Henri Loevenbruck – Le syndrome Copernic


4° de couverture

Vigo Ravel, 36 ans, souffre du syndrome Copernic : il pense détenir une vérité que le monde refuse, mais dont la portée pourrait bouleverser l’avenir de l’humanité. Diagnostiqué schizophrène et amnésique, il est soigné grâce à son psychiatre et à des médicaments. Mais, un jour, il est sauvé de terribles attentats par les voix dans sa tête qui lui ont dit de fuir…

Mon avis

Loevenbruck s’éloigne ici de sa route habituelle que sont les thrillers ésotériques, pour prendre un chemin de traverse et s’aventurer sur le terrain du thriller conspirationniste.

Roman schizophrénique, comme son personnage principal (ou pas), qui plongera le lecteur dans un univers de paranoïa (ou pas).

Pour un essai, c’est un véritable coup de maître que réalise Loevenbruck ! Sur un terrain, qui pourrait paraître totalement balisé par tant de romans américains avant lui, le français imprime sa patte tout en respectant les codes du genre.

Il mixe parfaitement les ingrédients, le roman flirtant avec la frontière du récit d’anticipation. 

La profondeur du personnage est le véritable plus du récit et son étude psychologique superbement bien menée. Un personnage marquant, plongé dans des évènements forts (ah, la scène d’ouverture !)

Ça ce boit quasiment d’une traite, c’est légèrement euphorisant et ça délivre une belle dose d’adrénaline.

Bref, c’est le pied.

Publication française : 2007

Originalité de l’intrigue : ♥♥♥♥

Profondeur de l’histoire : ♥♥♥♥

Qualité de l’écriture : ♥♥♥♥

Émotion : ♥♥♥♥

Note générale : ♥♥♥♥♥



Catégories :Littérature

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4 réponses

  1. allez hop , je le rajoute dans ma wl ! Comme si j’en avais pas assez …. 🙂

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      Les bonnes choses, il n’y en a jamais assez 😉

  2. Ouep. La vie est trop courte pour lire tous les livres que l’on voudrait !

Rétroliens

  1. Imaginales 2013, 25 mai 2013 – Compte-rendu |

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