“Dans la tête d’un tueur de 16 ans”, c’est l’article sur lequel travaille Jack McEvoy, journaliste au L.A. Times. Article en forme de vengeance : sa hiérarchie veut le virer. Comprenant vite que le gamin est innocent, il s’acharne à le prouver. Ce qui n’est pas du goût de tout le monde …
Manipulé, traqué, Jack devient le jouet d’une force fantôme, en apparence immatérielle – et toute-puissante.
Mon avis
Sacrément efficace comme histoire, ça c’est clair.
Une sorte de blockbuster de la littérature policière avec ce que ça implique : c’est dense, on voit défiler l’histoire à toute vitesse, mais ça sent aussi le déjà-vu, il ne faut pas se le cacher.
Si on arrive à faire abstraction de ce sentiment là, il est facile de se plonger dans cette énième histoire de serial killer.
De ce coté là, Connelly a fait ce qu’il fallait : un style direct, tout en efficacité, des personnages connus des fans (mais sans qu’il soit besoin d’avoir lu ses précédents romans), une trame intelligemment tissée.
A noter, un arrière-plan, fouillé sur la décrépitude de la presse écrite, bouffée par internet pour le meilleur et surtout pour le pire. Une peinture du journalisme sans concession, assez intéressante à lire.
Au final, 520 pages qui s’avalent comme un bon repas ; un repas qu’on a l’habitude de s’enfiler, mais qui titille toujours les neurones du plaisir (même si ce n’est plus aussi jouissif que la première fois).
Publication française : 2010
Originalité de l’intrigue : ♥♥♥
Profondeur de l’histoire : ♥♥♥♥
Qualité de l’écriture : ♥♥♥♥
Émotion : ♥♥♥♥
Note générale : ♥♥♥♥
Catégories :Littérature
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