Capacité exceptionnelle
Mille mercis aux éditions de l’Archipel d’avoir brisé la malédiction. Dark Web sonne donc le retour de Koontz, avec le premier des romans mettant en scène un nouveau personnage récurrent : l’inspectrice du FBI Jane Hawk (en congé sans solde).
Dark web est un thriller à l’américaine, typique, formaté. 400 pages qui ne laissent pas une minute de repos et dans lesquelles on entre pied au plancher. Adrénaline certes, mais sans oublier de construire une vraie et intrigante histoire. Et un personnage fort.
Dean Koontz a en commun avec Stephen King cette capacité exceptionnelle à créer un personnage de papier en seulement quelques paragraphes. Trois (courts) chapitres suffisent. Vous êtes dans l’histoire, vous n’en sortez plus jusqu’à la fin.
Une hausse alarmante de suicides dans tous les États-Unis, auprès de personnes pourtant bien dans leurs baskets. Un sombre complot que seul Jane Hawk veut voir (étant donné qu’elle a été touchée personnellement dans sa chair). Voilà un pitch qui a de quoi titiller la curiosité du lecteur avide de ce genre littéraire.
La leçon
Pas une seconde de répit, des surprises constantes, des cliffhanger en cascade, des changements de rythme, une intrigue paranoïaque. L’exemple typique du roman qu’on ne peut lâcher, tout est fait pour. Et bien fait.
Alors oui, l’auteur use de tous les trucs du genre, au point que s’en est presque un exercice de style. Mais ça fonctionne diablement bien ! Les rouages sont suffisamment bien masqués par l’impression d’urgence ressentie à la lecture et par l’empathie générée par le personnage principal. Et l’auteur y retrouve des thématiques qu’il a utilisé avec bonheur par le passé (manipulation scientifique…).
Dark Web est une vraie réussite, du pur divertissement à rendre complètement parano et un personnage qui fait une entrée fracassante dans le monde du thriller. On a juste hâte de la retrouver.
Jeunes loups du thriller, vous qui pensez maîtriser l’art de construire un récit dynamique, prenant et surprenant, venez prendre une leçon chez papy Koontz. L’expérience des anciens n’a pas de prix.
PS : le choix du titre français est assez incompréhensible et plutôt trompeur. N’imaginez pas une intrigue qui se déroule complètement sur le web, c’est presque annexe (le titre original est The silent corner).
Sortie : 15 février 2018
Éditeur : L’Archipel
Genre : Thriller
Traduction : Sebastian Danchin
Ce que j’ai particulièrement aimé :
Le retour du grand Koontz !
Le rythme
L’utilisation au mieux de tous les codes du thriller à l’américaine
Le personnage principal
4° de couverture
C’EST URGENT !
Catégories :Littérature
Quand j’étais jeune (hé oui ça date) j’ai lu beaucoup de ses titres dans la collection Terreur, j’avoue que j’étais bien accro. Je le retrouverai donc avec plaisir (et nostalgie) 😉
eh oui, on est des vieux croulants ;-). Il ne fait plus de la terreur maintenant, il a passé l’âge aussi. On est dans le thriller
Hé, les papys, puisque vous êtes croulant et quasi aux portes d’une maison de repos, vous pourrez vous faire du fric puisque c’est Yvan qui a dit que “L’expérience des anciens n’a pas de prix”.
Z’allez être riche, les papys !
http://www.pokerenlignenews.com//wp-content/uploads/2010/10/vieuxr.jpg
Je ne crois pas déjà avoir lu cet auteur, mais celui me tente bien pour commencer éventuellement….;) En tout cas, on sent bien le plaisir des retrouvailles, et j’ai du mal à croire qu’il soit devant Stephen King dans les ventes (C’est possible ça????! mdr)…
C’est noté en tout cas, dans ma Wish, qui est encore plus haute que ma PAL, mais je lui ferai une place de choix s’il arrive en Féérie….;)
Le Koontz de 2018 ne vaut pas celui de l’époque bénie des années 80, mais ce thriller à l’américaine et super bien foutu et très prenant
En voilà un sur lequel je vais me jeter ! Toute mon adolescence, les ai tous dévoré et ils sont là dans ma biblio en place de choix 🙂 🙂
Le Koontz d’aujourd’hui a peu à voir avec celui des années 80 et 90, plus grand public, si ce n’est sa capacité à raconter des histoires et créer des personnages
Ce sera mon premier Dean Koontz ! 😉
Il n’est jamais trop tard 😉
Je suis content d’apprendre que je ne suis pas le seul que son éditeur a renié !
Dans ma pal 🙂
ne le laisse pas s’enterrer 😉
Non, non, promis, je vais le lire en mars
Ah que je suis content de lire que le Koontz tient la forme. J’avai repéré sa sortie et attendais ta chronique pour me lancer.
Même s’il vend plus que le King dans le monde, il est beaucoup plus inégal. Comme beaucoup d’entre vous j’ai lu quasiment toute sa production disponible en France et il a moins de chefs-d’oeuvre à son arc (Chasse à Mort et Les Yeux Foudroyés pour moi) que le King. Ceci n’engage que moi of course ^^
Chouette nouvelle ! Merci Yvan ! Je crois les avoir presque tous les livres de Koontz ; comme King, il a bercé mes années lycée…
Eheh on fait partie du même club 😉
Celui-là j’aimerai bien le lire. Me faut juste trouver le temps !
Je m’y plonge enfin. Après avoir lu ton avis, hâte de le découvrir. 😉
bonne plongée 😉
Je commencerai par celui-là en lisant ta chronique et le mettrai aussi dans ma Wish. J’arriverai ainsi à ta dernière chronique 😀
Bonsoir Yvan. Et voilà, je viens de le commencer. 😉
alors bon début d’aventure ! j’espère que tu apprécieras Jane 😉