James Lovegrove – Days


4° de couverture

En ce 18 octobre 1988, Jeff Winston se trouve dans son bureau new-yorkais, et écoute sa femme lui répéter au téléphone : “Il nous faut, il nous faut…” Il leur faudrait, bien sûr, un enfant, une maison plus confortable. Mais surtout parler. A coeur ouvert.

Sur ce, Jeff meurt d’une crise cardiaque. Il se réveille en 1963, à l’âge de dix-huit ans, dans son ancienne chambre d’université. Va-t-il connaître le même avenir ? Non, car ses souvenirs sont intacts. Il sait qui va gagner le prochain Derby, et ce qu’il en sera d’IBM et d’Apple… De quoi devenir l’homme le plus puissant du monde, jusqu’à… sa deuxième mort, et qu’une troisième, puis une quatrième vie commencent…

Mon avis

Écrit en 1997, mais publié seulement en 2005 en France, le thème de ce roman est toujours brulant d’actualité et sa relative ancienneté ne doit surtout pas freiner le lecteur potentiel.

Sorte de “1984” version consumériste, une critique de la société de consommation à outrance poussée jusqu’à l’absurde. Une version effrayante, tout en restant accessible, de ce que pourrait devenir très vite l’être humain ; humain incapable de se défaire de ses pulsions de consommation et devenu totalement prisonnier.

Le propos est fort, l’histoire lente mais ludique, l’univers crédible et intemporel, le style à la fois moderne et délicieusement suranné.

Une expérience différente de lecture, qui n’en met pas plein la vue et qui fait réfléchir.

Lovegrove est un réel conteur des temps modernes.

Publication française : 2005

Originalité de l’intrigue : ♥♥♥♥

Profondeur de l’histoire : ♥♥♥♥

Qualité de l’écriture : ♥♥♥♥

Émotion : ♥♥♥♥

Note générale : ♥♥♥



Catégories :Littérature

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