L’avocat, le nain et la princesse masquée de Paul Colize

chronique littéraire

4° de couverture

Hugues Tonnon est un avocat respecté du Barreau bruxellois, spécialisé dans les divorces, les séparations douloureuses et les couples qui s’entretuent. 

C’est donc naturellement à lui que s’adresse Nolwenn Blackwell, le flamboyant top model belge qui a jeté son dévolu sur Amaury Lapierre, un capitaine d’entreprise de trente ans son aîné qui lui arrive au menton. 

Alors qu’un fastueux mariage se profilait, le riche héritier a été paparazzé dans les bras d’une strip-teaseuse, au bord de la piscine d’une villa tropézienne. 

Hugues Tonnon s’engage à défendre le célèbre mannequin, dîne en sa compagnie et la raccompagne chez elle pour sceller leur accord. 

Au petit matin, il se réveille chez lui, la police à sa porte. Nolwenn Blackwell a été assassinée, il est le dernier à l’avoir vu vivante et ne se souvient de rien. 

Mon ressenti

« L’écrivain, le géant et le talent démasqué ». Tel pourrait être le titre donné à Paul Colize.

Un auteur, grand par la taille et par son talent, qui une fois de plus nous étonne avec son nouveau roman.

Oubliez les précédents bouquins de Paul Colize le temps de ce livre et profitez du talent multi-facettes de l’auteur, sans chercher une comparaison qui n’a pas lieu d’être.

Alors que le précédent roman (Un long moment de silence) était particulièrement pesant, ce nouvel opus fait, tout au contraire, dans la légèreté. Un grand bonhomme pour un vrai contre-pied.

Oui, on peut toujours classer ce roman dans la catégorie des polars, mais il convient alors de parler de comédie policière. Une vraie Colizion des genres.

Comédie policière ne veut pas dire farce de bas étage. C’est de Paul Colize dont on parle tout de même ! On y retrouve sa finesse, son intelligence de ton, ce côté pince-sans-rire, cynique et ironique qui font mouche. Le tout concilié à une vraie intrigue qui tient la route.

Une lecture sans prise de tête, qui en a dans le ciboulot et qui ne se moque pas de la tronche du lecteur. Du vrai, du pur divertissement donc, caustique et subtil à la fois.

Si on devait vraiment trouver un point commun avec son précédent roman, outre le style tout en sobriété de l’auteur, c’est le caractère du personnage principal. Pas le genre de bonhomme très sympathique au départ de l’histoire.

Alors, que se cache-t-il derrière ce titre énigmatique ? Paul Colize parle mariage (ou plutôt divorce) mais nous détourne très vite du sujet initial pour nous emporter loin à travers le monde, grâce à ses bons mots et à son imagination fertile.

On s’amuse tout autant que l’auteur et les pages défilent comme un rien pour, au final, nous faire passer un joli moment délicieusement déjanté, sans jamais tomber dans les excès.

Et bien sur, toute ressemblance avec des personnes existantes serait fortuite… ou pas ;-).

 Sortie : 05 mai 2014

Éditeur : La manufacture de livres

Notes (sur 5) :

Originalité de l’intrigue : ♥♥♥

Profondeur de l’histoire : ♥♥♥

Psychologie des personnages : ♥♥♥♥ 

Qualité de l’écriture : ♥♥♥♥ 

Émotion : ♥♥♥♥ 

Note générale : ♥♥♥♥

1 livre en 5 questions : Paul Colize vous parle de ce roman



Catégories :Littérature

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24 réponses

  1. une colizion des genres fallait la sortir celle là ! mdr !! Bon toute façon je vais suivre ton conseil et m’intéresser à ce bouquin ! amitiés 🙂

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      désolé… 😉
      Tu le sais, je serais très curieux de ton avis

  2. Même avis que toi Gruz. Je sors la chronique aussi aujourd’hui.
    Paul Colize fait incontestablement partie de ces auteurs à découvrir.
    Bises

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      Tu peux m’appeler Yvan, tu sais 😉
      Je viendrai lire ta chronique, bien évidemment ! J’en suis très curieux

  3. J’ai beaucoup aimé moi aussi la phrase d’introduction de ta chronique… Et j’ai pris beaucoup de plaisir à la lire. Je suis également très curieux de découvrir ce nouveau virage dans le parcours de Paul, après le rocky « BackUp » et le plus sombre « Long moment de silence ». A noter sur les tablettes…
    Amitiés.

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      Merci mon ami ! On peut parler un peu de retour aux sources pour l’auteur

  4. Oui « Colizion » fallait y penser !! Je ne lis pas toutes tes chroniques (manque de temps) mais comme tu avais parlé de comédie et que ça ne m’emballait pas j’ai quand même voulu savoir ! Bon , je sais ce qu’il me reste à faire …. Je suis curieuse et comme j’avais bcp aimé les deux précedents !! Bonne semaine Yvan !!

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      Tu es toujours la bienvenue ici, Kris. Aucune importance que tu viennes souvent ou juste de temps en temps 😉
      Bonne semaine à toi aussi !

  5. J’ai adoré Back up, celui-ci me tente beaucoup également. (et oui, moi aussi, je me prosterne devant la colizion de genres 😉 )

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      Eheh merci 😉 bonne découverte alors de ce roman très différent de Back Up

  6. Et ben mon Yvan, si l’imagination du grand Paul Colize est fertile, la tienne ne l’est pas moins.
    Et dire que je voulais attendre de revoir l’auteur pour lui acheter ce titre. Je ne sais plus maintenant si je vais pouvoir patienter encore quelques semaines. Mais bon, une chose est certaine, ce nouveau Paul Colize figurera bel et bien dans la prochaine sélection du Comité de lecture polar.
    Merci pour ces mots Yvan , et merci d’autant plus de me les prêter pour présenter ce titre à mes petits camarades du Collectif. 😉 🙂

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      c’est un plaisir et un honneur pour moi que de te prêter mes mots pour une « cause » aussi importante que le Collectif polar des bibliothèques de la ville de Paris 😉
      On reparlera ensemble de ce livre directement avec l’auteur à Saint-Maur 😉

  7. Coucou ! Dire que je n’ai pas encore eu le temps de lire « un long moment de silence »… ce qui va en provoquer, un, de grand moment de silence, le temps que tu défulmines… 😆

    « La Colizion des genres », fallait nous l’inventer, celle-là !! Bravo, tu manies les mots avec brio. Avec qui ??

    Bon, c’est pas tout ça, mais je note le titre… Pff, m’en sortirai jamais !!

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      …………………………………………………………..
      C’était mon long moment de silence…
      Bientôt je vais devoir me fâcher tout rouge (oui je sais je ne suis absolument pas crédible)

      • Je dois dire que le titre du livre m’attire, on dirait un vieux titre de film porno…

        Fâche-toi tout rouge, les élections belges approchent, tu feras de la pub pour un certain parti 😆

        Je sors de suite, la politique, ça me donne de l’urticaire !!! 😉

        • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

          tu n’as pas le temps de t’occuper de politique, tu lis

  8. Joli jeu de mots je trouve!!!T’es trop fort toi!!! J’ai bien envie de rentrer en « colizion » avec ce livre moi…faut dire que un auteur belge avec autant de talent ne peut que me plaire!!!

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      les auteurs belges ont un sacré talent ! faudrait ptet que les lecteurs belges se mettent à les lire puisqu’ils n’ont du succès qu’en France…
      Tu n’es pas visée 😉

  9. Une Colizion! excellent et de bon aloi 😉
    rien que le titre est atypique c’est vrai et que dire de ta chronique vantant les mérites du grand Paul ! J’adore 🙂

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      merci 😉
      Quand on apprécie à ce point un auteur, on essaye de faire passer le message 😉

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