Même s’il navigue toujours dans l’univers des serial killers, « Apnée noire » est sensiblement différent de vos précédents romans, dans le ton et dans la forme. Était-ce une volonté de départ ?
Côté violence, je ne voulais pas faire de surenchère, d’autant que la méthode du tueur ne s’y prêtait pas cette fois.
Après mon diptyque, c’était le moment de tout changer ! Les personnages, le style narratif, le ton des échanges… Comme pour une recette, il y a des tas de façons de mélanger les ingrédients pour obtenir un plat.
D’ailleurs, pour mon quatrième roman en cours d’écriture, ça sera encore le cas.
Cette fois-ci le thème du serial killer est abordé d’un point de vue diamétralement différent…
Pour Apnée noire, l’intrigue repose moins sur ce qui se passe dans la tête du tueur, bien qu’il soit toujours présent et proche, que sur l’enquête elle-même et l’interaction entre les caractères diamétralement opposés de mes deux enquêteurs.
Pour le tueur intime, le lecteur était aux côtés de Will dès le départ. Dans Apnée noire, le tueur recherché a déjà été exécuté pour de précédents crimes.
Le point commun avec les précédents romans est cette attention toute particulière portée à la psychologie des personnages…
Je pense que plus un personnage est fouillé, plus il est proche de nous. Il souffre, vit, pleure, se relève comme n’importe lequel d’entre nous.
Cette dimension psychologique est primordiale quand je lis un livre et à fortiori quand j’en écris un.
L’action se déroule aux États-Unis et le tout est tellement crédible qu’on en oublie vite que c’est l’œuvre d’une auteure française. Comment avez-vous procédé pour que le tout sonne si juste ?
Internet constitue un outil de recherche formidable. Une fois que j’ai choisi Columbia, j’ai répertorié les lieux en fonction des habitudes de mes personnages, de la configuration des appartements pour satisfaire mon tueur, de la proximité du Jaco’s pour l’appartement de Vince, des trajets à effectuer, de l’action d’une scène en particulier…
Le roman est dense (380 pages, sans sauts de chapitres) et est pourtant proposé en format semi-poche à un prix particulièrement attractif (13,90 €). Pourquoi ce choix ?
Il s’agit d’un choix éditorial intelligent. Le Toucan s’inscrit dans notre temps, une époque où le livre est un luxe pour beaucoup. Avec ce prix, le livre reste accessible, il n’y a pas de frein à l’achat comme pour un livre à 25 €.
Il s’agit d’une adaptation aux réalités du marché et à la situation économique.
Catégories :Interviews littéraires
Vivement le suivant!!!! Comment vais-je faire pour attendre????
Tu arrête de sauter sur place, sinon tu vas faire un trou au sol et te retrouver en Chine 😉
Quoi??? Tu veux dire que la Chine est en-dessous de moi!!!! waouh….contente de cette nouvelle donc!!!! ahahahahaha
c’est une approximation, tu vas peut être tomber en Mongolie 😉
la patience ma Foumette, une qualité extraordinaire et indispensable pour être heureux !
quel drôle de mot 😉
une piscine qui ouvre en nocturne bien sûr !
commentaire qui n’est pas à sa place ! c’est pour vous faire travailler les neurones et lire plus loin 😉
attends, je vais mettre des flèches pour que les gens suivent ton raisonnement 😉
c’est là ………que je dois faire mon commentaire sur la piscine qui ouvre en nocturne ! c’est que dans l’eau noire je vois trouble !
😉 sacrée Titi !
Vas-y, enfonce le clou !!! 😀
Bel interview, une fois de plus 😉
Tu as la tête dure, je dois taper fort 😉
Sûr qu’elle est dure, ma tête, j’ai pas encore réussi à la casser ! Pourtant, je lui ai fait prendre quelques coups, souvent… 🙁 La pauvre.
Tête en béton de mon papa, sans doute 😉
faut arrêter de tomber de cheval, fait un peu attention à toi 😉
Parfois c’est le cheval qui tombe et qui m’entraine… 🙁 Plus toutes les conneries qu’on fait quand on est jeune et qu’on se croit immortel !
tu n’as pas honte d’accuser ce pauvre cheval qui ne peut pas venir se défendre ici 🙂
hii-hii !
Si, elle peut se défendre, mais elle a beaucoup de mal à s’asseoir devant le PC et à taper sur les touches avec ses sabots 😉
il te reste à inventer un clavier pour cheval avec de grosses touches. Un créneau à prendre ? 😉
Je planche dessus !! Mince, est-ce qu’elle sait lire, la bique ???
Des fois que l’on aurait pas compris, hein? Sans rire, ça donne encore plus envie de découvrir “Apnée noire”… Reste à savoir dans quel délai… C’est là la question….
ah bon, tu avais déjà compris ? 😉
m’enfin !!!!
j’adore cette nana 🙂 Même si ses bouquins n’étaient pas si bon, je crois que je les achèterais rien que pour elle. Bon ok, j’abuse et j’exagère….;)
Encore une auteure que je découvre.
Je suis déjà conquise d’avance… Je démarre ma découverte de l’auteur avec Le tueur intime et au bout de 100 pages, je ne peux déjà plus en décrocher… Hâte d’arriver en apnée… 😉
j’attends ton avis avec grande impatience, même si je l’ai lu, ton ressenti m’intéresse beaucoup
Dans pas longtemps… je suis accro! 😉
j’ai le tueur intime qui est à côté de moi (sur l’étagère du milieu), je le tiens à l’oeil …. Et l’apnée, j’attends cet été, à la piscine c’est mieux que dans le bac à douche
pas bête ça ! tu es d’une logique implacable 😉