L’opossum rose est un roman qu’il est bien plus compliqué d’identifier. Un journaliste de La Vanguardia (journal espagnol, l’auteur étant argentin) le décrit comme un mélange improbable tenant tout autant d’Hitchcock, de Stephen King, de Jules Verne, de Dennis Lehane, de Gaston Leroux, de Christopher Nolan, que de The Game ou Lost. Ouf, n’en jetez plus…
Construction diabolique
Même si cette foultitude d’influences est un poil tirée par les cheveux, ça en dit pourtant suffisamment sur ce thriller qui risque fort de vous faire perdre la tête. C’est vrai qu’on sent de multiples influences dans ce roman de Federico Axat, une tambouille qui rend ce thriller difficile à lâcher.
Chapitres courts, fausses pistes continuelles, retournements de situations totalement inattendus, tout est là pour rendre le tout aussi immersif que surprenant. Et ça marche !
Et il faut bien dire qu’avec cet Opossum rose, Federico Axat s’en tire avec un certain talent. C’est vrai qu’il n’invente rien et que son style n’a rien de très personnel, mais son intrigue est habilement construite et diaboliquement structurée. Je n’ose imaginer le casse-tête que l’auteur a vécu pour imbriquer de telles pièces disparates et ériger cet imposant mur.
Le pitch était franchement alléchant, avec cette idée de départ surprenante. Je dois dire, qu’assez vite, j’ai plongé tête la première dans ce récit tout en m’interrogeant sur le coté prévisible de ce qui allait suivre. Et bien, tout faux, mon coco !
Toile d’araignée
Moi qui suis un vieux de la vieille en ce qui concerne la lecture des thrillers, j’ai été plutôt étonné et déconcerté par le tour que prenait l’intrigue. Les ficelles du genre sont là, bien présentes, mais Federico Axat a intelligemment réfléchi leur tissage afin que le lecteur s’y emmêle complètement. L’opossum rose nous pousse dans une vraie toile d’araignée, la tête à l’envers, de quoi perdre ses repères. Un vrai bestiaire.
L’opossum rose ne révolutionne pas le monde du thriller mais, si on aime le genre, c’est un roman qui devrait vous ravir. Je dois dire que j’ai pris plaisir à me faire chahuter par Federico Axat et à m’égarer jusqu’à ce que tous les chemins de traverse se rejoignent comme par magie. En matière de construction, voilà un roman plutôt bluffant.
Sortie : 12 octobre 2016
Éditeur : Calmann-Lévy
Traduction : Isabelle Gugnon
Genre : Thriller
Mon ressenti de lecture :
Profondeur : 8/10
Psychologie : 8/10
Qualité de l’écriture : 7/10
Émotions : 7/10
Note générale : 7,5/10
4° de couverture
Désespéré, Ted McKay est sur le point de se tirer une balle dans le crâne lorsque le destin s’en mêle et qu’un inconnu sonne à sa porte. Et insiste. Jusqu’à lui glisser un mot sur le palier.
Un mot écrit de la propre main de Ted, et on ne peut plus explicite : Ouvre la porte. C’est ta dernière chance.
Ted ne se souvient absolument pas avoir écrit ce mot. Intrigué, il ouvre à l’inconnu, un certain Justin Lynch. Et se voit proposer un marché séduisant qui permettrait d’épargner un peu sa femme et ses filles : on lui offre de maquiller son suicide en meurtre.
Catégories :Littérature
Tu m’intrigues, là, avec tes influences multiples… Mais bon un auteur hispanique, ça titille toujours un peu l’Ibère (pas l’hiver!) en moi. A noter donc…
Amitiés.
Olé ! De la bonne viande argentine que ce Axat 😉
Muy bien… 🙂
Vincent, chaque année les Ibères sont de plus en plus dur 😉
Ahahah
C’est du Goscinny et pas du Belette !
Je l’ai dans ma PAL. Tu m’as rassuré!
Tant mieux 😉
ah il pourrait bien me plaire tiens!!!;)
Il pourrait bien, oui 😉
Ça donne super envie ça 😊
C’est paske t’es un tordu ahahah
Non c’est Anne-Ju qui est tordue moi je suis contagieux 😝😝😝
On peut être les deux lol
Ah oui : comme toi LOL 😜
😉
😉
Sérieusement il a l’air super sympa ce bouquin
L’intrigue est à s’arracher les cheveux, je suis devenu chauve 😉
Mdrrr mais tu es en mega forme aujourd’hui lool
Cest bon ou mauvais signe du coup ? Il tient la route ?
J’ai pas donné mon avis dans ma chronique ? Lol
hello,
il faut arrêter de nous donner envie de tout lire, mes étagères sont pleines et dans état j’aire de l’une à l’autre, à ne plus savoir…
bon il me tente je me le note
merci Yvan pour te prose
bises
Ahah la nature a horreur du Vide 😉
Un opossum rose, le voilà qui nous lit des livres de cul, maintenant !! 😆
Faut savoir lire de tout 😉
Et il y avait des images cochonnes ?? 😆
Qu’est ce que c’est que toutes ces références ? ? 😊 j’avoue que ça aurait plutôt tendance à me faire un peu fuir mais puisque tu as aimé… ☺
Un vaste bordel, dit comme ça, hein 😉
Carrément ! ☺