L’âme d’un roman
Le livre des âmes, deuxième écrit de l’auteur écossais, permet de retrouver l’inspecteur McLean, entouré de ses acolytes / antagonistes. Il faut dire qu’il a du caractère ce flic, comme tout bon écossais. Rassurez-vous, nouveaux lecteurs potentiels, ce deuxième opus peut très bien se lire individuellement.
Même s’il est publié dans la collection thriller de chez Bragelonne, l’histoire navigue ici dans la plus pure tradition anglo-saxonne du polar. Une manière de conter l’intrigue en utilisant les codes intemporels de ce genre littéraire (la couverture le compare à du Ian Rankin).
Les personnages surtout
Mais au diable les catégorisations, l’essentiel est le plaisir, et suivre cet inspecteur en apporte indéniablement. Car l’enquête en question le concerne au premier chef, autant impliqué qu’enquêteur.
Je vous l’ai dit, ce sont les personnages qui mettent de la vie dans ce roman. On aime les suivre tout au long de cette investigation classique mais prenante, et on apprécie de les côtoyer dans leurs quotidiens. Avec comme point d’orgue les relations conflictuelles entre McLean et son supérieur hiérarchique qui donnent lieu à de sacrées prises de bec.
Un polar donc, histoire de tueur en série et de copycat (ou pas…). Un roman qui va rouvrir d’anciennes blessures et en infliger de nouvelles à McLean. Un récit nappé de mystères, à l’ambiance de plus en plus étrange (nous sommes en Écosse tout de même !).
Humain
D’ailleurs, la ville d’Édimbourg est partie prenante du roman, et parfois traitée comme un personnage à part entière. Ce parti pris amplifie encore l’ambiance générale.
Le livre des âmes est un bon divertissement, sombre comme le temps écossais, noir comme peut l’être l’âme humaine, mais profondément humain surtout. Oui le titre de ce roman est décidément bien trouvé. Un bon résumé de ce qui attend le lecteur.
Lien vers ma chronique du premier épisode des aventures de McLean “De mort naturelle”
Sortie : 17 février 2016
Éditeur : Bragelonne
Genre : polar
Traduction : Jean-Claude Mallé
Notes :
Profondeur : 7/10
Dimension de l’histoire : 7/10
Psychologie : 8/10
Qualité de l’écriture : 7/10
Émotions : 7/10
Note générale : 7/10
4° de couverture
Pendant 10 ans à chaque période de Noël, on retrouvait à Edimbourg un nouveau cadavre de jeune femme : nu, la gorge tranchée et complètement nettoyé.
La dernière victime, Kirsty Summer était la fiancée du détective Tony McLean. Mais dans cette affaire, le tueur de Noël commit une erreur qui permit à McLean de mettre un point final à la morbide carrière de ce tueur en série.
Aujourd’hui, 12 ans plus tard, le Tueur de Noël est retrouvé mort, assassiné par un de ses compagnons de cellule.Et au retour des fêtes de fin d’année, un nouveau cadavre est découvert : nu, parfaitement lavé, la gorge tranchée.
A-t-on affaire à un copycat ? McLean s’était-il trompé de coupable 12 ans plus tôt ? Ou y-a-t’il une autre explication plus troublante encore ? McLean doit le découvrir avant que le tueur ne frappe à nouveau.
Catégories :Littérature
En lecture.
Et comme toi je l’aime bien moi l’inspecteur McLean.
Et c’est vraiment sympa de le suivre dans ces enquêtes écossaises.
Merci pour ce beau billet, l’ami Yvan.
James Oswald est un auteur à découvrir assurément. 🙂
En lecture aussi comme quoi je ne suis pas à la bourre 😉
C’est une découverte pour moi. Je ne connais pas cet auteur.
J’aurai le plaisir de le rencontrer au QDP 2016 !
Ca a l’air tres tres sympa 😃
Mais je sens pas le coup de coeur…
Allez encore 2 dans ma liste d’envie…..Allez, on note. mdr.
Diantre (tu vois, pas de gros mots pour te choquer) je n’ai toujours point lu le premier roman de la série ! Je suis à bannir de suite !! 😉
Que tu parles bien le français pour une belge 😉
D’ailleurs, je vais aller mettre une lessive dans la machine à lessiver, essuyer ma vaisselle avec le torchon et me préparer des endives…
Ahah que viennent faire les endives là dedans ??
Rien, c’était juste pour parler ta langue et ne pas causer de chicons, comme chez nous… alors, en France, on demande des endives… tout ces petits mots qui changent lorsque l’on franchit la frontière.
Le plus simple est de ne pas manger ce truc 😉
Chouchou m’en fout partout, du chicon ! Bon, maintenant, ça passe mieux, ils sont moins amers qu’avant… mais il m’en a fait avaler, des chicons, mon petit fripon ! Oui, ça fait tout de suite connotation dégueulasse… mdr
Tu lui diras que je suis allergique si jamais un jour il veut m’en cuisiner 😉
Il est vicieux, mon Chouchou, il t’en fout dedans et il ne te le dis pas ! C’est quand tu as tout mangé et que tu te frottes le ventre qu’il t’annonce que tu viens de bouffer ton légume honni !
Bon, depuis que je vis avec lui, je bouffe des épinards et j’en meurs pas… ça a pas de goût, même !
Il ne me branche pas plus que ça. Pas taper hein! De toute façon je suis tellement à la ramasse que je n’ai pas de regrets 🙁