Imaginales 2013, 25 mai 2013 – Compte-rendu

Un monde singulier, peuplé d’étranges créatures multicolores. Certaines, toutes de noir vêtues et qu’on ne croise habituellement que durant la nuit, et qui pourtant déambulent ici en plein jour. Certains hommes sortis tout droit d’une faille temporelle. Des auteurs aussi, beaucoup d’auteurs.

Et puis il y a les visiteurs, nombreux, souriants (un bonjour au passage aux contacts FB rencontrés IRL).

Le Dieu Soleil, en ce samedi 25 mai 2013, avait décidé d’être facétieux, présent, tout en jouant à cache-cache et nous envoyant des rayons qui ne réchauffent pas. Sacré farceur.

Le Dieu des Flots avait également décidé de se faire remarquer, la montée des eaux léchant les abords de la grande tente abritant toute cette faune bigarrée.

Deuxième visite du festival me concernant, après celle en 2012, on devient vite accro aux Imaginales.

Le plateau d’auteurs est, comme toujours, impressionnant : de jeunes auteurs et de vieux briscards, de la littérature jeunesse, jeunes adultes, adulte, SF, fantasy, bit-lit, fantastique… et même thriller dans certains recoins.

En voici mon petit compte-rendu perso, au gré des belles rencontres du jour.

Honneur pour commencer au Sire, rien de plus normal. Sire Cédric est un sacré personnage, attachant, d’une incroyable gentillesse et d’une totale disponibilité (même à 10 heures le matin).

Un bien bel échange, le deuxième en quelques mois, après celui des Quais du Polar de Lyon en mars. Quel plaisir de parler de ses romans, de l’ambiance du festival, de son plaisir d’être ici, toujours avec le sourire. Un grand merci pour avoir accepté mes petites demandes personnelles avec bienveillance.

C’est simple : ce mec est un type bien.

Deuxième rencontre importante, celle de Stéphane Beauverger. Je n’avais rien à lui faire signer cette année, ayant déjà eu droit à l’ensemble des dédicaces l’an dernier.

Impossible cependant de ne pas aller le saluer et lui (re)dire à quel point je suis en admiration béate devant son roman « Le Déchronologue », simplement l’un des quelques romans que j’emmènerais sur une ile déserte.

Son nouveau roman devait voir le jour l’an prochain.

Ma chronique du Déchrolologue

Pierre Bordage ensuite, pas juste un écrivain, une véritable icône de la SF (je suis certain qu’il détesterait ce mot le concernant), un touche-à-tout de génie (SF, fantasy, romans post-apocalyptiques, romans jeunesse intelligents…).

Je suis toujours un peu intimidé lorsque je croise ce grand Monsieur, tant certains de ses romans m’ont marqué à vie (principalement sa trilogie des prophéties).

Deux nouveautés devraient apparaitre d’ici l’automne, dont un roman assez éloigné de son univers SF habituel (un conte philosophique) et un feuilleton numérique pour cet été (3 épisodes/semaine). Son projet de roman de voyage dans le temps, débuté l’an dernier, est pour le moment en stand-by.

Mes chroniques des trois romans de la trilogie des prophéties :

Ma chronique de L’évangile du serpent

Ma chronique de L’ange de l’abîme

Ma chronique des Chemins de Damas

Stéphane Gérard, auteur d’un premier roman « Thalamus », plutôt remarqué. Son roman est à la frontière de ce qui est habituellement proposé par le festival, même si on peut parler de thriller d’anticipation.

L’auteur est présent tout simplement parce que son roman a réellement enthousiasmé les organisateurs du festival.

Belle rencontre (et pas que par solidarité alsacienne).

Je me plongerai dans son roman avec un réel grand intérêt.

Jean-Michel Truong, n’est pas un auteur prolifique mais néanmoins à lire. (son dernier roman de SF date de 2003). Oui, encore un alsacien d’origine, mais qui passe dorénavant le plus clair de son temps à Pekin.

Un Monsieur passionnant, à l’image de son dernier roman en date « Eternity Express » tout bonnement visionnaire.

Ma chronique d’Eternity Express

Henri Loevenbruck, autre immense écrivain, touchant avec bonheur à de nombreux styles.

Une rencontre, toute en simplicité, tutoiement de mise, un auteur décontracté qui a bien du mérite pour ces dédicaces (sa série feuilleton Serum ayant rencontré un grand succès, il se retrouve à signer des autographes pour l’ensemble des tomes de la série, ou comment multiplier les signatures par 6 !).

J’aurais pu lui faire dédicacer « L’apothicaire », mais j’ai une tendresse toute particulière pour « Le syndrome Copernic », qui est, pour moi, un modèle dans le genre du thriller. Il m’a confié que ce roman était l’un de ses deux préférés, me confiant dans quelles conditions particulières personnelles ce roman avait été écrit.

Ma chronique du Syndrome Copernic

Je suis friand de romans post-apocalyptiques. L’an dernier Jean-Marc Ligny a publié ce que je considère tout simplement comme un chef d’œuvre du genre : « Exodes ».

Impossible pour moi de ne pas lui faire part de mon admiration pour ce roman visionnaire, partant des problèmes de dérèglements climatiques pour nous plonger dans un monde violent et voué à sa perte.

Il m’a confié avoir mis ses tripes dans ce roman et travailler sur un prochain roman, étape supplémentaire vers un monde où l’homme a perdu sa place de dominant par sa faute.

J’en ai profité pour lui acheter son énorme pavé « Aqua », sorte de roman précurseur d’ « Exodes ».

Ma chronique d’Exodes

Fabrice Colin pour terminer. Je suis amateur de ses récents thrillers, me rester à me plonger dans ses autres univers liés à l’imaginaire. Je commencerai par un roman post-apocalyptique (on ne se refait pas) : « La fin du monde » (j’adore sa dédicace, au passage ;-)).

Ma moitié et moi sommes des assidus de son blog. Il y promettait un bonbon en forme de crocodile, c’est donc la première chose que nous lui avons demandée en arrivant ;-). C’est bien, voilà un auteur qui tient parole.

Nous avons eu le plaisir de partager le déjeuner avec lui et d’autres de ses lecteurs (déjeuner organisé par le festival). Un très chouette moment de convivialité, à parler de ses romans, de ce qui a influencé ses histoires, de son métier d’auteur, de l’évolution de sa carrière, mais aussi de tout et de rien. Juste un chouette déjeuner et de passionnants échanges. Un grand merci à l’auteur pour sa disponibilité et sa simplicité.

Ma chronique de Blue Jay Way

Ma chronique de Ta mort sera la mienne

Ma récente interview du 10 mai 2013 avec l’auteur

La seule déception de la journée : ne pas avoir réussi à croiser Ayerdhal (et ce n’est pas faute d’avoir essayé).

Au final, une journée superbe, malgré les caprices de Râ (l’an dernier, lors des précédents Imaginales, ce fût la canicule). Tiripeme curicaueri (Dieu de la pluie chez les Purépechas) a bien essayé de prendre l’ascendant, mais a été vite chassé par Eole.

Un festival attachant, qui a gardé son humanité. See you next year.



Catégories :Dédicaces, Littérature

Tags:,

8 réponses

  1. Hé, hé, encore des tas de livres gribouillés par tes auteurs préférés ! Super. Dommage que je ne puisse pas avoir une dédicace de Conan Doyle !

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      Ben il était présent au salon l’ami Doyle mais je n’ai pas pu l’approcher, j’avais le chien des Baskerville aux fesses ;-).
      J’ai été très raisonnable cette année, trop de choses à lire en attente.

      • Raiso quoi ?? Ce mot ne fait pas partie de mon vocabulaire et je vais le prouver avec mes derniers achats en bouquinerie…

        le toutou n’avait pas mangé à sa faim… *rires* vérifie qu’il en te manque aucun morceau de tibias ou de mollet.

        • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

          Raisonnable ! C’est un mot qu’on met en pratique une ou deux fois par an, pour faire genre.
          Rassure toi je suis entier, du moins physiquement 🙂

          • Ah bon ? (voix de la marionnette de Roselyne Bachelot)

            Ouf, j’ai eu un peu peur que je sois la seule à ne pas l’être, raisonnable.

            Ta femme appréciera sans doute que tu sois entier…

  2. Waouh que de belles rencontres!!!!!! Trop contente pour toi!!!!

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      Merci 😉 très chouette moment, en effet

  3. Merci pour ce compte rendu qui donne furieusement envie d’y être l’année prochaine.

Laisser un commentaire Annuler la réponse.

%%footer%%