1 livre et 5 questions à son auteur, pour lui permettre de présenter son œuvre.
5 réponses pour vous donner envie de vous y plonger.
Elsa Roch
Titre : Ce qui se dit la nuit
Sortie : 08 février 2017
Éditeur : Calmann-Lévy
Lien vers ma chronique du roman
Pourquoi ce choix de placer votre intrigue policière dans cette région rurale, loin du tumulte de la capitale ?
Le commissaire Marsac devait partir se ressourcer loin de Paris… le choix de ce village perdu s’est alors naturellement imposé, notamment à cause de Manon, que je ne voyais pas évoluer en milieu urbain.
Manon est une femme de terre, la nature fait partie intégrante de son être. Déjà enfermée en elle-même, je ne la visualisais pas, en plus, privée d’espace…
Et puis cela changeait des serials killers urbains !
L’ambiance de votre polar est pesante, entre superstitions et secrets…
Effectivement l’ambiance est pesante, et c’est le revers de la médaille d’une vie à la campagne ! Vous jouissez d’espace, certes, voire d’un sentiment de liberté, et en même temps l’anonymat est impossible…
Loin du cliché, une réalité. Ici comme ailleurs les gens croient se connaître et il n’en est rien… L’Autre est un mystère, partout.
C’est votre parcours professionnel qui vous a donné l’envie de mettre en scène certains de vos personnages (comme cette jeune fille « différente » et cette psy qui a le même prénom que vous) ?
J’ignore à quel point ma formation de psy intervient dans mon écriture. C’est sans doute un outil pour appréhender le monde et mettre en valeur des personnages qui me tiennent à cœur, comme Manon, Elsa ou Marianne qui a vécu le pire et finira par se laisser emporter par les ravages de la rumeur…
En tout cas c’est sûrement elle qui me donne cette envie d’explorer, à chaque fois, une faille. Cette fois-ci, c’était la notion de perte surtout qui m’était chère, de la plus infime (perte d’une illusion par exemple), aux plus douloureuses (perte d’un être cher, perte d’identité…)… Dans ce roman, tout s’ancre autour de la perte.
J’ai senti que vous avez porté un soin tout particulier à la psychologie des personnages et à leurs échanges…
J’espère bien avoir soigné la psychologie de mes personnages et de leurs échanges ! Comment sinon s’attacher à eux, vibrer avec eux ?
Avoir envie de les retrouver ? Parce que j’espère bien que le lecteur aura cette envie là !
Je crois bien que nous retrouverons certains protagonistes dans le futur…
Oui, vous avez raison. J’ai envie de poursuivre avec le commissaire Marsac, d’avoir un héros récurrent.
En tant que lectrice j’adore ça, par exemple chez Lehane ou Vargas. Il va aussi être celui par qui toutes les explorations me seront possibles, un vecteur en quelque sorte !
Lors du prochain opus, nous retrouverons également d’autres personnages déjà présents dans Ce qui se dit la nuit, mais chut, dans une ambiance totalement différente, avec une nouvelle faille de l’être humain à mettre en lumière… et, je le souhaite, à nouveau du plaisir à la clé pour le lecteur !
Photo : Pascale Lourmand
Catégories :Interviews littéraires
Encore plus envie de le lire!!!!;)
C’est que l’auteure a bien fait son. Job 😉
tu me dis quand tu le commence 😉
bein bein encore plus envie de le lire 🙂
j’ai hâte de la rencontrer à Lyon ! Et de lui prendre son livre 😉
Ça ne va pas être possible, Stef… Tu ne peux pas lui prendre, il faudra le payer 😉
Discrètement …tu fais diversion :p
Je suis incorruptible et trop honnête
M’enfin …Pour moi 😉
Même pas 😉
Voilà qui est pour moi !
Mais je le lirai après avoir lu le livre ! 😉