1 livre et 5 questions à son auteur, pour lui permettre de présenter son œuvre. 5 réponses pour vous donner envie de vous y plonger.
P.A. Thevenet
Titre : Charles repousse la nuit
Sortie : avril 2016
Éditeur : auto-édition
En quelques mots :
Charles repousse la nuit est un OVNI inclassable, atypique, du genre à donner des maux de tête aux libraires pour le ranger dans leurs rayons. Mais c’est surtout une belle histoire de rencontres.
En vente exclusivement sur le site de Amazon, en suivant ce lien
Lien vers ma chronique du roman
Dès les premières pages de ton roman, tu fais mourir tous les super-héros de la terre. Tu as quelque chose de particulier à leur reprocher, ou quoi ? ;-).
On dirait bien en effet, et s’il reste encore quelque super-héros cachés, qu’ils prennent garde 😉 Plus sérieusement, l’origine de cette histoire remonte à 9 ans. Je m’apprêtais alors à tenter pour la seconde fois de valider mon entrée en médecine quand j’eus l’idée du récit de la déchéance d’un surhomme parfait, dont tous les choix s’étaient montrés bons jusqu’à présent. Un super-héros dont la vie était considérée à tort comme un modèle de réussite par un jeune enfant inquiet de son avenir.
Je crois en effet qu’il est surhumain de demander à de jeunes adolescents de 17 ans de choisir une voie, un futur métier, aussi tôt dans leur vie, tout en leur disant que rien n’est certain, et que leurs erreurs se paieront sans doute cher.
J’ai donc pris un malin plaisir à faire payer ce bon Charles Goodman, à le priver de son pouvoir de faire le bien et à explorer l’idée que même un surhomme en apparence irréprochable peut hésiter quant à la vie à adopter.
Ton roman est un peu un OVNI littéraire. Comment le définirais-tu avec tes propres mots ?
J’aime cette idée d’OVNI, Yvan, et je t’en remercie. Le roman est en effet à la croisée des genres. J’ai toujours été attirée par une certaine forme de littérature fantastique, celle de Poe ou Maupassant, de Bradbury ou Silverberg.
Un déraillement des sens, ancré dans le réel. Mon roman n’est donc pas purement fantastique ou de science fiction. J’aime le voir comme un conte. Une aventure qui, si elle interroge la figure du super-héros, n’en reste pas moins à taille humaine.
A mon sens, ce roman est bien davantage qu’une histoire de SF. C’est aussi une histoire de rencontres…
Tout est dit 😉 Les rencontres constituent en effet le cœur du récit, et par rencontres j’entends les découvertes, les confrontations et les éventuelles réconciliations.
Celle d’un enfant et de son idole. De l’adolescence et du monde adulte. D’un chauffeur de taxi mélomane et de son icône rock’n’roll.
Rêves versus réalité. Qui peut gagner ?
Certains cotés de ton histoire sont très actuels. D’autres ont un coté un peu nostalgique, comme quand tu parles de musique ou de films…
Je me souviens avoir déjà abordé avec toi la question de la nostalgie, à l’occasion de la sortie de mes nouvelles, et j’y reviens avec plaisir. Je crois que notre époque, si elle offre de plus en plus d’outils incroyables pour découvrir la culture sous toutes ses formes (streaming musical, Netflix, guides et hors série en tout genre) n’en reste pas moins grandement tournée vers son passé, qu’elle ne cesse de réévaluer, remastériser et remaker 😉
Concernant le cinéma fantastique, grande source d’inspiration pour mon écriture, j’ai la sensation d’avoir grandi à la fin d’une période bénite, où l’on ne songeait pas encore à capitaliser jusqu’à l’overdose sur des licences telles que Jurassic Park. J’ai l’impression que le rêve à quelque peu déserté le fantastique actuel.
C’est en songeant aux premiers Spielberg, tourné sur l’enfance, que j’ai conçu ce premier roman. Pas sur les films de super-héros actuels 🙂.
Concernant la musique je suis moins circonspect. De formidables disques sortent chaque mois, même si là encore, il n’est pas un jour sans qu’un grand disque passé ne revienne sous les feux des projecteurs. Passé et présent cohabitent donc pour notre plus grand plaisir. Reste à trouver le temps de lire, voir et écouter tout cela 😉
Tu as publié ton roman en auto-édition. Penses-tu que son coté inclassable le rendait trop difficile à rentrer dans une case pour un éditeur ?
J’ai pu ainsi mettre à la disposition de mes proches et de nombreux blogueurs bienveillants un roman imprimé de 300 pages, et la concrétisation qu’offre cette impression à la demande reste très agréable.
Mon premier souhait reste évidemment de trouver une maison d’édition, bien que le mélange des genres rend sans doute le récit difficilement appréhendable pour un éditeur submergé de manuscrits.
Mais je garde bon espoir et je songe désormais à mes autres projets : un recueil de nouvelles, un récit fantastique une fois encore, mais centré sur la figure de Maupassant, et une histoire d’amour épistolaire un rien décalée.
Un grand merci Yvan pour cette interview.
Catégories :Interviews littéraires
Merci pour cette très belle occasion d’expression Yvan !
C’est un vrai plaisir pour moi, ton livre en vaut la peine
Qu’elle est plaisante à lire cette interview 😊
Très sympa à lire!!!!!;)
🙂 une très chouette interview ! Merci à vous 2
Merci ….. j’adore!!! J’ai pris note…j’ai trop envie de découvrir ce livre!!!
Tente ta chance ça vaut la peine 😉
Extraordinaire…. tu as fait de la pub pour Amazon et tu as même posté ton avis sur le site!! Nom d’une courgette en slip moulant !!!
Une fois n’est pas coutume ! ;-). Pas le choix dans ce cas précis, puisque que le livre n’est disponible que sur ce site
c’est ce que j’ai cru comprendre 🙂
Tu suis, c’est bien 😉
j’ai bon ? 😉
Merci de mettre en avant des auteurs méconnus (mais talentueux) 🙂
Une très bonne interview, encore une fois !
merci ! oui autant je lis beaucoup d’auteurs connus, autant j’aime aussi faire des découvertes et les faire découvrir enssuite
Intriguée je suis par ce jeune auteur et par son histoire et son livre.
Tu sais que tu m’énerve quand tu me titilles comme cela avec de nouvelle plume qui semble plus que prometteuses 😉
toi qui aimes tant mettre en avant les jeunes auteurs, ça ne peut que te titiller 😉
Tu connais bien mes points faibles, toi, dis moi !
C’est une force !!
Aussi c’est vrai !