Ray Bradbury – Chroniques martiennes


4° de couverture

« “J’ai toujours voulu voir un Martien, dit Michael. Où ils sont, p’pa ? Tu avais promis.
– Les voilà”, dit papa. Il hissa Michael sur son épaule et pointa un doigt vers le bas.
Les Martiens étaient là. Timothy se mit à frissonner.
Les Martiens étaient là – dans le canal – réfléchis dans l’eau. Timothy, Michael, Robert, papa et maman.
Les Martiens leur retournèrent leurs regards durant un long, long moment de silence dans les rides de l’eau…»

Mon avis

Ce livre n’est pas un roman de science-fiction. De la fiction, il y en a à chaque coin de page. De la science, il n’en est volontairement point question, comme l’explique Bradbury dans sa préface rajoutée en 1997.

L’auteur fait fi de toute vraisemblance scientifique pour se concentrer sur l’imaginaire, la réflexion et la poésie.

S’en suivent autant de chapitres comme de petites nouvelles indépendantes, telles des tranches de vie d’hommes à la conquête de Mars.

C’est tout à la fois léger, profond, drôle, philosophique, théologique, décalé…

Un seul point commun, la profonde humanité du récit. Certains auteurs phares de la SF actuelle s’en inspirent sans doute toujours (comme Robert Charles Wilson, par exemple).

C’est délicieusement anachronique, comme cette touchante histoire des noirs qui partent tous vers Mars fuir la ségrégation, ou par ce sentiment constant d’assister à une nouvelle conquête de l’ouest.

Un texte rafraîchissant et optimiste quand on le replace dans le contexte post-seconde guerre mondiale.

Originalité de l’intrigue : ♥♥♥♥

Profondeur de l’histoire : ♥♥♥♥

Qualité de l’écriture : ♥♥♥♥

Émotion : ♥♥♥♥

Note générale : ♥♥♥



Catégories :Littérature

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1 réponse

  1. Certaines des “nouvelles” composant le recueil avaient été mises au format BD, dès les années 1950…
    (s) ta d loi du cine, “squatter” chez dasola

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