Poilar
Let me introduce you Agatha Crispies. Lieutenant de police à New York (pas la grande ville, mais le trou du c… de l’Amérique dans le Colorado). Agatha est noire (ce qui détonne fortement dans ce patelin), énorme (puisque nourrie presque exclusivement aux donuts au chocolat) et a des méthodes plutôt particulières.
Elle tente de suivre les préceptes du manuel officiel du bon flic, mais a tendance à les interpréter de façon assez personnelle. Ça permet à son inventeur (du personnage, pas du manuel) de nous en apprendre de belles sur les méthodes théoriques policières.
Au sommet de sa forme drolatique
Romain Puértolas, c’est une cartouche par phrase (on ne dit pas « balle », vous n’avez qu’à lire le livre pour savoir pourquoi). Lire Tout un été sans Facebook, c’est très vite se retrouver menotté par l’humour décalé de l’auteur, au point de ne plus pouvoir s’en détacher.
Puértolas se permet tout, y compris les idées les plus folles. Sa fantaisie est sa signature propre. Chacun de ses romans est un feu d’artifice de bons mots et de passages drolatiques. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est toujours au sommet de sa forme avec ce nouveau roman. Je ne suis pas loin de penser que c’est son meilleur délire à ce jour.
Et vous ne savez pas la meilleure ? Il y a même une histoire derrière cette folie de passages cocasses. Et puis du fond aussi, comme avec son précédent roman. Cette parodie de notre monde lui permet de placer des passages aussi drôles que bien sentis sur le racisme ambiant ou encore le principe de tolérance.
Amour (vache)
Et sur la littérature aussi… Parce que son personnage principal est une passionnée des livres (même si elle a une manière assez personnelle de les conserver. La littérature ça (se) déchire). Romain Puértolas en profite pour clamer son amour de toute la littérature, classique ou moderne (((même si parfois c’est de l’amour vache (un rapport avec le fakir Ajatasharu Lavash ?) (c’est compliqué toutes ces parenthèses))).
Cette nouvelle extravagance est une réussite totale, un polar comme celui-ci vous n’en avez jamais lu. Un livre certifié à 99,99 % sans internet, mais avec plein de calories qui font du bien au moral. Juste irrésistible !
Lien vers l’interview de Romain Puértolas au sujet de “Tout un été sans Facebook”
Sortie : 04 mai 2017
Éditeur : Le Dilettante
Genre : Drôle de polar
Ce que j’ai particulièrement aimé :
Le concept
L’humour si personnel et si irrésistible
Les messages dans le délire
Les personnages
4° de couverture
Mutée disciplinairement à New York, Colorado, un petit village du fin fond de l’Amérique, raciste, sans couverture mobile et où il ne se passe jamais rien, la lieutenant de police de couleur noire, à forte corpulence, Agatha Crispies a trouvé un échappatoire à son désœuvrement dans l’animation d’un club de lecture au sein du commissariat. Mais alors qu’elle désespérait de pouvoir un jour enquêter à nouveau sur un meurtre autre que celui d’un écureuil, une série d’effroyables assassinats et disparitions viennent (enfin) troubler la tranquillité des lieux, mettant à l’épreuve ses connaissances littéraires.
Puértolas signe un drôle de thriller loufoque, un poilar !
Catégories :Littérature
Bref, on se pisse dessus de rire ? 😆 Comme d’habitude avec lui 😉
Je pourrais faire tout un été sans FB, je fais bien mes màj une fois par mois chez FB…
Slips de rechange indispensables 😉
Vais le découvrir bientôt, grâce à ma copinette ❤️
Je me suis tellement régalée avec Que revive l’empereur que je ne passera pas à côté de celui là !
Juste irrésistible 😉
Et hop un de plus dans la wishlist.
J’ai aimé le fakir et la petite fille… en plus je suis loin d’être accro à FB
Tu n’avais même pas lu son meilleur à ce jour (le Napoléon), et comme celui-ci est encore meilleur, je trouve 😉
Alors celui-ci je vais pas le louper !
Un poilar par Romain Puértolas c’est immanquable.
Comme je suis contente que cet auteur soit venu vers mon genre de prédilection !
Maintenant je n’ai pus d’excuse pour ne pas le lire ! hihi
Je ne connais pas du tout l’auteur, mais pas sûre d’aimer le style, car ce que tu en dis ne me parle pas.