« L’art » du braquage
Le voici donc qui vient nous narrer l’histoire de plusieurs personnes, aux profils bien différents ; une colizion collusion d’individualités au service d’un même objectif : aller toujours plus loin dans « l’art » du braquage (sans violence inutile).
Ils font ainsi preuve de toujours plus d’inventivité et de technique pour arriver à leurs fins (et il en faut de la technique pour arriver à faire entrer en colizion un fourgon blindé avec… je ne vous en dis pas davantage…).
Jamais les choses à moitié
Quand Colize se lance dans un sujet, il ne fait jamais les choses à moitié. Inspiré en partie de personnages réels qu’il a rencontrés, il a développé une intrigue sacrément intelligente, entre passé et présent. Une manière de comprendre le mécanisme qui fait devenir braqueur et l’engrenage qui l’explique.
A la différence de certains, je n’ai jamais été fasciné par ces voleurs à grande échelle, plus attirés par le frisson que par l’argent en lui-même. Je n’ai pas changé de sentiment, il n’empêche que suivre de près le montage d’un casse d’envergure est passionnant.
Manière personnelle
Surtout lorsque c’est Paul Colize qui s’y colle. Avec sa manière si personnelle de raconter des histoires. Un ton unique, précis, une certaine distanciation pour mieux mettre en avant les caractères de chacun.
On sent qu’il a fait un gros travail de recherches sur le sujet. Concernant les casses en eux-mêmes, et leurs protagonistes (sans parler de la peinture acerbe et sans concession du milieu carcéral belge actuel).
Sans voix
Colize, en parfait mélomane, écrit sa partition avec rigueur, sans fioriture inutile, avec un art consommé de la précision. Et le titre du roman, Concerto pour 4 mains, ne doit rien au hasard. L’auteur, une fois de plus, nous laisse sans voix avec un final inattendu et sincèrement touchant.
Ce nouveau roman, même s’il n’a peut être pas toute la puissance d’un Back up ou d’Un long moment de silence, prouve qu’il faut définitivement compter sur Paul Colize. Un auteur avec sa propre voix, qui ne cesse de se renouveler.
Sortie : 08 octobre 2015
Éditeur : Fleuve Editions
Genre : Roman noir
Lien vers l’interview de Paul Colize au sujet de ce roman
Notes :
Profondeur : 8/10
Dimension de l’histoire : 7/10
Psychologie : 8/10
Qualité de l’écriture : 8/10
Émotions : 7/10
Note générale : 7,5/10
4° de couverture
Un convoi transportant plusieurs millions en diamants est attaqué près de Bruxelles. Un plan efficace, un travail de pro. Pas d’indices
D’un côté Jean Villemont, avocat pénaliste amoureux des sommets et sa consoeur Leila Naciri. De l’autre, Franck Jammet, braqueur virtuose et sa compagne Julie Narmon, aussi discrète qu’efficace.
Entre eux, un homme et une affaire. Ou se trouvait Franck Jammet la nuit du 18 au 19 février 2013 ? Pourquoi Jean Villemont ne se contente-t-il pas de la version officielle ? Qui a réalisé le casse du siècle ?
Catégories :Littérature
Je l’ai dans ma PAL en double exemplaire grâce à la conférence et vais le lire fortissimo à deux mains 😉
Eheh avec deux yeux aussi ?
Ca pas toujours 😉
Je me disais aussi (vaut mieux en rire, allez je vais dormir sur mes deux oreilles)
Hahaha comme tu dis 😉
Pauvre de nous 😝
“colizion” PTDR ! J’ai noté ce roman de mon compatriote et moi, j’ai souvent été fascinée par les grands et beaux casses, ceux sans casse pour les vies humaines, ceux qui braquent les grands, les puissants… il y a de l’art dedans, et de la réflexion parce que ça demande plus d’intelligence et d’art que d’arracher le sac d’une p’tite vieille.
Bon, je le lirai avec mes deux mains et mes deux yeux. Le tout assise sur mon seul et unique *** !
ahah t’es con ;-). Ben y a pas à dire ce livre est fait pour toi alors, si ce sujet t’intéresse
Heu, en Belgique, on féminise le mot et ça devient “t’es conne”… parce que je veux bien être conne, mais je serai jamais con, puisque je suis une femme 😛
Oui, je pense que le livre est fait pour moi 😉
tu as des preuves de ce que tu avances ?
Pour la féminisation de mot ou pour le fait que je sois une femme ?? Dois-je me promener à poils la prochaine fois ? PTDR
Tu te promènes où tu veux 😉
C’est vrai ça !
Je sais pas pourquoi, mais moi, je passe….Mais vos comm’ sont toujours aussi hilarants!!!!;)
Tu passes ? Un tour de passe passe ? Jeu de mains…
mdr!!!
Je ne passerai sûrement pas à côté de celui là 🙂
Tu verras qu’il est encore très différent des précédents
ça m’en a tout l’air
je l’ai dans ma pile !! celui là je vais le lire et ce sera ENFIN mon premier Colize que je lirai ! tin, attendre 48 berges pour être dépucelé dis dont tu le crois ? 🙂 🙂
Tu crois que ça va faire mal ?
T’es revenu entier du salin, c’est bien 😉
Je vais le lire dans une semaine 🙂
j’ai hâte de le découvrir 🙂
bonne lecture alors 😉
Merci 🙂
Haha, j’ai toujours eu un faible pour les braqueurs surtout ceux qui soigne leur art.
Alors ce Colize, il est fait pour moi.
Et tant pis si c’est pas son tout meilleur, c’est du Colize et ça me va 😉 🙂
Je viens juste de finir le roman que j’ai trouvé très bien écrit. J’ai une petite question, selon toi Jean se suicide à la fin?
chuuuut malheureux !! tu en dis trop pour ceux qui n’ont pas lu ! ;-). Pour la réponse, je pense que chacun doit trouver la sienne
Je t’avoue être tombé des nues quand je suis tombée sur cette fin. Il fallait que je te pose la question. Je ne sais toujours pas si c’est une fin extraordinaire où on me laisse présager la fin où si l’auteur n’a pas voulu prendre partie. Qu’en penses-tu?
Connaissant l’auteur, c’est un sacré malin, qui adore jouer avec ses lecteurs 😉
et il ni aura pas de suite en plus donc on ne pourra pas savoir…. Merci à toi 🙂
Les fin des romans de Colize sont toujours étonnantes
ce qui me perturbe c’est de ne pas savoir, je me suis attachée aux personnages…. un peu frustrant quand même 🙂