici le livre que j’emporterais sur une île déserte. Des livres, mon ancienne professeure m’en ferait parvenir d’autres, mais elle savait que celui-là s’avérerait d’un recours inépuisable. C’est le terme “sentence” que j’y ai cherché en premier. J’avais reçu la mienne, une impossible condamnation à soixante ans d’emprisonnement, de la bouche d’un juge qui croyait en l’au-delà. »

Après avoir bénéficié d’une libération conditionnelle, Tookie, une quadragénaire d’origine amérindienne, est embauchée par une petite librairie de Minneapolis. Lectrice passionnée, elle s’épanouit dans ce travail. Jusqu’à ce que l’esprit de Flora, une fidèle cliente récemment décédée, ne vienne hanter les rayonnages, mettant Tookie face à ses propres démons, dans une ville bientôt à feu et à sang après la mort de George Floyd, alors qu’une pandémie a mis le monde à l’arrêt…

On retrouve l’immense talent de conteuse d’une des plus grandes romancières américaines, prix Pulitzer 2021, dans ce roman qui se confronte aux fantômes de l’Amérique: le racisme et l’intolérance.

Cañas Isabel – L’hacienda (Bragelonne) 06/09

À mi-chemin entre Mexican Gothic et Rebecca, un premier roman mêlant suspense et surnaturel avec pour toile de fond le Mexique après la guerre d’indépendance.

Une maison isolée, des phénomènes paranormaux inquiétants et une femme prise dans leurs griffes…Lors du renversement du gouvernement mexicain, le père de Beatriz est exécuté et sa maison saccagée. Quand le beau Don Rodolfo Solórzano la demande en mariage, Beatriz ne tient pas compte des rumeurs qui entourent la mort soudaine de sa première épouse et pense trouver la sécurité dans sa propriété à la campagne. Elle fera de ce lieu son nouveau foyer, quoi qu’il en coûte. Mais l’hacienda San Isidro n’est pas le sanctuaire qu’elle imaginait…

Rodolfo se voit bientôt contraint de retourner à la capitale. Très vite, le sommeil de Beatriz est peuplé de voix et de visions. Des yeux invisibles l’épient en permanence. Sa belle-sœur Juana raille ses peurs. Alors pourquoi celle-ci refuse-t-elle d’entrer dans la maison la nuit venue ? Pourquoi la gouvernante a-t-elle dessiné ces étranges symboles à l’entrée de la cuisine et fait-elle brûler du copal sur le seuil ? Qu’est-il réellement arrivé à la première Doña Solórzano ?

Beatriz n’a que deux certitudes : le mal habite cette hacienda et aucun de ses occupants ne la sauvera.

Philip Gray – Comme si nous étions des fantômes (Sonatine) 07/09

Vous avez aimé Au revoir là-haut ? Un long dimanche de fiançailles ? Vous allez adorer Comme si nous étions des fantômes.

Amiens, 1919. Les champs de bataille de la Somme sont désormais silencieux. Ne restent que quelques hommes qui rassemblent les dépouilles pour tenter de les identifier. Amy, une jeune femme arrivée d’Angleterre, cherche à retrouver l’homme qu’elle aime, Edward, porté disparu. Dans la tranchée où celui-ci a été vu pour la dernière fois, treize cadavres ont été retrouvés. Il apparaît bien vite que leur mort n’a rien à voir avec les combats, ni avec l’armée allemande.

S’inspirant de l’expérience de son grand-père, combattant de la grande guerre, Philip Gray fait preuve d’un réalisme rarement égalé, que ce soit dans la description des champs de bataille ou dans certains aspects souvent passés sous silence de cette période, tels le racisme ou la drogue. Outre une empathie rare pour ses personnages, il se révèle également un bâtisseur d’intrigue hors pair, qui parvient à maintenir le mystère jusqu’à la toute dernière page de son roman.

Antonio Garrido – Le jardin des énigmes (Presses de la cité) 07/09

Quels secrets mortels peuvent se cacher dans un simple bouquet de fleurs ?Après un drame personnel, Rick Hunter, ancien botaniste pour la Compagnie des Indes orientales, survit comme chasseur de primes. À la veille de l’Exposition universelle de 1851, le sombre désir de vengeance qui l’anime le mène jusque chez Passion d’Orient. Sa propriétaire, experte du langage des fleurs, a su gagner la faveur des puissants. Mais Rick est persuadé que ses bouquets recèlent bien plus que d’anodins messages érotiques. Son enquête va bientôt lui faire croiser la route de personnages énigmatiques : une jeune mathématicienne, un aristocrate philanthrope, et l’inquiétant consul d’Allemagne…
Lorsque les assassinats se multiplient dans un Londres en pleine effervescence, Rick se demande, d’alliances en trahisons, s’il n’est pas tombé au beau milieu d’une gigantesque conspiration…

Anne Cathrine Bomann – En dehors de la gamme (La peuplade) 07/09

Shadi et Anna sont très différentes. L’une tente au jour le jour de maîtriser son anxiété, et l’autre multiplie les fêtes et les conquêtes dans l’espoir d’oublier le décès de sa mère. Pourtant, ces deux étudiantes en psychologie doivent rédiger ensemble un mémoire posant cette question : peut-on traiter le deuil comme une maladie ? Leurs recherches les conduiront malgré elles à affronter Danish Pharma. Cette société pharmaceutique manipule des données statistiques afin d’accélérer la commercialisation de la Callocaïne. Annoncé comme révolutionnaire, ce médicament réduirait la tristesse spécifiquement ressentie lors d’un deuil, mais il se pourrait aussi qu’il ait de graves effets secondaires sur les mécanismes d’empathie. Devant l’aveuglement complice de la communauté universitaire, Shadi, Anna et leur professeur vont enfreindre les règles et jouer en dehors de la gamme. Un jeu qui va s’avérer très risqué.

Après un premier roman autour de la psychanalyse, Anne Cathrine Bomann revient avec un habile thriller médical sur le deuil, la science et l’amour.

Nicolas Beuglet, Pierre Makyo, Ng Laval – Le cri (BD) (Philéas) 07/09

L’inspectrice Sarah Geringën enquête sur la mort suspecte d’un patient d’un hôpital psychiatrique. La victime a gravé sur le front le chiffre 488 et les conclusions des légistes sont sans appel : l’homme est mort de peur !
Inspiré par des découvertes scientifiques et des faits réels, Le Cri est un thriller sur la folie des hommes et le danger d’une science dévoyée, transformée en arme fatale.Il s’agit du premier livre adapté de la trilogie de Nicolas Beuglet dont Sarah Geringën est l’héroïne : Le cri (2016), Complot (2018), L’Ile du Diable (2019)

Morgan Audic – Personne ne meurt à Longyearbyen (Albin Michel) 13/09

Archipel du Svalbard, Longyearbyen, la ville la plus au nord du monde. On découvre le corps d’une femme vraisemblablement déchiquetée par un ours.
Norvège continentale, les îles Lofoten. Le cadavre d’une ex-journaliste est retrouvé sur une plage isolée.
A priori rien ne lie ces victimes si ce n’est qu’elles s’intéressaient de près aux mammifères marins.
Dans ces régions glacées, faites d’anciennes cités minières désolées, d’enclaves russes et de conflits politiques qui ne demandent qu’à rejaillir, une flic pugnace et un reporter de guerre désabusé remontent une piste sanglante, se confrontant à la réalité d’une terre où la nature est une marchandise et ses défenseurs des cibles de choix.

Gustav Meyrink – Le golem (Hachette) 13/09

La figure du Golem hante l’imaginaire de la pop culture. De Frankenstein à Blade Runner, de Metropolis à Minecraft, les héritiers de cet être créé par l’homme sont légion.

Issu de la mystique juive, popularisé par la légende de Rabbi Loeb qui le façonna avec les boues argileuses de la Moldau, il rôde dans les pages de ce roman fantastique de 1915 qui en explore toute la dimension symbolique et sociale. Une fantasmagorie merveilleuse célébrée par H.P. Lovecraft, où le cauchemar valse avec l’horreur, au cœur du ghetto de Prague.

Le chef-d’œuvre d’un écrivain passionné d’ésotérisme, que la superbe nouvelle traduction d’Éric Faye invite à redécouvrir.

Mo Malø – La mélancolie de l’ours polaire (Paulsen) 14/09

Groenland, baie de Melville, 74e parallèle nord. 450 habitants coupés du reste du monde par la banquise hivernale, dont une poignée de chasseurs d’ours polaires. A priori, pas le genre de personnes à ouvrir facilement leur porte. Et pourtant… Mo Malø, mu par un désir magnétique, a vécu au côté de ces femmes et de ces hommes, et suivi leur traque en immersion totale.
Il a éprouvé des virées de près de douze heures d’affilée à traîneaux, avec ses acolytes, « le Bon, la Brute et le Truand », bravé le froid extrême– jusqu’à – 40 °C –, cherché à appréhender ces immensités glacées et à se mettre à la place du nanook convoité, pour mieux en retrouver la piste. Surtout, il a tenté de comprendre la perpétuation de cette tradition ancestrale dans un monde en mutation accélérée, où l’ours symbolise plus que jamais le dérèglement climatique et notre (mauvaise) conscience écologique.

Denis Lépée – Rester le chasseur (Fayard) 20/09

Un corps mutilé sur un bateau. Un plongeur disparu en haute mer. Une nouvelle drogue mortelle le long des côtes bretonnes.

Lorsque le commandant Alex Dumas apprend qu’un corps de femme a été retrouvé sur un chalutier, il pense immédiatement à sa source, Nolwenn. Elle devait lui livrer des informations concernant un nouveau réseau de drogue implanté près de Saint-Brieuc. Rongé par la culpabilité de n’avoir pas su la protéger, Alex Dumas est plus que jamais résolu à mener l’enquête. Mais il en est aussitôt dessaisi.

Le même jour, il reçoit un appel : Romain, son compagnon de plongée, l’informe qu’un ami commun, Marco, a disparu en mer. Là encore, Alex Dumas est empêché par sa hiérarchie, sans explication. Ces deux affaires sont-elles liées ? Et si oui, pourquoi est-il tenu à l’écart ?Entre désir de vengeance et quête de vérité, Alex Dumas décide d’ignorer les ordres et de poursuivre ses recherches en dépit du danger. Menacé de toutes parts, il se rend compte que l’ennemi n’est peut-être pas celui qu’il croyait.

Face aux tentatives d’intimidation, il n’a qu’un mot d’ordre : rester le chasseur.

Guillaume Musso et Miles Hyman – La vie secrète des écrivains (BD) (Calmann-Lévy) 20/09

Après avoir publié trois romans devenus cultes, le célèbre écrivain Nathan Fawles annonce qu’il arrête d’écrire et se retire à Beaumont, une île sauvage et sublime au large des côtes de la Méditerranée.
Vingt ans après, alors que ses romans continuent de captiver les lecteurs, Mathilde Monney, une jeune journaliste, débarque sur l’île, bien décidée à percer son secret. Commence entre eux un dangereux face-à-face, où se heurtent vérités et mensonges, où se frôlent l’amour et la peur…

Mo Malo – La Breizh brigade, tome 3 : L’ombre des remparts (Les escales) 21/09

Entre secrets de famille et intérêts financiers, la Breizh Brigade revient pour faire éclater la vérité sur les nouvelles affaires qui agitent Saint-Malo.

À Saint-Malo, sur les remparts, on s’entraîne pour l’Intrail-Muros, une course nocturne dangereuse sur le sol humide en plein hiver breton. Une nuit, des coureurs tombent. Énora aussi, qui perd connaissance. D’où sort donc ce câble en acier tendu en plein parcours ? Un guet-apens, un piège, un attentat ? Qui voudrait saboter un événement aussi important pour la ville ?
Le même soir, Guillaume, héritier de l’historique famille Magon, disparaît…
La Breizh Brigade ne chôme pas et les esprits affûtés de Maggie, Louise et Énora ne reculent devant aucun obstacle pour démasquer le coupable.

Gretchen Felker-Martin – Chasse à l’homme (Sonatine) 21/09

Le roman le plus dérangeant de l’année ?

Une épidémie a transformé tous les êtres humains à haut niveau de testostérone en des créatures uniquement mues par leurs besoins les plus primaires : se nourrir, violer, tuer. Tous les individus masculins sont ainsi devenus des zombies. Beth et Fran, deux femmes transgenres, sont chasseuses d’hommes. Elles ont en effet besoin d’absorber les œstrogènes contenus dans les testicules de ces derniers pour éviter la contagion. Bientôt, elles vont devoir affronter une armée de féministes radicales, qui haïssent davantage encore les transgenres que les hommes.

Certes, Chasse à l’homme est un roman qui teste les limites de son lecteur. On a en effet parfois l’impression à la lecture de prendre des coups à l’estomac – et d’en redemander. Certes, les amateurs d’horreur vont être comblés et plus encore. Mais cette exploration hautement polémique des identités de genre, mettant en scène des trans traumatisés par leur nouveau monde comme par celui d’avant, est aussi un constat implacable sur la nécessité et la difficulté de former une communauté queer dans un environnement éminemment transphobe.

Paul Colize – Devant Dieu et les hommes (Hervé Chopin) 21/09

“Le 8 août 1956 restera dans nos mémoires comme un jour qui a marqué l’histoire de notre pays d’une de ses pages les plus tragiques.”

Lorsqu’elle déjeune avec le grand patron du Soir, Katarzyna ne s’attend pas à être envoyée sur le procès de Marcinelle. En 1958, être une femme journaliste est déjà peu habituel, mais couvrir l’affaire dont tout le monde parle est absolument extraordinaire. Deux ans auparavant, l’explosion au fond de la mine de Bois du Cazier a fait plus de 250 morts ; et c’est au cœur de cette catastrophe que deux mineurs italiens auraient assassiné leur supérieur tyrannique. Une occasion rêvée pour la jeune femme de prouver son talent de reporter. Or, si elle a un lien très personnel avec cette histoire tragique, Katarzyna comprend vite qu’on ne l’a pas envoyée là par hasard…

Walter Jon Williams – La Peste du léopard vert (Le Bélial’) 21/09

Après avoir été un singe, Michelle est désormais une sirène planant sur les coraux micronésiens. Car ici, dans ce lointain futur où le travail, la famine et la mort ne sont plus que des reliques obscures, recombiner son génome pour adopter l’apparence et les aptitudes les plus diverses est monnaie courante. Longues ailes rétractiles et branchies, donc, pour Michelle, qui mène une existence paisible dans les îles Chelbacheb. Jusqu’à ce qu’elle entreprenne des recherches biographiques au sujet d’un certain Jonathan Terzian, philosophe et auteur de la révolutionnaire Théorie de la Corne d’abondance. Un homme disparu depuis des siècles, mais dont le destin semble lié à la première épidémie transgénique – la fameuse Peste du Léopard vert ayant pavé le chemin de ce futur inouï… Qu’est-il advenu de Terzian et de celle qui semblait être sa compagne ?? Que postule sa théorie, et en quoi son héritage a-t-il façonné le monde de Michelle ? Le prix du savoir est parfois drastique. Nul doute que la sirène devra s’en acquitter…

New York Times Book Review, finaliste du prix Hugo 2004, est lauréat du prix Nebula 2005.

Bernard Werber – Le Temps des chimères (Albin Michel) 27/09

50 % humain + 50 % animal = 100 % nouvelle humanité. La survie de l’homme passera-t-elle par un changement de forme ?

Dans un futur proche, au lendemain d’une guerre nucléaire, Aurore Kammerer, jeune et brillante scientifique persuadée que la survie de l’humanité passe par un changement de forme, crée trois êtres nouveaux mi-humains mi-animaux : l’un est ailé, l’autre palmé et le troisième doté de larges mains lui permettant de creuser. Ces trois espèces prolifèrent, proposant d’autres modes de vie et de pensée.

Ethan Chatagnier – L’Affaire Crystal Singer (Albin Michel) 27/09

C’est en 1896 que l’Humanité observe les premières inscriptions extraterrestres gravées sur la surface de Mars : un problème mathématique enfantin à laquelle la Terre ne tarde pas à répondre. Dès lors s’engage un dialogue à coups d’immenses équations, de plus en plus ardues. Mais les échanges prennent fin dans les années 30 quand une équation sur la relativité met en défaut même Albert Einstein.
Trente ans plus tard, un groupe d’étudiants en mathématiques du MIT se rend dans le désert de l’Arizona. Une jeune femme brillante, Crystal Singer, propose une solution. Et aussitôt la communication avec Mars reprend, sous la forme d’une équation encore plus complexe que la précédente. Les cinq étudiants deviennent célèbres et Crystal disparaît, laissant derrière elle son petit-ami Rick, inconsolable. Et beaucoup de questions.
Quand Rick part enfin à la recherche de Crystal, il ignore à quel point sa vie va en être bouleversée.

Ray Nayler – Protectorats (Le Bélial’) 28/09

Né au Québec, mais ayant grandi en Californie, Ray Nayler a vécu et travaillé à l’étranger pendant deux décennies – en Russie, au Turkménistan, au Tadjikistan, au Kazakhstan, au Kirghizistan, en Afghanistan, en Azerbaïdjan, au Viêt Nam et au Kosovo, autant de pays dont il maîtrise la langue. Diplômé de la School of Oriental and African Studies de Londres, il est actuellement chercheur invité à l’Institute for International Science and Technology Policy de l’université George Washington. Annoncé en France aux éditions du Bélial’, The Mountain in the Sea, son premier roman, a été célébré par une critique incandescente — de Jeff VanderMeer à David Mitchell — et vient de remporter le prix Locus.

Sans équivalent en langue anglaise, le présent recueil, composé avec l’exigence coutumière de la collection « Quarante-Deux », est l’acte de naissance, aux yeux des lecteurs francophones, d’un auteur de science-fiction contemporain essentiel.



Catégories :Littérature

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44 réponses

  1. Aude Bouquine – « Lire c’est pouvoir se glisser sous différentes peaux et vivre plusieurs vies. » Ici, je lis, je rêve, je parle de mes émotions de lectures, avec des mots. Le plus objectivement possible. Honnêtement, avec respect. Poussez la porte. Soyez les bienvenus dans mon univers littéraire.

    J’avais demandé le Grannec mais il est passé à la trappe. Donc j’attends sa sortie.
    J’ai rajouté : Panomara. Why not !
    Quant à la date de sortie du Fel, faudrait de mettre d’accord entre le 16 et le 23 😁, parce que vraiment c’est pas clair en fonction des sites.

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      ah oui, il semble avoir été décalé au 23/08, merci. Il y a quelques pépites SF que tu pourrais noter, qui te plairaient vraiment 😉

  2. Aude Bouquine – « Lire c’est pouvoir se glisser sous différentes peaux et vivre plusieurs vies. » Ici, je lis, je rêve, je parle de mes émotions de lectures, avec des mots. Le plus objectivement possible. Honnêtement, avec respect. Poussez la porte. Soyez les bienvenus dans mon univers littéraire.

    Oui Médusa par exemple 😉
    Je note, je note
    Quand je vois la couverture du Caryl Férey, il me donne super envie !

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      Jour zéro aussi, formidablement ludique

      • Aude Bouquine – « Lire c’est pouvoir se glisser sous différentes peaux et vivre plusieurs vies. » Ici, je lis, je rêve, je parle de mes émotions de lectures, avec des mots. Le plus objectivement possible. Honnêtement, avec respect. Poussez la porte. Soyez les bienvenus dans mon univers littéraire.

        Oui je devrais l’avoir. C’est drôle ça : je réfléchis toujours à ce que je n’ai pas 🤣. Succursale de la librairie j’écoute ?

        • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

          ahahah !

      • Aude Bouquine – « Lire c’est pouvoir se glisser sous différentes peaux et vivre plusieurs vies. » Ici, je lis, je rêve, je parle de mes émotions de lectures, avec des mots. Le plus objectivement possible. Honnêtement, avec respect. Poussez la porte. Soyez les bienvenus dans mon univers littéraire.

        Oui il est prévu 😉

  3. Matatoune – Retraitée, je profite de ce nouveau temps libre pour lire, visiter et voyager et comme j'aime partager, j'ai créer ce blog : vagabondageautourdesoi.com. Venez y faire un tour !

    Évidemment, le Caryl Ferey attendu, maintenant avec impatience ! Mais aussi , bien d’autres …A suivre donc !

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      bonnes futures lectures ! Marquantes, j’espère (moi ça a été le cas déjà avec plusieurs de ces titres)

  4. Nath - Mes Lectures du Dimanche – Livres, ongles & Rock 'n Roll

    Je ne connais pas grand-chose sur ce que tu nous présentes, mais mon œil a vite repéré quelques titres, notamment Morgan Audic, car j’avais vraiment eu un coup de cœur pour “de bonnes raisons de mourir” !
    Hâte d’avoir tes différents retours !

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      Moi aussi je l’attends avec une grande curiosité ! J’avais comme toi beaucoup aimé son précédent

  5. https://evasionpolaretplus.wordpress.com – nancy – lectrice compulsive de polars et romans auteurs : Thilliez, Norek, Minier, Tackian, manzor, ... Ellory, Adler-Olsen, Kepler... pause sep et vacances

    Tu sors des sentiers battus et j’aime beaucoup cela, une autre vision de la rentrée littéraire, loin des blockbuster de l’édition pour certains et j’adore. Certains titres m’attirent naturellement (j’ai dit que je ne devais plus aller en librairie!🙈, et lire ma pal actuelle”)
    Un gros coup de cœur pour le Andrea une découverte pour moi. J’ai adoré le Celeste Ng J’en ai certains dans ma pal. Moi je rajouterai De même sang du Cherche Midi et Jean Hegland de Phebus après ce sont mes goûts.

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      tu as bien compris mes envies :-). Merci pour tes conseils !

      • https://evasionpolaretplus.wordpress.com – nancy – lectrice compulsive de polars et romans auteurs : Thilliez, Norek, Minier, Tackian, manzor, ... Ellory, Adler-Olsen, Kepler... pause sep et vacances

        Franchement je ne sais pas si tu aimerais toi. Le jean Heegland est totalement différent de ” dans la foret” le sujet traité et la façon dont cela est écrit m’a énormément plu. Et naturellement j’ai oublié et de ma part c’est impardonnable le dernier livre de Luca Di Fulvio qui sortira le 24 et qui sera je le sais déjà un après difficile.

  6. Light And Smell – Amoureuse des mots et des livres, je lis beaucoup et à peu près de tout. C'est donc tout naturellement que j'ai ouvert un blog littéraire pour partager cette belle et dévorante passion.

    Méduse est en haut de ma wish list 🙂

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      Et tu fais bien ! Il est étonnant !

  7. Oh là là, j’en ai l’eau à la bouche…..merci Yvan.

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      merci à toi, bonnes futures lectures !

  8. J’en attends déjà trois voire quatre en trépignant, tu vas bien en rajouter, je commence à te connaître. Merci pour tout ton travail en amont. 🙏🥰

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      Oui tu peux me faire confiance pour en rajouter 😉

  9. Il faudrait que le temps s’arrête pendant quelques années, pour que je puisse lire tout ce que tu m’as fait noter depuis que je te suis!

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      Si tu trouves le truc, tu me le refiles 😉

  10. belette2911 – Grande amatrice de Conan Doyle et de son "consultant detective", Sherlock Holmes... Dévoreuse de bouquins, aussi ! Cannibal Lecteur... dévorant des tonnes de livres sans jamais être rassasiée, voilà ce que je suis.

    “Hopi est un tigre en peluche anthropomorphisé” => Hobbes, sorts de là, on t’a reconnu (Calvin & Hobbes) 😆

    Le Fel est sur ma liste, “Le chien des étoiles” aussi, idem pour le Ferey aussi, j’ajoute le Cargill et … J’arrête, mon banquier est au bout du fil, il doit suivre ton blog aussi 😆

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      C’est qu’il a bon goût alors, tu es sauvée 😁

      • belette2911 – Grande amatrice de Conan Doyle et de son "consultant detective", Sherlock Holmes... Dévoreuse de bouquins, aussi ! Cannibal Lecteur... dévorant des tonnes de livres sans jamais être rassasiée, voilà ce que je suis.

        Oui, parce que j’adore Calvin & hobbes <3 Un petit chef d'oeuvre, cette bédé !

        Mon compte en banque, lui, est en perdition 😆

        • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

          Ça veut dire que tu en as encore un, c’est positif 😁

          • belette2911 – Grande amatrice de Conan Doyle et de son "consultant detective", Sherlock Holmes... Dévoreuse de bouquins, aussi ! Cannibal Lecteur... dévorant des tonnes de livres sans jamais être rassasiée, voilà ce que je suis.

            Plus qu’un, je pense 🙂 En tout cas, je l’espère.

            • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

              Je parlais d’un banquier 😉

              • belette2911 – Grande amatrice de Conan Doyle et de son "consultant detective", Sherlock Holmes... Dévoreuse de bouquins, aussi ! Cannibal Lecteur... dévorant des tonnes de livres sans jamais être rassasiée, voilà ce que je suis.

                Ben moi aussi ! Ne jamais mettre tous ses oeufs dans le même panier… c’est valable pour le fric aussi 😆

                • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

                  je vois que tu as de la ressource ! 😉

                  • belette2911 – Grande amatrice de Conan Doyle et de son "consultant detective", Sherlock Holmes... Dévoreuse de bouquins, aussi ! Cannibal Lecteur... dévorant des tonnes de livres sans jamais être rassasiée, voilà ce que je suis.

                    Un peu, du temps où je pillais les banques avec Dillinger ! 😆

                    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

                      C’est vrai que tu n’es plus toute jeune 😉

                    • belette2911 – Grande amatrice de Conan Doyle et de son "consultant detective", Sherlock Holmes... Dévoreuse de bouquins, aussi ! Cannibal Lecteur... dévorant des tonnes de livres sans jamais être rassasiée, voilà ce que je suis.

                      Ah, tu vois, même toi tu l’as remarqué !

  11. Collectif Polar : chronique de nuit – Simple bibliothécaire férue de toutes les littératures policières et de l'imaginaire.

    Sacrée sélection que tu nous fais là.
    J’ai comme l’impression qu’il y a chez toi aussi, mon ami, plus de littérature de l’imaginaire que de littératures policières ?
    Rien ne va plus, non ? ahaha 😁😋

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      eh oui, clairement, littérature hors cases surtout !

      • Collectif Polar : chronique de nuit – Simple bibliothécaire férue de toutes les littératures policières et de l'imaginaire.

        Bon ben je crois qu’on est un peu pareil sur ce coup là, alors ! 😋🤩

        • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

          Pas que sur ce coup-là 😉

  12. Hello! Beaucoup de littérature de l’imaginaire…pas trop mon truc.
    En revanche, côté polar, Caryl Ferey, Morgan Audic, Stanislas Petrosky sont attendus avec impatience.
    Merci Yvan pour cette sélection.

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      Effectivement, je recherche de la créativité et de l’imagination en ce moment, et des lectures qui sortent des cases

  13. Des lectures qui sortent des cases, certes, mais ne pas oublier « Trust » de Hernan Diaz ou encore « L’hôtel des oiseaux » de Joyce Maynard.

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      il y en a tant à noter ! Merci pour les conseils 🙂

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