Interview – 1 livre en 5 questions : Les fantômes du passé – Gaëlle Perrin-Guillet

1 livre et 5 questions à son auteur, pour lui permettre de présenter son œuvre.

5 réponses pour vous donner envie de vous y plonger.

Gaëlle Perrin-Guillet

Titre : Les fantômes du passé

Éditeur : City

Date de sortie : 22 août 2018

Lien vers ma chronique du roman

Avec ce deuxième épisode dans le Londres victorien, tu sembles vraiment avoir trouvé une atmosphère qui te convient à merveille…

C’est exact. Je m’y sens bien, presque à ma place. Cette ambivalence que l’on rencontre dans le Londres victorien me fascine et est une mine d’or pour un auteur ! Ses bas-fonds, ces quartiers chics et cette société en pleine mutation sont vraiment envoûtants et permettent d’écrire des textes qui ont une réelle atmosphère. Atmosphère que tout le monde connaît par Sherlock Holmes ou Jack l’Éventreur et que j’ai voulu retranscrire à ma sauce.

Ce n’était pas gagné d’avance, je ne connaissais à l’époque que le Londres des films ou des livres. Puis j’ai été sur place. Et ce fut un coup de foudre. Car cette ambiance n’est pas qu’un mythe. Elle existe réellement (et toujours à notre époque). Et donc oui, j’ai trouvé une atmosphère qui me convient à merveille, tant en écriture qu’en lieu où je fonce le week-end dès que possible !

Ton intrigue est passionnante, bien menée, mais on sent surtout ton fort attachement à tes personnages…

C’est vrai que je les aime beaucoup. Henry est un homme perturbé, abîmé par la vie, et ses failles me plaisent beaucoup. Il en fait une force et je l’admire pour ça. Billy, c’est l’enfant qu’on regarde grandir, mûrir et faire des expériences (bonnes ou mauvaises) avec l’angoisse d’une mère. Alice c’est un peu ma perle à moi. Une femme forte, décidée, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds.

Tous ont grandi depuis le premier opus et ce sont un peu comme des amis que j’ai plaisir à retrouver. Ce qui devait n’être qu’un one-shot a fini par être une trilogie. Et j’angoisse déjà à l’idée de les laisser partir !

Ça doit être assez jouissif pour un écrivain d’écrire des scènes décalées du fait des techniques disponibles à l’époque, non ?

C’est là aussi fascinant ! Il faut oublier tout ce que l’on connaît pour repartir à zéro. Et redécouvrir des méthodes que l’on n’utilise plus aujourd’hui. Et surtout, faire très attention à l’anachronisme. Mais il y a un véritable challenge dans cette découverte du passé, celle de comprendre aussi les débuts de la criminologie et de la police scientifique. J’apprends plein de choses et j’adore ça !

Ta volonté est avant tout de divertir et de raconter une histoire, loin de toute surenchère, je me trompe ?

C’est tout à fait ça. J’avais envie d’un texte qui emmène les lecteurs ailleurs, hors des sentiers qu’ils fréquentent habituellement sans pour autant les chambouler. Il y a une trame policière, un regard sur la société de l’époque (que l’on peut retranscrire à la notre, parfois…), mais surtout, je voulais déconnecter les gens de notre quotidien. L’époque victorienne et la ville de Londres m’en ont donné l’occasion. Sans fioritures. Juste une balade dans les ruelles avec Henry et Billy.

Les aventures de tes deux enquêteurs bien particuliers devraient se poursuivre à l’avenir…

Oui, ils reviendront. Je suis d’ailleurs avec eux en ce moment même et il semble qu’ils soient de nouveau confrontés à une enquête qui leur donne du fil à retordre. Il y en a même un qui est en très fâcheuse posture. Je me demande s’il ne va d’ailleurs pas lui arriver de gros problèmes… Mais chut, c’est un secret ! J’espère qu’on en reparlera très vite.



Catégories :Interviews littéraires

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