Tuer n’est pas un jeu, Alice aurait dû le savoir. Surtout un député. En tout cas, Fred se retrouvait aujourd’hui dans la peau d’un assassin, par la faute de sa vieille copine Alice. Quoi faire quand on ne sait rien faire ?
Fuir avec elle à bord de La Poubelle, à fond la caisse, jusqu’à ce que le moteur explose ? Partir en cavale, à vélo ? Jouer le jeu, le sien, même s’il a l’air sinistre ? Ce que Fred ne savait pas, c’est que le frère de cette excellente copine hébergeait des terroristes basques et que le flic le plus mal noté de l’hémisphère nord les pourchasserait, jusqu’à la mort visiblement.
Alors quoi ? Se rendre ? Ah ! Ça non : plutôt crever !
Mon avis
Loin des périples dépaysants de ses autres romans, voici un voyage dans les terres bretonnes, hommage à Godard (c’est l’auteur qui le dit), écrit en 2002.
Un polar plus franchouillard, bancal et décousu, mais qui vaut surtout pour la plume de Férey.
Un voyage tantôt ironique, désabusé, amer et poétique. Une poésie du désespoir, des bons mots qui illuminent la noirceur de leur signification.
L’auteur le dit lui même sur son blog, le roman n’est pas tout à fait maîtrisé. Il n’empêche, la petite musique qui sonne tout au long de cette histoire attire suffisamment l’attention.
Férey est conforme à lui même, loin du bien-pensant : plutôt crever !
Publication française : 2006
Originalité de l’intrigue : ♥♥♥
Profondeur de l’histoire : ♥♥♥
Qualité de l’écriture : ♥♥♥♥
Émotion : ♥♥♥
Note générale : ♥♥♥
Catégories :Littérature
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