John Verdon – N’ouvre pas les yeux


4° de couverture

Une jeune femme a été retrouvée décapitée le jour même de son mariage, dans la somptueuse propriété des Ashton. Tout accuse le jardinier mexicain, un certain Hector Flores, qui demeure introuvable depuis. L’inspecteur Gurney, appelé en dernier recours par la mère de la victime pour retrouver le meurtrier, s’aperçoit bientôt que la mariée n’avait rien d’une oie blanche… et que ses rapports avec son fiancé, Scott Ashton, jeune et brillant psychiatre, fondateur d’un institut pour enfants “difficiles”, sont plus complexes qu’il n’y paraît à première vue.

Gurney ne tarde pas à se rendre compte que rien, dans cette histoire, n’est conforme aux apparences. Et quand il retrouve, déposée chez lui en son absence, une poupée décapitée, il comprend très vite aussi qu’il risque lui-même d’être la prochaine victime. Ce qu’il ne sait pas encore, c’est que son enquête va le mener bien au-delà du meurtre – dans la toile inextricable d’un ennemi terrifiant, tentaculaire et, surtout, très patient.

Mon avis

John Verdon, acte 2, après le remarqué et fort remarquable « 658».

On y retrouve la même marque de fabrique, le même style de construction, pour un pur bonheur de lecteur.

Verdon nous ballade à nouveau dans un immense puzzle (567 pages) en conjuguant enquête « old school » et polar moderne, cette fois-ci dans une ambiance assez glauque.

La sauce, épaisse et onctueuse, prend à nouveau admirablement bien, le lecteur se pourléchant les babines à chaque chapitre en se demandant ce que l’auteur lui réserve à la page suivante.

Faux-semblants, chausse-trappes, retournements de situations. Tout y est, mâtiné avec soin, sans brusquerie, pour une montée progressive, crescendo.

Oui, tout y est, avec surtout des personnages à la psychologie fouillée, et le plaisir de retrouver l’inspecteur à la retraite Gurney, héros du premier roman, protagoniste de premier ordre, auquel on s’attache considérablement. Il n’est pas indispensable d’avoir lu le premier roman, mais je ne peux que conseiller de lire les deux dans l’ordre.

Encore une réussite mémorable, incontournable dans le genre. Verdon à trouvé le bon filon.

Publication française : 2012

Originalité de l’intrigue : ♥♥♥♥

Profondeur de l’histoire : ♥♥♥♥

Qualité de l’écriture : ♥♥♥♥

Émotion : ♥♥♥♥

Note générale : ♥♥♥



Catégories :Littérature

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