1 livre et 5 questions à son auteur, pour lui permettre de présenter son œuvre. 5 réponses pour vous donner envie de vous y plonger.
Certains auteurs répondent de manière assez formelle à cet exercice que je leur propose. Les réponses d’Ayerdhal, quant à elles, sont à l’image du bonhomme et de ses livres, un brin décalées.
Merci à lui pour avoir joué avec mes questions 😉
Impossible de classifier ce roman. Comment le décrierais-tu, avec tes propres mots ?
Euh… une ayerdhalerie ?
Même si le personnage principal est un écrivain, Bastards est une histoire de femmes (mais aussi de chats…)
Depuis mon premier roman, j’essaie désespérément d’écrire des histoires de mecs, mais j’échoue à répétition de manière pitoyable, souvent dès les premières lignes.
Pour ce qui est de l’écrivain et des chats, on doit presque pouvoir parler de poncif d’Épinal, non ?
Thriller, fantastique. Action, réflexion. Est-il compliqué de trouver le bon équilibre lors de l’écriture d’un récit aussi foisonnant que Bastards ?
Il y a un quart de siècle, lorsque je débutais en écriture, j’aurais répondu « oui, c’est difficile ». Avec vingt-cinq ans d’expérience, je peux enfin répondre : « oui, c’est difficile ».
La nuance, c’est que, il y a vingt-cinq ans, l’honnêteté aurait voulu que j’ajoute « en plus, je ne sais absolument pas ce que je fais ». Aujourd’hui, la même honnêteté m’oblige à compléter par « mais c’est le job ».
Les thèmes abordés sont très actuels, ancrés dans l’actualité et les nouvelles technologies…
Aussi étrange cela puisse paraître, c’est précisément ce qui fait de moi un écrivain de science-fiction, quel que soit le genre dans lequel j’écris.
À moins que le roman soit aussi ancré dans l’actualité parce que, justement, je suis un écrivain de science-fiction…
Le roman est également une parabole sur la fonction de l’artiste…
Il ne me paraissait pas inutile, à l’heure où les ministères de la culture de nombreux États ne parlent plus que d’industrie culturelle, de rappeler quelques évidences.
L’autre interview de l’auteur (12/03/2014)
Catégories :Interviews littéraires
Voilà qui est bien honnête. Surtout les réponses 2 à 4, on sent qu’il ne va pas les chercher dans la langue de bois. 🙂
Ayerdhal est un honnête homme effectivement ;-). J’aime son coté cash et sa façon de jouer avec les questions et les mots
Il est fort, j’avoue. :;-)
ça m’intrigue, je file voir ta chronique
c’est fait pour 😉
J’ai aimé sa façon de jouer le jeu sans le jouer, j’ai même adoré ça 😉
L’autre interview est du même tonneau
Ahhhh ce mec est excellent…un vrai rebelle…j’adore!!!!!