Copyright
Après l’étonnant Jeudi noir, il nous revient avec un Carnaval des hyènes tout aussi surprenant. Car ce bouquin ne ressemble à rien de ce que vous avez pu lire par le passé, à tel point qu’on pourrait y accoler un petit « M » comme copyright, pour mentionner le talent unique du bonhomme.
Nerveux, dénonciateur, jubilatoire, ludique. Quatre mots pour décrire un flot de sensations.
Et surprenant, donc.
A l’image de son intro digne d’un film d’action hollywoodien,
A l’image de son histoire qui n’est pas ce dont elle a l’air,
A l’image du style unique de l’auteur qui s’affirme de roman en roman.
Uppercut rock’n’roll
Culte de l’image à travers l’imaginaire d’un Mention devenu imago littéraire.
Le carnaval des hyènes est un uppercut rock’n’roll, une diatribe qui s’attaque au monde de la télé sans pour autant perdre de vue qu’un roman noir se doit de raconter une vraie histoire. Et de ce coté là, l’auteur nous entraîne vraiment vers des contrées insoupçonnées.
Histoire de manipulations (mais qui manipule qui, au juste ?). Peinture extrême d’un petit écran excessif, à l’image de ce que devient notre société. Roman qui fait rimer militant et divertissant. Michaël Mention ose tout (mais pas n’importe quoi) et s’engage sans se prendre trop au sérieux dans ce roman noir si actuel.
Acerbe, fun et intelligent
Critique acerbe, documentée, de nos dérives sociétales et de l’industrie télévisuelle. Récit moderne surtout, bourré de trouvailles et plein humour. Des surprises à tous les niveaux aussi, la fusée à étages décollant vite et fort. Elle prend surtout une (des) trajectoire(s) inattendue(s). Oh que j’aime les auteurs qui ne se complaisent pas dans la facilité !
C’est court (un petit peu trop, même), c’est fun, c’est intelligent. Un nouveau Mention comme une ablution et l’affirmation d’un talent en perpétuelle transformation.
Les hyènes ricanent, le carnaval passe, les écrits de Michaël Mention restent.
Le livre en un mot : funtelligent
Lien vers mon interview de Michaël Mention au sujet de ce roman
Sortie : 08 juillet 2015
Éditeur : Ombres Noires
Genre : Roman noir
Notes (sur 5) :
Profondeur : ♥♥♥♥ 1/2
Dimension de l’intrigue : ♥♥♥♥
Psychologie : ♥♥♥♥
Qualité de l’écriture : ♥♥♥♥ 1/2
Émotion : ♥♥♥♥
Note générale : ♥♥♥♥
4° de couverture
50% mensonge
50% buzz
100% audimat !
Carl Belmeyer est une figure emblématique du paysage audiovisuel français. Présentateur du JT depuis plus de trente ans, il dissimule derrière son sourire une personnalité narcissique. Arrogant et manipulateur, il méprise tout le monde, à commencer par son public qui l’adore. Quand Barbara, une bimbo de l’émission de téléréalité Villa Story, meurt en direct sous les yeux horrifiés des téléspectateurs, le scandale secoue durement la chaîne. Elle doit rapidement redorer son blason et compte bien utiliser l’image charismatique de Belmeyer. Il redevient alors reporter de terrain et part couvrir la guerre civile qui fait rage au Liberia. Le message doit être clair pour l’audience : la chaîne se recentre sur l’essentiel.
Mais rien ne fonctionne comme prévu, et Belmeyer, habitué à rester maître de sa vie, devient tout à coup spectateur contraint.
Catégories :Littérature
Voilà qui est très bien dit !
J’adhère.
tout comme j’ai adhéré à ta très belle chronique Laetitia ! ;-). Merci
Bon et bien ca y est il me le faut de toute urgence!!!!!;)
Je pense que je vais mieux accrocher que pour son précèdent (le foot, ca me passe au dessus)….Et hop, dans ma wish!!!!!;)
hop curieux de ton avis 😉
J’adore , je kiffe , je plussoie cette phrase de conclusion !! Chapeau bas mon frérot 🙂
Tu l’aimes ton Michael Mantion toi. .. 😉
eheh je suis content de moi aussi ;-). Oh que oui je l’aime ce Mention !
Oh je l’aime beaucoup cette chronique au rythme effrénée 🙂
We Rock You !!!
yeah ! 😉
Truc à peine croyable : “Le Carnaval des Hyènes” est (et pour le coup ne sera pas) le titre du roman sur lequel je travaille en ce moment… Plus qu’à trouver autre chose.
Ah oui quel hasard ! Pourtant ce n’est un titre banal
Dans mon cas, ça tomait sous le sens, dans le cas de M; Mention aussi. Mais aucune importance. Juste le hasard qui m’as surpris.
Dès qu’il croise mon chemin je me rue dessus 🙂
C’est mon livre du week end, enfin un de mes livres, alors je te lis après 😉 Promis ! 🙂
tu en lis combien en un WE ?? 😉
Moins que je ne le voudrais.
Tu vois là, au lieu de me baffrer tout le carnaval des hyènes et ben j’ai fait une grosse sieste.
mais de toutes façons je préfère lire la nuit 😉
tu devrais dormir la nuit et on devrait avoir un congé spécial pour rattraper notre retard de lecture
Je dors déjà beaucoup trop ces derniers temps.
Mais pour le congé spécial, je vote pour.
Et pour répondre à ta question initiale, tout dépend du nombre de page des bouquins en question 😉
Me suis ruée dessus (sur le roman, pas sur ce pauvre Michaël) et je suis arrivée à la page 100 à une vitesse pas croyable. Je dévore et je prends mon pied de lire tout bas ce que je pensais tout haut parfois. Putain, on devrait le faire lire à bien des gens !! Tout ceux qui suivent comme un mouton suit le troupeau… Aaaaah, que ça fait du bien des lectures pareilles, c’est jouissif ! Bon, je me calme… 😛
Tu vas être étonnée de la suite du livre 😉
Chuuuut, je veux rien savoir !!! 😀
alors c’est l’histoire d’un…. c’est toi qui m’a tiré dessus ?? 😉
Oui, pardon… le coup est parti tout seul… je jouait avec le canon et boum, ça se décharge tout seul… sur toi qui était là devant !