La chambre des merveilles a été la première étincelle. Elle a allumé un feu passionnel aussi soudain que vivace, qui a touché au cœur des lecteurs dans le monde entier. C’est exceptionnel pour un premier roman français. Le deuxième, La vie qui m’attendait, a été, pour moi, encore plus fort, brûlant d’émotions.
Feel-good engagé à suspense
Le troisième roman de Julien Sandrel est tout aussi étonnant et réussi. Trois mots pour définir cette histoire : un feel-good engagé à suspense. Autant dire, que ce livre à tout pour attiser l’intérêt dès les premières pages et vous enflammer.
L’écrivain a su trouver son style dès son premier texte. On retrouve des thématiques récurrentes, mais il arrive à chaque fois à les développer au sein d’un récit singulier. Les mêmes valeurs humaines qui lui sont chères, intégrées à une histoire rythmée, des sentiments vrais, et cette fois-ci un fond solidaire.
Notre société se déshumanise, la planète se meurt, les profits des puissants s’envolent. Il faut trouver sa place dans ce monde. Hors de question de vous dévoiler une once de l’intrigue, formidable et réellement impliquante.
La famille
Les personnages d’abord, plusieurs générations. La famille, un des liens entre les romans de Sandrel. Des attaches fortes, les liens du sang comptent dans ses livres. Et pourtant, la jeune héroïne, Phoenix 23 ans accompagnée de son jeune frère, vouent une haine mâtinée de tristesse envers leur père disparu en raison de sa trahison. Un sentiment fort qui va évoluer par la grâce d’une histoire qui recèle nombre de surprises.
La fraîcheur de la jeunesse, ses doutes aussi. Et la quête de la vérité. Mais pas seulement, puisqu’il y a également cette grand-mère très attachante qui n’a pas la langue dans sa poche. Le drame qui les réunit les rend d’autant plus séduisants. L’auteur a un talent fou pour créer des personnages qui touchent le lecteur.
Changer le cours de sa vie
A nouveau, il est question de changer le cours de sa vie. Comme la mère du premier roman, comme la femme du second, comme la jeune fille de celui-ci. Des personnages qui se retrouvent dans l’obligation de se regarder en face, d’examiner leurs vies et de faire un choix. Pour sortir du train-train et donner du sens à leurs existences.
Le tout est conté avec un don singulier pour faire passer les émotions, une sensibilité émouvante.
Julien Sandrel est unique par sa façon de faire passer de belles émotions. « Les étincelles » est un roman touchant, prenant, un étonnant feel-good engagé à suspense.
Lien vers mon interview de Julien Sandrel au sujet de “Les étincelles”
Yvan Fauth
Date de sortie : 26 février 2020
Éditeur : Calmann-Lévy
Genre : Feel-good engagé à suspense
4° de couverture
LES GRANDS EMBRASEMENTS NAISSENT DE PETITES ÉTINCELLES
La jeune Phoenix, 23 ans, a le goût de la provocation, des rêves bien enfouis, et une faille terrible : il y a trois ans, son père, un scientifique, s’est tué dans un accident de voiture en allant rejoindre une autre femme que sa mère.
Depuis, Phoenix le déteste. À cause de lui, elle a abandonné études et passions et enchaîne les petits boulots. Mais un jour, dans un carton qui dort à la cave, elle découvre la preuve que son père se sentait en danger. Ainsi qu’un appel à l’aide énigmatique, écrit dans une langue étrangère.
Et si elle s’était trompée ? Et si… la mort de son père n’avait pas été un accident ?
Aidée de son jeune frère, un surdoué à l’humour bien ancré, Phoenix se lance à la recherche de la vérité. Mais que pourront-ils, tout seuls, face à un mensonge qui empoisonne le monde ?
Catégories :Littérature
Bon, ce n’est pas le premier avis élogieux que je lis sur le blogosphère…Il faudrait que j’aille le feuilleter pour savoir s’il me toucherait autant . En tout cas, merci pour cette présentation qui me donne sujet à réflexion !😉
ce livre fait du bien, essaye
Avec les étincelles, ça me donne envie de hurler :
♫ Il suffira d’une étincelle,
D’un rien, d’un geste ♪
♪ Allumer le feu
Allumer le feu ♪
Et faire danser les diables et les dieux ♫
Là, je sens que je vais être blacklistée de ton blog ! PTDR
Tu es déjà blacklistée, il n’y a que moi qui voit tes commentaires 😉
Super, comme ça il n’y a que toi qui entend ma magnifique voix chantant du Johnny, pour ton plus grand malheur auditif 😆
C’est mon côté égoïste 😁
Tu connais mon bel organe de chant…. mdr