1 livre et 5 questions à son auteur, pour lui permettre de présenter son œuvre
5 réponses pour vous donner envie de vous y plonger
Laurent Philipparie
Titre : Lectio Letalis
Éditeur : Belfond
Sortie : 17 janvier 2019
Lien vers ma chronique du roman
Ce livre est un magnifique exemple qui prouve qu’un écrivain / membre des forces de l’ordre peut proposer autre chose qu’une classique enquête policière…
Absolument, et d’autres l’ont démontré avant moi. Un flic-écrivain, ce n’est pas seulement quelqu’un qui connait l’univers policier et vit des choses extrêmes. C’est un esprit qui travaille à la manifestation de la vérité, au dénouement des intrigues… Alors forcément cela vous prédispose à imaginer des choses qui vont au-delà d’une procédure judiciaire. Après cela dépend des choix de l’auteur. Dans mon premier roman « Ne regarde pas l’ombre », les réalités de mon métier étaient une véritable obsession. Dans « le Lectio Letalis », j’ai voulu plus m’évader de ma profession que m’en inspirer.
D’où t’es venue cette idée d’intrigue un peu folle ?
Je trouve l’air de la communication dangereuse. On ne devrait plus se poser la question « que veut-on me dire ? », mais plutôt « que veut-on me faire penser ? » Je voulais absolument aborder ce sujet dans un thriller. Et puis, j’avais une somme d’envies à organiser dans cette histoire : l’utilisation des rapaces, le personnage d’Anna Jeanson, le commissariat de banlieue, la rave party… Je crois beaucoup aux défis que l’on se lance dès l’écriture.
Mais tu as pris grand soin pour que cette intrigue tienne vraiment la route…
C’est difficile d’être réaliste avec l’univers policier et pas avec les autres thèmes. On ne peut pas pousser un seul curseur. Alors j’ai contacté des spécialistes et me suis plongé dans leurs domaines : fauconnerie, hypnothérapeute, nageur de combat, chorégraphe, historien… C’est à partir de leurs connaissances que j’ai pu construire une intrigue crédible.
Tu sembles avoir voulu également soigner le rythme de l’intrigue…
C’est d’abord un gout personnel. En tant que lecteur je m’ennuie très vite… Ensuite, j’exerce toujours et mon quotidien de policier est particulièrement cadencé. J’imagine que c’est cette même énergie que je restitue dans mes romans.
En fait, cette histoire est un peu une métaphore du pouvoir de la littérature…
Mon cher Yvan, tu as tout compris. J’ai la passion du livre. Cet objet unique est capable de captiver, de couper du monde, de faire vibrer, réfléchir… Certains ouvrages ont infléchi l’humanité dans le meilleur comme dans le pire… J’ai adoré m’interroger sur le pouvoir du livre. La réflexion est allée loin. Dés la deuxième page du Lectio Letalis, un assistant d’édition se suicide… Le début de mon roman était fait pour attirer l’attention d’un éditeur professionnel. Cela a fonctionné et marqué le début d’une belle aventure, ponctuée de formidables rencontres.
Catégories :Interviews littéraires
Je ne lis pas de suite l’interview parce que je suis en plein dedans! Mais une chose est certaine, je me régale!
Il y a beaucoup de chose mises en oeuvre, c’est sûrement un livre passionnant!
La couverture est vraiment belle !
oui elle est exceptionnelle !