Le style « Colize »
Un titre qui siffle, une couverture qui évoque la vitesse. Chapitres courts, phrases concises, contenu à l’image du contenant. Mais toujours (j’insiste sur le toujours) avec un soin particulier apporté à l’écriture. Pas besoin d’en faire des tonnes pour être efficace et utiliser la langue à bon escient.
Le style Colize se reconnaît autant dans la forme que dans le fond. Le coté pince-sans-rire omniprésent et assez irrésistible, des personnages qui semblent antipathiques au premier abord mais qui sont bien plus profonds qu’ils n’y paraissent, et une histoire qui prend toujours une tournure inattendue.
Au-delà de la surface
L’auteur aime voir au-delà de la surface des gens, des choses et des événements. Il aime gratter le vernis et passer outre les apparences. Mais il le fait petit à petit, insidieusement.
Zanzara en est une nouvelle preuve. Ça commence comme un bolide, avec ce personnage de journaliste qui aime vivre vite et dont chaque minute doit pulser. Un train de vie qui serait asphyxiant pour nombre d’entre nous. L’adrénaline comme moteur.
Le genre de « héros » qu’on a envie de baffer parfois, mais qui (comme souvent chez l’écrivain belge) cache des failles et un passé qui explique son comportement. De quoi toucher le lecteur. Rien n’est jamais gratuit avec Paul Colize. Tout s’explique et tout se paye.
Peinture de notre temps
Zanzara est un portrait intéressant du journalisme version XXIème siècle. L’auteur s’est minutieusement documenté et a côtoyé nombre de journalistes du quotidien d’information belge Le Soir. On ne fait rien à la légère chez Colize, mais on le fait toujours avec une certaine légèreté.
Le roman est une peinture de notre temps, écrit comme l’époque, à 100 à l’heure avec un style qui colle à merveille avec la jeunesse des protagonistes.
Zanzara est un vrai divertissement, mais il n’est pas que ça. Une fois de plus (la Colize Touch), le virage pris par le récit se révèle pour le moins surprenant. L’actualité récente s’insinue dans l’intrigue et là on ne rigole plus…
Ce rythme et ces tournants incessants font de Zanzara un roman difficile à lâcher. Le genre de lecture qu’on lit facilement d’une traite. Jusqu’à la toute fin, une fois de plus surprenante.
Sortie : 09 mars 2017
Éditeur : Fleuve Editions
Genre : Thriller
Ce que j’ai particulièrement aimé :
Le style, alerte
L’humour pince-sans-rire
La construction colizienne
4° de couverture
Fred, 28 ans, est journaliste. Membre d’une team de jeunes pigistes web, il rêve de gloire et de signer un article papier qui fera date.
La nuit venue, Fred mène une double, voire une triple vie.
Avant tout, il aime une femme mariée. Une liaison passionnelle, mais sans espoir. Ensuite, il aime le risque, les paris et l’adrénaline. Fred se sent vivre quand il flirte avec les limites.
Ces savants cloisonnements vont voler en éclats le jour où il reçoit un coup de fil à la rédaction. Rendez-vous lui est donné le lendemain pour recueillir des révélations fracassantes.
Arrivé sur les lieux, Fred va faire une rencontre qui le poussera à enquêter sur un fait divers apparemment anodin. Son obstination va provoquer une réaction en chaîne, jusqu’au final, inattendu et époustouflant.
Catégories :Littérature
Ça va bien me plaire encore, fidèle je suis à mes Chouchous ❤
Tu ne seras pas déçue alors
Cela me donne envie de découvrir cet auteur.
C’est une bonne occasion 😉
Pas encore lu mais j’ai beaucoup entendu parler de ses livres. Merci pour ta chronique ! 😉
Il mérite ton attention 😉
Il faut lire Paul Collize. peut-être, Claude, commence avec Back Up ! 🙂
Je vais faire ça, merci 😀
De rien, avec plaisir 😉
Dans ma liste à surveiller… et à acheter quand la carte bleue aura refroidie 😉
elle va se déformer si tu la laisse trop refroidir, ce n’est pas bon 😉
Allez je me le note!!!Toujours pas lu cet auteur, mais celui ci il m’a l’air bien dynamique, j’aimerai bien me lancer!!!!;) Merci pour ce beau ressenti!!!!;)
Faut lire Colize, il le faut (surtout Back Up et Un long moment de silence)
Rhô, pas encore eu le temps de lire “concerto à 4 mains” !! J’ai honte, mais honte !
Tu es une belge indigne !
Ça se savait déjà… 😉
Tu sais que j’adore Colize, je ne raterai pas plus celui là que les autres ☺
Tout pareil que Nath, bientôt en lecture ! 😉
Et l’humour de Paul, moi je ne résiste pas !
comment résister ? (sauf à ne pas avoir d’humour)
Et oui comment résister au grand Paul
On peut pas… Il est trop grand 😉
Grand par son talent aussi !