Son premier roman, Ressacs, publié en janvier 2014, propose une intrigue machiavélique et une qualité narrative étonnante de la part d’une nouvelle plume.
Merci à l’auteur d’être venu échanger sur sa toute nouvelle expérience d’écrivain !
Question rituelle pour démarrer mes entretiens, pouvez-vous vous définir en trois mots, juste trois ?
Passionné. Heureux. Famille.
Qui êtes-vous, David-James Kennedy et quel est le secret de ce patronyme anglo-saxon ?
Je suis marié, deux enfants et j’ai 44 ans. Je suis pharmacien à Villeneuve d’Ascq, près de Lille. Mon arrière grand-père était irlandais, mon grand-père est né à Londres, avant de venir s’installer en France à l’âge de dix ans. La famille n’a plus quitté le nord depuis.
Être adoubé dès son premier roman par Franck Thilliez, est-ce juste un énorme privilège ou cela vous met-il également une pression supplémentaire ?
C’est un cadeau royal, du pur bonheur !
Dans quelles circonstances se lance t-on dans une carrière parallèle d’écrivain, quand on est pharmacien de profession ?
On optimise chaque parcelle de temps disponible, c’est devenu une obsession.
Vous attendiez-vous à signer dès votre premier roman chez un éditeur de la renommée de Fleuve Éditions ?
Absolument pas. Je vis un rêve éveillé. Jamais je ne m’attendais à être aussi entouré, soutenu. Fleuve Editions fait un travail extraordinaire autour de Ressacs.
Le scénario de Ressacs est particulièrement fouillé et complexe. Cette histoire trotte t-elle dans votre esprit depuis longtemps ?
Oui, depuis plus de dix ans. Je n’ai jamais voulu passer à autre chose, je croyais en cette histoire et une petite voix me disait toujours de persévérer, de continuer d’avancer, parce qu’un jour, elle arriverait à maturité.
Merci pour ce magnifique compliment !
Maintenir une tension permanente, tenir le lecteur en apnée, comme vous le dites si joliment, aura été mon principal objectif. Une fois l’intrigue posée, je l’ai relue en boucle. Chaque relecture prenait plusieurs mois au départ, j’enrichissais des scènes, en coupais d’autres, travaillais la chute des chapitres. Puis les relectures se sont faites plus courtes, puis de plus en plus courtes… et un beau jour, je l’ai presque lue d’une traite.
J’ai particulièrement apprécié votre style fluide et qui se met totalement au service de l’histoire. Cela demande t-il un gros travail pour ne pas perdre cet effet ou est-ce naturel chez vous ?
Encore une fois merci, c’est le genre de choses qu’on espère entendre un jour ! Mais non, ce n’est pas naturel, Ressacs m’a beaucoup appris.
La côte atlantique et la mer prennent une place prépondérante dans votre roman…
J’adore toute cette partie de la côte, d’Hendaye à Bayonne. J’y suis allé pour la première fois il y a une vingtaine d’années et ça a été le coup de foudre !
Le littoral est magnifique, l’océan et les vagues, fascinants. Le surf a été une rencontre extraordinaire.
Peut-on espérer vous rencontrer durant des salons et des séances de dédicaces en 2014 ?
Ça se dessine oui. Il y a tout d’abord le magasin Cultura de Villeneuve d’Ascq, le samedi 8 mars après-midi, puis le salon du livre à Paris, le samedi 22 ou le dimanche 23 mars, la date n’est pas encore définie, et le salon du Polar de Lens, le samedi 29 mars. J’ai hâte de vivre ça et de pouvoir discuter avec des lecteurs !
Ce blog est fait de mots et de sons. La musique prend-elle une part dans votre processus créatif ?
La musique joue un rôle majeur dans un film à suspense, c’est elle qui imprime le rythme, qui déclenche l’action, augmente l’angoisse, enrichit le mystère… C’est en ces termes que la musique a aidé mon processus créatif.
Je pensais souvent à la musique de Basic Instinct quand le rythme s’accélérait, ça levait les blocages. Ou à des chansons plus romantiques pour les scènes sentimentales.
Le tout greffé sur la bande son de Ressacs : l’atlantique.
Vous avez le choix entre nous donner le mot de la fin ou votre dessert préféré…
N’étant pas très « sucré », je vous remercierais simplement et sincèrement d’être autant « entré » dans Ressacs, par votre chronique et par cette interview.
C’est une belle récompense.
Merci Yvan.
Catégories :Interviews littéraires
Et allez, la première, une fois de plus ! 😀 Bon, ce titre, je l’avais déjà noté, à cause de Cricri le petit lutin de FB, tu en as ajouté une couche, une surcouche et hop, je le veux, je le veux !!! Rhââ. Faut juste que je me trouve du temps pour le lire, et là, personne peut m’aider (bien que Pierre de Black Novel m’ait conseillé de ne dormir que 4h au lieu de 8, ce qui me ferait gagner 4h de lecture en plus) 😉
Un bel interview, Yvan, et encore mieux de la part de l’auteur qui montre qu’on doit aller au bout de ses rêves… Félicitations à lui pour le roman et à toi pour les questions.
oui c’est un bel exemple de rêve exhaussé effectivement 😉
Tant mieux pour ceux à qui ça arrive 😉 Dommage que tous les “bons” auteurs n’aient pas cette chance. Combien de super récit rate-t-on de ces auteurs qui n’ont pas la chance d’être édités ?? 🙁
Merci pour cette belle interview, je ne connaissais pas cet auteur qui plus est est juste à quelques kilomètres de chez moi.
Grâce à ton interview, je sais ou je serais le 8 mars 🙂
Je file voir ton avis 🙂
chouette ! bonne rencontre 😉
Juste au moment où je viens de publier ma chronique, j’ai découvert ton interview. Belle complémentarité pour un ouvrage que je recommande.
Amitiés
Je viens d’ajouter ton interview à ma critique.
merci 😉
Et je viens d’ajouter le lien vers ta chronique sous la mienne ;-). C’est toujours bien d’avoir plusieurs avis !
Waouhhh!! Il est absolument adorable ce mec!!! Je n’en reviens pas…quelle gentillesse!!!! Quelle humilité…j’adore!!!! Merci pour cette belle découverte Tonton Divan!!!!
Arrête de faire croire à tout le monde que je suis ton tonton 😉
Je sais que tu as adoré ce roman, donc c’est un plaisir ! 😉
D’accord Papy!!! ahahahahhaha
sacrée gamine va ! 😉
😛 Suis pas une gamine monsieur…je viens d’avoir 41 ans moi!!!!ahahahah
tonton est plus vieux, gamine 😉
Merci Yvan, c’est ça ! ^^
😉
Ce que j’aime c’est cette singularité de parcours. Passer de pharmacien à écrivain, voilà qui est peu banal mais qui donne espoir à bon nombre de personnes à mon avis. Après le rêve américain, le rêve chti ? 🙂 🙂 🙂
Un sacré vivier de bons écrivain chez les chtis 😉
Et puis, un bon livre sa soigne le moral non ? Donc ce n’est pas si éloigné du métier de pharmacien 😉
Superbe interview. Modestie, sincérité et un parcours qui ne peut me laisser insensible !
Merci à Yvan et à l’auteur. Ma prochaine lecture, assurément !
Merci pour ton message François !
C’est toujours très agréable d’avoir un commentaire d’un auteur parlant d’un autre auteur 😉
Au plaisir de se recroiser par ici et impatient de suivre la suite de ta carrière d’écrivain. Je comprends en effet que ce parcours te parle en tant que jeune auteur
Beaucoup de sobriété et de simplicité chez cet auteur, j’apprécie! J’avais déjà noté le titre, donc pas de changement de cap, mais disons… qu’il va remonter dans l’ordre des priorités! 😉
tu as bien résumé l’intervention de l’auteur 😉
😀