1 livre et 5 questions à son auteur, pour lui permettre de présenter son œuvre. 5 réponses pour vous donner envie de vous y plonger.
Karine Giébel
Titre : De force
Sortie : 03 mars 2016
Éditeur : Belfond
Lien vers ma chronique du roman
Si je devais rapprocher ce nouveau roman d’un de vos précédents, ce serait Juste une ombre. Mais, une fois de plus, vous arrivez à vous renouveler. C’est quelque chose qui vous tient à cœur ?
C’est vrai que De Force est un peu dans la veine de Juste une ombre. C’est un thriller psychologique ou la tension monte progressivement.
Oui, j’ai voulu tous mes romans différents les uns des autres car j’ai besoin de vivre à chaque fois une expérience nouvelle, avec de nouveaux personnages, de nouvelles ambiances… et de nouvelle émotions !
C’est pour moi très important de ne pas m’enfermer dans une routine d’écriture.
Tout ou presque tient dans la violence psychologique que vous savez dépeindre comme personne. Je n’ose imaginer ce que vous avez pu ressentir durant l’écriture de cette histoire…
Je ressens, je pense, les émotions que les lecteurs ressentiront ensuite, lorsqu’ils liront le roman. Et c’est ça aussi, qui me passionne dans l’écriture : vivre ces émotions au travers de mes personnages.
En fait, c’est ce que je recherche dans l’art en général, lorsque je lis un livre, lorsque je regarde un film ou bien lorsque j’écris… Vivre des émotions fortes et différentes à chaque fois.
Était-ce une volonté de départ de limiter le nombre de personnages de cette intrigue ?
Pas vraiment, mais chaque personnage doit avoir son rôle à jouer et doit trouver sa place dans l’histoire.
En général, dans mes romans, il y a assez peu de personnages, ce qui me permet de les travailler en profondeur, de les développer, de fouiller leur psychologie.
Un personnage de Karine Giébel n’est jamais ni tout blanc, ni tout noir. C’est particulièrement le cas dans ce roman. Est-ce pour mieux surprendre le lecteur ou est-ce-que c’est comme ça que vous voyez le monde ?
C’est tout simplement parce qu’un personnage manichéen ne m’intéresse pas.
En effet, nous avons tous de multiples facettes et j’aime les explorer au travers de mes personnages fictifs !
Je trouve qu’un personnage complexe est plus attachant, plus intriguant, plus intéressant.
Aviez-vous à l’esprit l’ensemble de l’intrigue au moment de débuter la phase d’écriture, ou vous laissez-vous surprendre par vos personnages en cours de route ?
Je ne fais jamais de plan en amont. J’ai une idée de départ et je plonge dans l’écriture sans vraiment savoir où l’histoire va me conduire.
Pour un roman comme De Force, j’avais tout de même un fil rouge, quelques éléments essentiels, mais rien de très précis en vérité. Les idées me viennent au fil des pages, l’histoire se construit chapitre après chapitre.
Les personnages, au fur et à mesure qu’ils prennent forme, me dictent également la suite de l’histoire…
Catégories :Interviews littéraires
Voilà une interview concise mais passionnante 😃
Elle est toujours concise et va droit au but
On peut le dire 😉
Je suis passée par mes bonnes adresses et je l’ai !! Hop, in ze pocket ! Yapuka lire !
Au moins on n’a pas besoin de te le faire lire de force
Non, de temps en temps je laisse en plan mes Barbara Cartland… PTDR
Faut pas abuser des bonnes choses 😉
Non, jamais !
j’aime beaucoup ton interview court mais dense 🙂 j’ai beaucoup aimé Juste une ombre j’aime cet auteur, donc je lirais ce livre 😉
Juste une ombre est mon préféré de l’auteure
Oui comme vous le décrivez, je sais ce que c est l’expression mourir à petit feu maintenant lol 😂 et j’ai pas finit encore!!! Merci
Je crois que je vais me laisser tenter par celui là 🙂
et toi qui ne voulait plus en lire 😉
y’a que les imbéciles etc… 🙂
Merci pour ces précisions si importantes pour mon Job 😉