Chaque jour, il doit organiser son existence solitaire dans une cité à l’abandon, vidée de ses habitants par une étrange épidémie. Un virus incurable qui contraint les hommes à se nourrir de sang et les oblige à fuir les rayons du soleil… Chaque nuit, les vampires le traquent jusqu’aux portes de sa demeure, frêle refuge contre une horde aux visages familiers de ses anciens voisins ou de sa propre femme.
Chaque nuit est un cauchemar pour le dernier homme, l’ultime survivant d’une espèce désormais légendaire.
Mon avis
Ce court roman de 1954 a trouvé une seconde jeunesse grâce au film avec Will Smith. Qu’on se le dise, il n’a pas grand chose à voir avec le film, voilà c’est dit.
Le roman est court, mais Matheson a l’indéniable talent de nous faire croire au personnage en quelques pages. Premier mérite.
L’histoire est prenante, touchante même, avec cette homme face à sa solitude, seul survivant entouré de monstres, de vampires. Deuxième mérite.
Des vampires, mais pas des vampires tagada à la mode actuelle, d’ailleurs le récit est centré sur l’homme et ses douleurs et non les morts-vivants. Troisième mérite.
Le récit est plein d’empathie pour cet homme et son sort, arrive en même temps à être assez ambivalent, et non pas aussi manichéen que le film. Quatrième mérite.
Matheson arrive même, au long de sa courte histoire, à trouver des explications scientifiques au vampirisme. Cinquième mérite.
Un récit intelligent, subtil, intemporel, captivant et poignant. Un vrai mérite.
Originalité de l’intrigue : ♥♥♥♥
Profondeur de l’histoire : ♥♥♥♥♥
Qualité de l’écriture : ♥♥♥♥
Émotion : ♥♥♥♥
Note générale : ♥♥♥♥
Catégories :Littérature
Un grand roman ! Que je relirais bien à l’occasion.