Action et suspense, agrémentés d’une belle prose, sont à nouveau au rendez-vous de ce roman, cuvée 2014.
Des sons et des mots
Le sang des sirènes est fait de mots et de sons, un voyage entre Paris et Berlin, entre passé et présent. L’univers musical et sociétal du milieu gothique sert de matière à un récit qui met à la fois en scène une jeunesse désemparée et ce que l’humain peut faire d’abject pour profiter de cette désorientation.
Même si le thème général a déjà été traité, JFT a trouvé un angle intéressant pour traiter l’histoire, à travers le mal-être de cette jeunesse et leur fascination pour le morbide (et puis il nous parle de rock, gage supplémentaire de qualité).
Le rythme est soutenu, les surprises régulières et le final (que je voyais cousu de fil blanc) plutôt inattendu. De quoi faire un divertissement de bonne facture.
Personnage atypique
Et puis il y a le groupe Wolf, flics autour du noyau dur qu’est le commissaire Rolf Wolf. Un personnage récurent, atypique et énigmatique qui, paradoxalement, n’a pas toujours la première place dans ce récit.
A ce propos, je ne saurais trop vous conseiller de lire la petite mise en bouche de l’auteur sortie également en 2014 et intitulée simplement Wolf. Une trentaine de pages sur la jeunesse du futur commissaire et qui éclaireront d’une autre manière certains pans de ce Sang des sirènes. Une sorte de bonus qui donne une autre ampleur au récit.
Auteur à suivre
Jean-François Thiery est un auteur à suivre, que ce soit avec les aventures de ce groupe Wolf ou dans le cadre de ses autres romans (car l’homme est prolifique).
Sortie : décembre 2014
Éditeur : Ex Aequo
Notes (sur 5) :
Profondeur : ♥♥♥♥
Psychologie : ♥♥♥♥
Qualité de l’écriture : ♥♥♥♥
Émotion : ♥♥♥ 1/2
Note générale : ♥♥♥♥
4° de couverture
La mort rôde dans les lycées de Saint-Denis, et elle est très sélective. Une drogue aux propriétés redoutables fauche les rangs de groupies gothiques. Vague de suicides, ou meurtres en série ?
Le groupe du commissaire Wolf est sur la brèche, et il n’hésite pas à mobiliser la psychologue clinicienne Aphrodite Pandora. Ils ont peu de temps pour neutraliser cette filière toxique et insaisissable, une organisation qui empoisonne la jeunesse avec une terrifiante brutalité. Le monstre est tentaculaire. Il prend sa source dans un passé que l’on croyait révolu. Il s’installe au coeur des violences conjugales. Il se nourrit de délinquants précoces qui jonglent adroitement avec proxénétisme et trafic d’Ecstasy. Il triomphe sur les marbres des hôpitaux. Et toujours, il danse sur la musique hallucinante de ULTIMA FORSAN.
Catégories :Littérature
Tiens, ça me rappellerait un peu ma jeunesse. ..juste pour le côté gothique hein ! 😉
J’espère bien que ce n’est pas le reste de l’histoire qui te rappelle ta jeunesse 😉
Rolf Wolf… quand tu l’as dit dix fois, tu as fait tes étirements buccaux ! 😀 J’aimerais noter, mais tu connais la hauteur dantesque, hymalayesque de ma terrible PAL… :/
Ça ne coûte rien de noter, qui sait ?
Je vais aller entrainer mes mâchoires 😉
Vas-y et articule bien ! Non, ça coute rien de noter, juste 20 carnets de note par an et 10 crayons… 😆
Haha, voilà donc une découverte pour moi, et je dois dire que tu me tentes là.
Il est édité chez qui ?
Bon, je vais faire remonter au comité de lecture….
A suivre donc
Je fais toujours figurer l’éditeur dans mes articles 😉
Aux éditions ex aequo Collectif, je confirme, auteur à découvrir IM PE A TI VE MENT
si Agnès le dit, il faut l’écouter 😉
Bon…je vais lire Wolf que j’ai dans ma pal…..la seule question est quand??? J’apprécie beaucoup cet auteur en tout cas!!!!
bientôt et pis c’est tout ! 😉