1 livre et 5 questions à son auteur, pour lui permettre de présenter son œuvre.
5 réponses pour vous donner envie de vous y plonger.
Gilles Legardinier
Titre : Une fois dans ma vie
Éditeur : Flammarion
Sortie : 04 octobre 2017
Lien vers ma chronique du roman
Ce sont les destins croisés de trois femmes que tu nous contes cette fois-ci, comme des tranches de vie…
J’ai aimé l’idée de raconter ces regards réciproques sur trois âges et trois façons d’aimer différentes. Lorsqu’on est jeune, on ne sait pas encore, et lorsque l’âge avance, on oublie parfois les enthousiasmes et les bonnes raisons des débuts. Le fait de partager réveille et ravive tout. Ma grand-mère disait : « Si jeunesse savait et si vieillesse pouvait… ». En se parlant, en comptant les unes sur les autres, ces trois femmes magnifiques y parviennent, et le résultat est joyeux ! On connaît tous un jour ce qu’elles affrontent, c’est quand même moins dur quand on n’est pas seul et que les réponses viennent !
Ce roman parle aussi des différentes manières de trouver sa place dans la vie…
Existe-t-il un autre combat à mener avant de pouvoir accomplir ? Il faut d’abord découvrir qui l’on est avant de savoir ce que nous pourrons faire. C’est la base ! Connaître l’outil avant de s’en servir. Mes livres sont des fables, bienveillantes sans être naïves. Les personnages traversent le plus dur de la vie en essayant de garder la tête hors de l’eau. J’aime ceux qui continuent à nager en pleine tempête. Ils me fascinent, ils nous donnent de l’espoir. Ils existent dans la vraie vie et je m’en inspire dans mes romans. Quel que soit l’état de la mer, il faut s’efforcer de garder la tête hors de l’eau, de continuer à respirer. C’est la seule attitude qui autorise un futur.
Nous sommes tous uniques, mais la véritable intelligence est collective. C’est aussi un des sens de ce récit ?
Je n’aime pas les principes tout faits, mais j’observe. Le fait est que l’on s’en sort en général beaucoup mieux à plusieurs que seul. Les autres ont souvent la solution à des problèmes qui nous dépassent. En plus, c’est l’occasion d’échanger, de se rapprocher, de vivre ensemble. J’aime ça. Faire pour d’autres que moi est mon principal moteur.
Ton humour fait toujours autant mouche, mais j’ai trouvé ce nouveau roman un brin mélancolique aussi…
Merci d’apprécier mon humour ! J’avais eu le même genre de remarque avec « Complètement cramé ! » mais à mon sens, il n’y a aucune nostalgie dans mes histoires. Les personnages affrontent des sentiments que nous connaissons tous un jour. Ils se transforment en mélancolie – voire en dépression – si on ne parvient pas à les surmonter. Mais si on arrive à les prendre pour ce qu’ils sont, ce sont aussi de formidables tremplins vers des réactions ! Tous mes personnages cherchent un second souffle, des raisons de croire en leur avenir. C’est notre histoire à tous. Il nous arrive à tous de douter. Aucune mélancolie, donc, mais une simple prise de conscience avant de décoller. Je l’écris dans ce roman, « quand on tombe de haut, on a le temps d’apprendre à voler ».
Le roman se déroule dans le milieu du théâtre. Tu travailles dans l’audiovisuel, n’as-tu jamais eu envie d’écrire une pièce de théâtre ?
Tous les lieux qui permettent aux émotions de naître me fascinent et m’intéressent. Raconter des histoires pour éveiller des sentiments constitue le cœur de ma vie. Le livre permet un lien intime au lecteur, un rapport exclusif et sincère qui me correspond. Mais le cinéma offre aussi d’autres potentiels, et le théâtre également. Je ne calcule pas ce que je fais, je n’ai pas de plan de carrière, mais si un jour, je me dis que c’est le théâtre qui correspond le mieux à ce que je souhaite proposer, alors il sera temps !
Catégories :Interviews littéraires
Merci, je suis en train de terminer le livre, comme toujours on rit et on pleure. C’est de l’émotion 😥. Je suis fan de Gilles.
MERCI !!
pourquoi tu cris ?
Parce que tu es loin ! 😀
Comment ??
PARCE QUE TU ES LOIN !! 😆
Loin loin loin… Y a même de l’écho
L’écho… Tiens, ça me rappelle une blague ! 😆 Elle est belge en plus, et même pas cochonne !!
Ça se passe pendant la deuxième guerre mondiale. Les Allemands s’apprêtent à envahir un petit village près de Bruxelles et les Belges se disent :
– On n’a qu’à se cacher dans le puits du village, comme ça les Allemands nous trouveront pas ! Mais un autre Belge rétorque :
– C’est bien gentil mais tout de même ! Et si l’officier allemand vient parler au bord du puits, il s’apercevra forcément qu’il n’y a pas d’écho, puisqu’on sera au fond…
– Ben c’est pas grave, je ferai l’écho !
Alors ils se cachent, et cinq minutes après un officier allemand arrive au bord du puits en disant :
– Ah ben ça alors ! Il n’y a personne, dans ce village ?
Et au fond du puits le Belge répète :
– Il n’y a personne dans ce village, village, village ?
– Je me demande où sont passés les habitants !
– Je me demande où sont passés les habitants, bitants, bitants !
– Peut-être qu’ils sont allés se cacher dans la montagne !
– Peut-être qu’ils sont allés se cacher dans la montagne, tagne, tagne !
– A tout hasard, je vais quand même jeter une grenade au fond de ce puits.
– C’est pas pour dire, mais je crois quand même qu’ils sont allés se cacher dans la montagne, tagne, tagne !
Eheh merci pour cette tranche de Belgique 😉
Mais de rien !
Merci ou plutôt MERCI comme dirai notre Belette !
https://polldaddy.com/js/rating/rating.jsMerci, tout simplement. J’ai passé encore un très bon moment !