Gilles Caillot s’est fait un joli nom dans le cercle des amateurs de romans noirs (très noirs), de sensations fortes et d’intrigues éprouvantes.
On ne se lance pas dans la lecture d’un de ses romans sans se préparer à être secoué des nerfs aux pieds.
Voici un entretien avec l’auteur, pour le découvrir un peu mieux. Parler de ses livres, mais pas que… Parler de son futur projet, mais pas que…
Un grand merci à Gilles pour ce très intéressant échange et sa disponibilité.
Question rituelle pour démarrer mes entretiens, peux-tu te définir en trois mots, juste trois ?
Trois ?! C’est court… 😉
Alors, je dirais : créatif, curieux et bosseur.
Tu as un style d’écriture assez caractéristique, comment le définirais-tu ?
Je pense que mon écriture est très visuelle. Les chapitres, assez courts, sont souvent « tournés » caméra au point. Cela donne quelque chose de plutôt vif, sec, sans fioriture et avec beaucoup de dialogues.
Je pense que mon style d’écriture transmet (enfin, je le crois et l’espère) au lecteur, un sentiment d’immersion dans la scène. Oui, un sentiment de la vivre aux côtés des protagonistes.
Peux-tu nous dire quelques mots sur ton projet en cours ?
J’ai plusieurs projets en cours mais un, en particulier, qui est sur le point d’aboutir. Reste à avoir ce petit coup de pouce pour qu’il soit en évidence sur les tables des libraires et le livrer ainsi aux lecteurs.
Ce projet est dans le prolongement de mon exploration de l’âme humaine, dans ses côtés les plus sombres mais aussi les plus simples. La violence du quotidien, l’amour, la haine, la trahison, la vengeance, la douleur, la folie…
J’avais initié ce changement de cap avec L’apparence de la chair. Certes, c’était un thriller mais ce que je voulais faire passer en premier étaient les émotions. Entrer dans la tête d’un personnage. Que le lecteur s’approprie Sylvie Branetti mais aussi se perde, se questionne sur ce qu’il lui arrive. Je crois que j’ai réussi mon coup avec L’apparence de la chair.
Les âmes noires sont encore plus marquantes psychologiquement parlant (enfin, c’est mon sentiment) et au final, le roman est très noir car très émotionnel sur un sujet douloureux.
Pour ce qui est du thème, il est assez simple : Un pédophile récidiviste sorti de prison, un couple de parents (dont le père est légiste), leur fille violée et assassinée…
Une histoire de vengeance et de séquestration. Un questionnement sur ce que nous serions capables de faire si un tel événement nous arrivait.
Alors, un huis clos ? Un livre chargé en émotions ? Oui… Mais… pas seulement. Ce serait mal me connaître. La part thriller avec son lot de rebondissements, un final pour le moins inattendu, vous feront vibrer en compagnie des âmes perdues que sont Valérie et Denis Dufrène.
Avec ce nouveau projet, peut-on parler d’évolution dans ta carrière ?
Evolution : oui et non. Comme je te l’ai dit plus haut, c’est surtout un prolongement de mes envies de sonder l’âme humaine.
Mais cela ne m’empêche pas en parallèle d’écrire d’autres histoires plus « thriller » et effrayantes.
Par contre, il est vrai que je prends beaucoup de plaisir à écrire des choses plus simples (plus éloignées des histoires de tueurs en série) mais tout aussi prenantes.
On verra comment cette « évolution » sera appréciée par mes lecteurs actuels (et les nouveaux !).
Tu me confiais que cette histoire te tenait particulièrement à cœur…
Oui. C’est vrai. J’ai écrit Les âmes noires dans un contexte un peu particulier. Situation familiale difficile (eh oui, la vie d’écrivain n’est pas idyllique) et je pense y avoir mis des doses émotionnelles très fortes. Prêt à vous shooter ? 😉
De fait, ce livre est un concentré de ce que j’ai pu ressentir lorsque je l’ai écrit.
Et puis, l’accouchement a été long. 1 an et demi ! Du jamais vu pour moi… En général, je boucle un livre en 5 ou 6 mois maximum. Mais mon état à l’époque ne le permettait pas.
Quelles sont les difficultés que l’on rencontre dans le cadre de la recherche d’un éditeur ? Penses-tu que le fait d’écrire des livres noirs peut être un frein ?
La recherche d’un partenaire est compliquée. Enfin, tout dépend du niveau auquel on adresse, car trouver un petit éditeur est assez simple par contre, on le sait dès le départ, le livre ne sera pas ou peu diffusé. Les petites structures qui n’ont pas pignon sur rue ont du mal à convaincre les grands diffuseurs et/ou sont assommées par les coûts et puis, ils ne peuvent pas tirer en masse. Donc, dans la plupart des cas, le livre passera inaperçu sauf si le facteur chance est là.
Après, le marché du numérique est en plein boom et ce nouveau mode de diffusion donne plus de chances aux petites structures, voire aux auteurs qui souhaiteraient s’éditer eux mêmes.
Pour ma part, je recherche un éditeur « de plus grande envergure » qui saura placer mes romans et qui aura envie de les défendre. Et là, c’est plus compliqué. D’abord, parce qu’il existe des tas d’auteurs bourrés de talents et puis, il faut que le roman colle parfaitement à ce qu’ils recherchent (pas toujours simple).
Actuellement, le thriller a le vent en poupe. C’est normal. C’est plutôt un genre de littérature qui est agréable à lire et qui génère de la dépendance, car bourré d’adrénaline.
Le noir psychologique est assez apprécié mais peut faire peur car il explore des sentiments forts, aborde des sujets tabous (comme la pédophilie par exemple) et cela peut égratigner certaines maisons trop politiquement correctes.
J’ai la vision totalement opposée. Pour moi, un livre doit bouleverser. Que ce soit dans la force des sentiments ou dans l’horreur.
Sans le support d’une grande maison d’édition, quels sont à ton sens les autres moyens alternatifs de se faire connaître ?
Le mieux reste une grande maison enfin tout dépend si elle défend réellement le livre. Car il vaut mieux une petite maison qui se bat qu’une grosse qui ne fait rien.
L’alternative qui est en train de s’imposer est le numérique, mais j’ai du mal avec ce genre de diffusion. Pour moi, le livre est un objet et doit le rester.
Je n’aime pas lire sur des tablettes. Je passe déjà tout mon temps devant un écran…
Paradoxalement, alors que tu n’es pas signé par une maison d’édition majeure (pour le moment), on sent une véritable passion de ton cercle de lecteurs pour tes romans…
Rien de paradoxal, Yvan 😉
Je pense avoir une signature assez marquée dans le monde du thriller. Mes lecteurs de la première heure sont toujours là et en redemandent. Petit à petit, de nouveaux sont venus étoffer les rangs. Et de même que ceux « du canal historique », après la consommation d’un ou deux titre(s) me sollicitent pour obtenir mes premiers romans qui sont devenus introuvables. Aujourd’hui, mon cercle de lecteur « fans » doit avoisiner les 2 000 ou 3 000 personnes, et mes lecteurs autour de 15 000 à 20 000, ce qui est considérable.
Je me rappelle ce que Franck Thilliez m’avait dit un jour : ce métier est compliqué. Il faut être patient. Remettre son ouvrage sans cesse sur le métier. Prendre des calottes et revenir. Opiniâtreté, le maître mot. Donc, je prends mon mal en patience et même si 100 fois, je me suis dit : stop ! Basta ! Ras le bol, tant de boulot pour que le manuscrit reste dans un tiroir.
Je suis toujours là et de toute façon, je me battrai. Mes lecteurs attendent le prochain avec impatience.
Tu es très proche des lecteurs, est-ce-que c’est important pour toi ?
C’est très important. Vital même.
L’écriture est un plaisir solitaire mais elle est aussi un parfait « isolant sociétal ».
Le partage et le plaisir de partager sont essentiels. Comme tu as pu le constater, je suis donc très présent sur les réseaux sociaux et puis, je me fais un plaisir d’être sur les salons pour matérialiser ces rencontres virtuelles.
(Preuve à l’appui : Quais du Polar 2013, avec Carine du blog Le noir émoi)
Il semble y avoir une vraie solidarité entre auteurs francophones de thrillers, comme une vraie famille…
C’est vrai. Ce n’est peut-être pas l’avis de tout le monde mais moi, je pense avoir trouvé ma place et rencontré de vrais amis.
La liste serait trop longue à énoncer ici mais j’ai la chance de pouvoir entretenir une franche camaraderie voire une amitié profonde avec un grand nombre d’entre eux.
Bien sûr, il y aura toujours quelques « vilains petits canards » trop imbus de leur personne mais ils ne sont pas légions dans cette famille.
Ce blog est fait de mots et de sons. Quelle part prend la musique dans ton processus créatif ?
Une place assez conséquente. J’écoute souvent de la musique quand j’écris. Elle reflète mon état d’âme et souvent le thème du roman.
Ecouter est même un terme assez faible… En fait, je m’en nourris, la dévorant… en boucle.
Pour les âmes noires, c’était Evanescence !
Tu as le choix entre nous donner le mot de la fin ou ton dessert préféré…
Alors ce sera un composé des deux 😉
Pouvoir partir sur une île (flottante) avec deux ou trois camarades de jeu (profiteroles au chocolat) et vivre de Mojito et d’écriture.
On pourrait d’ailleurs, lancer un concours une fois par an. Deux lecteurs seraient sélectionnés chaque année pour venir passer une semaine avec nous.
The Island (en référence au film) ? Non !!! Quoique…Faut bien qu’on recycle nos neurones.
Catégories :Interviews littéraires
7h20 du mat , je suis au taf et avant que les fauves arrivent je prends le temps de démarrer la journée avec une belle interview d’un auteur que je n’ai pas encore lu, mais que je connais pour l’avoir déjà croisé. je ne sais pas s’il est vraiment à part dans le paysage du thriller français, mais en tout les cas c’est une personne fort intéressante. Je le note pour ma prochaine vie !! 😉
Concernant l’homme je suis assez d’accord avec toi 😉
Concernant l’auteur, tu vas avoir une horde de vrais fans qui vont tenter de te convaincre 😉
Ma première expérience avec cet auteur n’avait pas été concluante mais je ne voulais pas rester sur un échec… Sachant qu’il se dirigeait vers plus de psychologie dans ces romans, j’attendais la sortie des Ames noires avec impatience… d’autant plus maintenant que j’ai lu cette superbe interview!!! Merci!!!
À écouter l’auteur, je pense que ce nouveau roman attirera de nouveaux lecteurs !
Ce qu’il avait commencé à faire avec L’apparence de la Chair, non?
oui clairement !
😉
Je fais partie des fans qui attendent avec impatience son prochain titre ! Gilles est un auteur talentueux doublé d’un homme sympathique et attentif à ses lecteurs … Bref je suis fan ! Heu je crois que je l’ai déjà dit … ^_^ Une très belle interview comme à ton habitude Yvan … Bravo ! Merci pour la sympathique surprise de la photo mon cher Yvan ! 😉 Amitiés …
C’est un plaisir de réaliser cette entretien et de l’imager avec votre photo qui résume bien ce que Gilles disait juste au dessus 🙂
Je ne lirai plus tes chroniques, interview ou autre …..
Tu m’incites à lire+ lire+ lire+ mais je n’ai que 2 yeux, un par livre …. 🙂
Aucun de ses titres dans ma T.À L tu auras compris mon désarroi.
Mais tu n’as pas le choix, c’est écrit en tout petit en bas du contrat (moral) que tu as signé en venant ici 🙂
Toujours content de faire découvrir d’autres univers aux lecteurs.
Ah bon t’as que deux yeux ? 🙂
Merci Yvan pour ce très bel interview d’un de nos auteurs préférés.
C’est toujours un réel plaisir de découvrir la face cachée de ces auteurs qui nous donnent toujours autant de plaisir.
Gilles peut être rassuré, son club de fans est là, fidèle à ses côtés et nous attendons “Les âmes noires” avec impatience .;-)
Merci pour lui 🙂
Et à écouter sa présentation du bouquin, je pense qu’il touchera des lecteurs supplémentaires
J’ai découvert Gilles il y a peu et j’ai presque tout lu. Une véritable addiction, un pur plaisir, c’est simple, je suis devenue complètement accro… Vraiment hâte que Les Ames Noires soient édité car il le mérite amplement… J’espère pouvoir participer aux prochains Quais du Polar et peut-être lui faire dédicacer mon exemplaire des Ames Noires ?
Sa proximité avec ses lecteurs, sa bonne humeur, sa gentillesse (et j’en passe) font de Gilles Caillot un homme / auteur qui gagne à être connu !
Merci pour cette interview. Merci Gilles
Tu as parfaitement résumé le sentiment des lecteurs de Gilles et de leur addition 🙂
Oui, espérons qu’il trouvera le bon contrat pour ce roman.
Merci pour ton commentaire !
Un vrai plaisir cet interwiew !!! Je connaissais l’auteur et moins l’homme . Un personnage trés sympathique , authentique et tellement prés de ses lecteurs !
Moi aussi j’attends avec impatience son prochain livre ” Ames Noires ”
Merci à vous deux .
Je suis bien content de faire découvrir l’auteur sous un autre aspect ! C’est ce que j’essaye de faire dans ce genre d’entretien.
Merci à toi pour ton commentaire 🙂
Et ben moi je suis comme la petite souris. Rencontré l’auteur par hasard au détour d’un salon. Il allait au devant de ses lecteurs. Je me suis donc procurée un de ces bouquins, mais je n’ai toujours pas pris le temps de le lire.
Cependant, vous avez bien réussi votre coup là. Vous savez titiller nos envies…Son prochain, les Ames noires, me tente vraiment.
Vous ? J’ai rien fait moi, je suis innocent 😉
Mon âme noire s’envole d’un regard vers la carte magique… parce que maintenant, à cause de toi et de ce super interview, j’ai envie d’acheter les livres de monsieur Caillot ! Ceci est un complot pour me ruiner ou m’écraser sous ma tonne de livres 👿
Yvan, tu es mon désespoir avec toutes tes interviews, critiques et autres… snif Malgré tout, je suis maso puisque je viens te lire avec plaisir, tu es ma tasse de café du soir ! 😉
je prends ça pour un immense compliment même si je déteste le café ;-). Merci !
et, ah oui, j’en ai pas fini avec mes interviews et autres chroniques 😉
Quoi ? Tu détestes le café ? On m’a toujours dit de me méfier des gens qui ne buvaient pas de café… ils avaient raison, tu fais monter ma PAL !
Je boirai du café pour toi et continuerai à me lamenter devant tes super interviews qui ne font que me tenter !
on va faire l’équipe parfaite : tu bois le café, je mange ton chocolat ! Complémentarité
Ok, ça me va… Tu sais où je le cache, mon chocolat ? Non ? Cherche pas, il est dans l’armoire aux bonbons.
Euh… y a un sens caché à ton message ??
Non, pas du tout… je te donne l’emplacement du chocolat, pour ta facilité, pas de sens caché ! Je te jure.
avec toi, je ne sais jamais 😉
Ben pour une fois, que dalle ! Je faisais la fière en commençant mon comm par un “ah, tu sais pas où il est mon chocolat” quand je suis redescendue d’un coup “mince, il est pas caché, mon chocolat…” pourtant, j’en ai déjà planqué dans ma chambre pour pas me le faire piquer ! 😀
Je ne fouille jamais chez les gens, ça ne se fait pas.
Par contre je les torture pour leur faire avouer leur cachette
Enfin un homme bien élevé qui ne fouille pas les placards ! Yvan, tu gagnes à être connu. J’adore torturer les gens aussi, mais pour leur arracher leurs meilleurs livres… ceux qu’ils cachent bien précieusement. 👿
Je suis bien élevé et très gentil… sauf si on tente de s’en prendre à mes livres !!
Ah, toi aussi ? Tu sors les griffes, montres les dents et tu te mets à grogner ? Moi aussi…
ben y a des limites à ne pas dépasser et des choses à respecter 😉
Et les livres, c’est plus que sacré… Je frôle la crise d’hystérie quand je vois mon père tourner les pages d’une de mes bédés par l’intérieur de la page (ce qui l’abîme, merde, on tourne à l’extrémité du coin de la page) et je ne te raconte pas ceux qui mouillent leur doigt pour tourner une page…. 👿
ou crachent dans leurs mains avant 😉
Bon ça va, j’arrive à prêter mes bouquins, mais pas à n’importe qui
Moi de même… week-end campagne, donc, t’étonnes pas si tu me vois pas dans le coin.
Pas su aller sur FB hier, fatiguée et pas en forme ce matin, là, ça va mieux, je vais aller rire sur la nef avant d’aller au dodo.
bonne idée 😉 bon repos ce WE !
Pas vraiment du repos, beaucoup de marche à pied !
tu arrives à faire de la randonnée tout en lisant ? 😉
Pas lu beaucoup, mais j’ai lu durant le petit-déj dimanche et aussi samedi matin, avant de partir, j’arrivais plus à dormir à 5h !
Dès que j’ai 30sec, je lis ! mais jamais en marchant, trop dangereux avec les chiens.
tu n’as qu’à apprendre à lire à tes chiens
Mmmmm, ça va pas être facile… sont un peu fou lorsque je suis dans les parages. Pour eux, je suis Dieu et je vais les promener. Ils n’attendent que ça parce que les promenades avec mon père, c’est banal.
Mais je vais essayer… regarde, le beau livre… NON ! ça ne se mange pas ! Bon, on laisse tomber !
c’était même pas un de tes livres ! Jamais tu ne ferais ça à un de tes livres 😉
Non, j’avoue… c’était un Harlequin que j’avais piqué pour le test… 😀
En complément, avant la sortie des “âmes noires” qui n’a pas encore de date de publication, et pour ceux qui souhaiteraient connaitre mon univers, il est possible de “se faire la main” avec l’apparence de la chair 😉
Merci Gilles pour le message et cette précision qui arrive effectivement bien à propos 😉
Je viens d’avoir des frissons de “Pré- Caillotage” là!! J’adooooooore Gilles d’abord parce que son écriture me plait hypermégafort…son style me comble de sensations à chacune de mes lectures…et ensuite parce Gilles est totalement adorable!! Bon..là…j’ai deux grosses envies…lire son livre et t’offrir un bon verre pour te remercier de cette sulfureuse interview!!
L’auteur me disait hier que c’était sans doute toi qui avait inventé cette expression 🙂 Félicitations, tout le monde l’utilise maintenant !
Tu viens d’en inventer une autre dans ton commentaire sur ma chronique du Legardinier 🙂
Ohhh je suis toute chose là!!! Je pense bien que c’est moi oui!!! Comment?? Gilles parle de moi??? waouhhhhh…je fonds là!!! J’adore inventer des expressions tu sais!!!
oui oui, il t’a cité dans une conversation du groupe Read sur FB, en disant qu’il adore cette expression 😉
Tu l’as marqué durablement et marqué tous ses lecteurs !!! 😉
WAouhhh j’en suis toute fondue dis donc!!!! Je vais finir par penser que je suis une tite Foumette “marquante” hihihihihi!!!!!
tu peux le penser, c’est une évidence !
CA y est je suis toute bleue là!!! Oui les Foumettes ne rougissent pas…elles deviennent bleues ou rose en hiver!!! Un truc de fou!!!! 😉
encore quelques temps et tu vas même rentrer dans le dico avec ton expression 😉
Je l’espère hihihi!!!
“Cailloter” se conjugue à toutes les personnes…. On l’♥ notre Caillot… !
et à tous les temps 😉
je caillotte, tu caillotes, nous caillotons…
je ne souhaite qu’une chose à Gilles, c’est de réussir là où d’autres, peut être moins talentueux que lui, ont réussi.
je reconnais bien là ta sagesse légendaire 😉
oui c’est venu avec l’age 😉
comme quoi, il ne faut pas désespérer 😉