Minutieux et crédible
Loin des clichés, loin des effets excessifs de certains romans sur ce thème, Cécile Cabanac signe un premier polar totalement crédible.
Son métier de journaliste explique sans doute beaucoup des qualités de cet excellent roman. Elle a, en autre, réalisé plusieurs numéros de « Faites entrer l’accusé ».
Des poignards dans les sourires est un vrai polar, dont l’enquête très minutieuse s’inspire de ce qui pourrait être un fait divers. Consciencieusement, l’auteure développe son intrigue autour de la descente aux enfers d’une famille qui semblait bien sous tous rapports.
Sonne juste
Voilà un premier roman réussi, par cette volonté de réalisme mais aussi par la belle caractérisation des personnages.
On y rencontre des femmes de caractère, des flics loin de l’image du super héros ou de la caricature du dépressif alcoolique. Des protagonistes qui sonnent juste, qui pourraient exister, auxquels on s’attache.
Et puis il y a l’ambiance. Celle de l’Auvergne, loin de la capitale. Celle de la classe moyenne. Et le choix de placer l’enquête dans les années 2000, avec pour conséquence de devoir utiliser des méthodes où la technologie n’a encore que peu de place.
Relations humaines complexes
Qui dit polar, dit investigation prenante et suspects à foison. C’est le cas ici. C’est aussi l’occasion de dépeindre des relations humaines complexes, et de mettre dans le jeu des policiers qui font face à leurs doutes. De la belle ouvrage.
Si vous cherchez un bon polar, intelligemment construit, réaliste et sans surenchère, Des poignards dans les sourires est fait pour vous. Cécile Cabanac trouve sa voix, dès son premier roman. Et je suis certain que vous vous demandez ce qui se cache derrière ce titre de livre.
Lien vers l’interview de Cécile Cabanac au sujet de ce roman
Sortie : 07 février 2019
Éditeur : Fleuve Editions
Genre : Polar
Ce que j’ai particulièrement aimé :
Le coté réaliste et minutieux de l’intrigue
La galerie de personnages crédibles
Des personnages de flics qu’on a envie de retrouver par la suite
4° de couverture
Catherine Renon n’a plus vu son mari François depuis des jours et ne semble pas s’en émouvoir. Dans ce coin d’Auvergne où les rumeurs blessent et tuent, pas question de prêter le flanc à la calomnie. Et surtout pas à sa belle-mère, veuve solitaire qui voue à son fils un culte tout en démesure.
Virginie Sevran et Pierre Biolet, du SRPJ de Clermont-Ferrand, ont été appelés pour constater la présence d’un corps démembré et en partie brûlé au Col des Goules.
C’est la première enquête de Virginie depuis qu’elle a quitté le 36, quai des Orfèvres pour la province, à la stupéfaction de ses proches. Quant à Pierre, il observe sa nouvelle coéquipière d’un oeil à la fois bienveillant et inquiet. Qu’est-elle venue chercher ?
Quand l’enquête met un nom sur ce corps, celui de François Renon, les questions les plus folles surgissent, avec une seule certitude : tous les meurtriers possibles de ce fils de bonne famille sont autant de facettes d’une victime annoncée.
Catégories :Littérature
Les grands esprits se rencontrent Yvan 😉
Je souris dans mon coin !
ahah, synchronisme 😉
A la minute près !!! Tu avoueras que c’est comique !
Bon j’y retourne, Cécile m’attend
oui c’est drôle !
Bah voilà maintenant je note 😂🤣🤩🤩 merci!!
Bah voilà 😉
Merci yvan 🤩 c est mon banquier qui va me dire que ce n est peut être pas une bonne idée de te suivre 😂🤣
Les livres sont un investissement pour le moral, aucun banquier ne peut être contre ça 😉
Ah oui je valide!! Qu il soit d accord ou pas je m en fiche de toute façon 🤫
Hehe ! Yvan, les premiers livres j’adore, et ce sera ma prochaine lecture. Je l’ai mise de côté. 🙂
Tentant, très tentant. Je viendrai te dire quoi après lecture 🙂
Oui viens me dire quoi 😉
On dirait un titre pour un roman qui va parler des hommes politiques ! 😆
J’aimerais noter, mais tu connais ma PAL, jamais je n’y arriverai… dommage, parce que ses qualités sont aussi celles que je recherche dans un polar 😉
Ben notre quand même alors, va savoir !
Oserais-je ?? On me signale dans l’oreillette que les biblios sont pleines à craquer et qu’il n’y a plus beaucoup de place pour en ajouter 😆
Une chronique qui donne envie d’autant que ce polar se passe dans une région chère à mon coeur. Je note merci