Il était temps. La rencontre fut prenante et émouvante, stimulante et divertissante.
Soigné
A la différence de nombre de ses romans, La jeune fille et la nuit se déroule en France, du coté d’Antibes, lieux où l’écrivain a passé son enfance. Autant dire que les descriptions de l’environnement sonnent juste et contribuent fortement à l’imprégnation de l’histoire.
Une intrigue qui semble construite de manière classique, avec l’alternance entre deux époques, mais qui se révèle d’une grande richesse, petit à petit.
Des rebondissements totalement inattendus (et pourtant j’ai lu pléthore de romans à suspense et il n’est plus si facile de me surprendre). Ces coups de théâtre sont amenés avec subtilité, sans trop forcer le trait.
Des personnages forts, complexes, avec leurs parts d’ombre, où l’inhumanité côtoie l’humanité la plus poignante. Des êtres de papier et de mots qui prennent vite vie et qu’on apprécie suivre.
Une écriture soignée, expressive qui a terminé de me convaincre.
Nostalgique et universel
Le récit aurait pu se dérouler sur un campus universitaire américain, il en a les ingrédients. Pourtant, le fait de l’avoir situé dans le sud de la France contribue à l’attachement qu’on peut ressentir, si tant est qu’on aime ce genre de roman à suspense mené avec finesse et une sorte de généreuse douceur (malgré les événements très sombres).
Je suis de la génération pour laquelle ce livre a de quoi me parler tout particulièrement, avec une ambiance un brin nostalgique lors des passages se déroulant dans les années 90 (même si le personnage principal est plutôt du genre asocial et n’aime pas regarder en arrière).
L’amour, l’amitié. Des thématiques universelles et inépuisables que Guillaume Musso arrive à mener avec brio au sein de cette intrigue assez épatante et profondément touchante.
Une âme
Ce livre a une âme, c’est en tout cas ce que j’ai ressenti tout au long de ces 420 pages qui se lisent sans relâche. Même si c’est une fiction, j’ai cru ressentir que l’écrivain y avait mis beaucoup de lui. Et puis, ce thème sous-jacent de la malédiction des gentils me parle. Si je conclus en disant que la littérature est omniprésente tout au long du récit, j’achève de vous détailler les arguments qui ont fait que cette lecture fut belle et qu’elle n’est que le début d’un chemin commun.
La jeune fille et le nuit a touché une corde sensible en moi, en m’offrant un formidable divertissement, bourré de surprises et de passion. Guillaume Musso a l’art de manier les émotions vraies et de construire une intrigue surprenante et crédible. Pour un premier contact, j’ai été assez bluffé à la fois par ce mélange de simplicité, d’ambition et de sincérité à travers cette histoire à mettre entre toutes les mains.
Sortie : 24 avril 2018
Éditeur : Calmann-Lévy
Genre : Suspense
Ce que j’ai particulièrement aimé :
L’atmosphère
Les surprises de l’intrigue
Le soin apporté à la narration
4° de couverture
Un campus prestigieux figé sous la neige
Trois amis liés par un secret tragique
Une jeune fille emportée par la nuit
Côte d’Azur – Hiver 1992
Une nuit glaciale, alors que le campus de son lycée est paralysé par une tempête de neige, Vinca Rockwell, 19 ans, l’une des plus brillantes élèves de classes prépas, s’enfuit avec son professeur de philo avec qui elle entretenait une relation secrète. Pour la jeune fille, « l’amour est tout ou il n’est rien ».
Personne ne la reverra jamais.
Côte d’Azur – Printemps 2017
Autrefois inséparables, Fanny, Thomas et Maxime – les meilleurs amis de Vinca – ne se sont plus parlé depuis la fin de leurs études. Ils se retrouvent lors d’une réunion d’anciens élèves. Vingt-cinq ans plus tôt, dans des circonstances terribles, ils ont tous les trois commis un meurtre et emmuré le cadavre dans le gymnase du
lycée. Celui que l’on doit entièrement détruire aujourd’hui pour construire un autre bâtiment.
Dès lors, plus rien ne s’oppose à ce qu’éclate la vérité.
Dérangeante
Douloureuse
Démoniaque…
Catégories :Littérature
Sur mon chevet depuis quelques semaines (un cadeau d’une amie)… Comme toi, je n’ai jamais lu Guillaume Musso et après cette superbe chronique qui a suscité ma curiosité, je sens que de belles heures m’attendent… Merci Yvan et bon dimanche ! 😉
Il ne faut pas se fier à certains esprits chagrins, pour moi la découverte est belle, j’espère pour toi aussi
Bonjour
Il est là pret à etre lu ..
J’aime bien la plume de Monsieur Musso ..
Bonne journée
tu nous diras alors 😉
Je n’en ai lu qu’un mais qui globalement reprend les mêmes ingrédients et ça peut faire du bien entre deux lectures très sombres…
Hehe la chronique tant attendue! Eh ben je me laisserais tenter! Et cette malédiction des gentils m’intéresse particulièrement! Bises cher Yvan
J’attendais cette chronique Yvan! Et je peux écrire qu’elle est top! 😉
En tout cas c’est mon sincère ressenti à une belle lecture 😉
Fichtre diantre, mon poto a lu un Musso ! Et en plus il a aimé ça 🙂
ahah t’as vu ! ;-). Et sacrément aimé, en plus
L’a
L’an prochain tu nous fais un Marc Lévy 😀 On va te laisser le temps…
ahah va savoir 😉
Bon, il se pourrait bien que tu me convaincs de m’y remettre tiens! J’ai délaissé un peu cet auteur ces derniers temps, mais pourquoi pas , tenter la lecture de celui ci….;)
Faudrait que je m’y mette !!!
J’étais curieuse de connaitre ton premier avis sur ta première lecture de cet auteur !
Ben comme tu vois c’est très positif 😉
Mais je n’avais pas vraiment de doute en fait !
J’ai adoré ce roman! Quelle belle critique!
Merci ! Oui, j’ai beaucoup aimé, j’ai voulu le dire d’autant plus que c’était (étonnement) mon premier Musso