Conte
Ce récit sous forme de conte, nous plonge dans une atmosphère pesante, sorte d’univers des mille et une nuits qui aurait sombré dans le chaos.
On y retrouve la patte et les thématiques chères à l’auteur, avec une nature qui se révolte suite à l’intervention humaine et une société en totale déliquescence. La plupart de la population y est plongée dans une pauvreté extrême, poussée à l’exode et endure un pouvoir totalitaire qui écrase les survivants.
Comme toujours avec l’auteur, l’histoire peut se lire à plusieurs niveaux. Le conte tout d’abord, très bien écrit, mélange d’exotisme et de drame. Avec toujours ce talent de l’auteur qui joue à l’alchimiste avec les mots. A ce titre, le binôme qu’il forme avec sa traductrice attitrée fonctionne à merveille, Sara Doke réalisant comme à son habitude un admirable boulot.
Double lecture
L’alchimiste de Khaim parle d’obsession, d’amour, de témérité. Le récit pose ensuite de vraies questions sur les notions de responsabilité individuelle et collective, sur la vision à court terme des puissants mais aussi des plus pauvres, sur l’impact des découvertes technologiques et l’utilisation que l’on en fait…
Des thématiques qui donnent une vraie dimension à cette histoire de Fantasy et prouvent bien qu’on peut allier vrai divertissement et réflexion, même avec un texte court.
Cette novella est proposée par l’excellent éditeur Au Diable Vauvert, en papier et au format poche pour 7 euros ou à 0,99 euros en numérique. Il serait donc dommage de se priver de ce court mais intense moment de lecture.
Sortie : 04 septembre 2014
Éditeur : Au Diable Vauvert
Notes (sur 5) :
Originalité de l’intrigue : ♥♥♥♥
Profondeur de l’histoire : ♥♥♥♥
Psychologie des personnages : ♥♥♥♥
Qualité de l’écriture : ♥♥♥♥ 1/2
Émotion : ♥♥♥♥
Note générale : ♥♥♥♥
4° de couverture
À Khaim, pour chaque sort lancé, des ronciers vénéneux et indestructibles envahissent le monde. L’usage de la magie est un crime puni de mort mais pourtant, lentement et sûrement, les ronces dévorent tout.
Après y avoir consumé ses biens, sa vie et sa famille, un alchimiste trouve enfin la formule pour les détruire. Croyant fortune faite, il va trouver le maître de la cité…
Catégories :Littérature
Je ne suis pas féru de SF tu le sais, mais la chronique que tu en fais me donne bien envie de tenter l’essai. Et s’il est transformé, tu en seras le premier averti!
Bonne journée l’ami… 🙂
ca me tente bien…..;)Encore………..
Celui là, je crois que je vais me le faire, d’autant que maintenant, j’ai une liseuse, mais chute…;)
Et puis j’aime énormément cet éditeur, alors…
Merci pour ce retour de lecture cher ami 😉
moi aussi je les adore Au diable Vauvert 😉
Tu viendras me raconter
Serait ce par celui là que je devrais apprivoiser cet auteur? 🙂
Pourquoi pas 😉 Facile et rapide à lire
Ah tiens de la fantasy qui ne s’étale pas sur 2854 tomes de 7692 pages chacun !
Je me note ça sur mes tablettes pour ma prochaine visite chez Numilog…
ahah oui ça change
Un récit bref, tu peux y aller
Je sais pas, je me tâte, c’est pas poli, je sais, mais je pense que je vais passer mon tour ! Trop à lire !!!!!
Pareil que Dame Belette 😉
tu te tâtes aussi ?? Rhôôô, cochonne ! 😀