Depuis la disparition de son fils, le couple de Robert Stern, célèbre avocat berlinois, a volé en éclats. Un soir de pluie, l’une de ses anciennes maîtresses lui donne rendez-vous dans une friche industrielle désaffectée, à l’écart de la ville.
Elle est accompagnée de Simon, 10 ans, atteint d’une tumeur au cerveau et, surtout, convaincu d’avoir été un assassin dans une vie antérieure Impensable ! Et pourtant, sur les indications du jeune garçon, Robert le cadavre d’un homme que Simon prétend avoir assassiné quinze ans plus tôt à coups de hache.
Quelques jours plus tard, Robert reçoit un étrange coup de fil. Une voix masquée lui annonce que l’enfant qu’il croyait avoir perdu dix ans plus tôt est en réalité bien vivant. Cependant, pour le retrouver, il va devoir d’abord découvrir qui a commis les meurtres dont s’accuse Simon.
Mon avis
Fitzek est un funambule.
Son art est dangereux, car écrire un thriller psychologique avec pour objectif de secouer le lecteur dans tous les sens et de lui proposer un rebondissement à chaque fin des (courts) chapitres est plutôt casse gueule.
Son premier roman, “Thérapie”, m’avait bluffé, le second, “Ne les crois pas”, était d’une efficacité diabolique.
A mon sens, sur celui-là, le funambule est tombé de haut et il s’est pris les pieds dans le tapis en se réceptionnant.
Je n’ai rien trouvé de crédible dans cette histoire bien poussive, du début à la fin.
Bien loin de ses deux précédents romans, beaucoup de rebondissements font pchitt, les personnages sont bien fades et même l’écriture, habituellement si fluide, s’essouffle le plus souvent.
Il me semble que Fitzek devrait faire attention, la frontière entre le thriller psychologique et le roman de gare est ténue.
Grosse déception.
Publication française : 2010
Originalité de l’intrigue : ♥♥♥
Profondeur de l’histoire : ♥♥
Qualité de l’écriture : ♥♥♥
Émotion : ♥♥
Note générale : ♥♥
Catégories :Littérature
Entièrement d’accord! J’ai découvert cet auteur l’année dernière au Salon du livre et ce roman ne m’a guère laissé de souvenir impérissable… Dommage car cela m’a bloqué pour ses autres oeuvres.
Avec lui, j’ai un peu l’impression du pétard mouillé, j’ai lu “thérapie” avec une jubilation immense, le suivant était pas mal et ensuite plouf…
je vais tenter Thérapie quand même