Interview d’éditeur 2014 – Céline Thoulouze / Fleuve Editions

interview éditeur

Entretien d’éditeur – acte 3 !

Que seraient les auteurs sans un bon éditeur ? Fleuve Noir s’est fait connaitre depuis de nombreuses années par la qualité de ses romans noirs. Devenue tout récemment Fleuve Editions, cette maison d’édition ne cesse de nous surprendre en élargissant chaque année son panel d’auteurs et de styles. Fleuve (comme la nomme les initiés), c’est Franck Thilliez ou Gilles Legardinier, Karine Giébel ou encore Nicci French

Quoi de mieux pour découvrir cette maison d’édition et le métier d’éditeur que les mots de Céline Thoulouze, en charge des auteurs français.

Un énorme merci à elle pour nous parler de son métier avec une telle passion !

(en photo avec Gilles Legardinier)

Site internet de l’éditeur

Pouvez-vous présenter votre maison d’édition aux lecteurs ?

Fleuve Éditions fait partie d’Univers Poche, maison qui regroupe Fleuve Éditions, Pocket, 10/18, PKJ, Kurokawa, 12/21.

L’équipe du Fleuve c’est cinq femmes : Deborah Druba, notre directrice éditoriale, Mathilde Deprez, éditrice de littérature italienne et coordinatrice des traductions, Céline Gonzalez, notre chef correctrice grâce à laquelle vous aurez du mal à trouver des coquilles dans nos ouvrages, Emeline Colpart, notre assistante éditoriale fraîchement arrivée, et moi-même, responsable du domaine français.

Les lecteurs sont curieux de connaître les différents métiers en lien avec le livre. Au quotidien, comment peut-on résumer votre fonction ?

Je dois préparer le programme de publications des textes français et m’assurer de leur sortie dans les meilleures conditions. Au quotidien je prospecte et rencontre des auteurs susceptibles de nous rejoindre, je travaille avec mes auteurs sur leurs textes, je m’occupe avec les différents services de la maison de penser les stratégies de lancement de nos ouvrages et lorsque le livre est sorti en librairie je l’accompagne ainsi que son auteur dans la nouvelle aventure.

Le grand public a parfois du mal à ne pas mélanger les différents métiers. Pouvez-vous nous rappeler la différence éditeur et attaché de presse ?

Beaucoup de différences mais un énorme point commun : la défense des auteurs !

Un éditeur choisit de publier un auteur, travaille en étroite collaboration avec lui sur le texte et lors de la mise au monde de son livre.

Une attachée de presse intervient une fois que le livre est achevé pour l’accompagner lors de sa mise en marché. L’attachée de presse va ainsi défendre le livre auprès des médias et en faire sa bonne communication ainsi que celle de l’auteur (elle est en contact avec les journalistes, parfois les libraires, les organisateurs de salons du livre, les jurés de prix littéraires…)

Fleuve Noir change de nom à compter de janvier 2014 pour devenir Fleuve Éditions, pourquoi ce changement ?

Depuis plusieurs années Fleuve Noir, maison historique de romans policiers et de la série des San Antonio, est devenue une maison d’édition généraliste avec des titres qui ont été des succès d’édition. Fleuve Noir a lancé la Chicklit en France avec Le Diable s’habille en Prada de Lauren Weisberger. Puis il y a eu l’arrivée de deux auteurs géniaux de littérature générale : Jonathan Tropper et Jasper Fforde.

A son arrivée au Fleuve, Deborah Druba a installé définitivement la littérature générale étrangère avec des titres comme Le Cherche Bonheur de Michael Zadoorian. Le domaine français a très naturellement vécu la même évolution. Nous avons crée une collection de documents (je ne peux pas m’empêcher de citer quelques coups de cœur : Saignant ou à point ? de Cédric Dassas et récemment Dans la loge de l’Ange gardien de Pierre Lunère), des documents décalés et illustrés (Comment rater l’éducation de ses enfants ? de Virginie Dumont). Et puis vous connaissez tous la fabuleuse success story de Gilles Legardinier, qui avait débuté chez nous en tant qu’auteur de thriller avec L’Exil des Anges et Nous étions les hommes et que nous avons accompagné en comédie avec Demain j’arrête ! Complètement cramé et Et soudain tout change.

Dès lors le nom de la maison n’était plus en phase avec l’intégralité de sa production et nous avons décidé de la renommer. Tout en conservant évidemment le nom de Fleuve Noir pour la collection policier /thriller.

Et si vous deviez définir en quelques mots la ligne éditoriale de Fleuve Editions ?

Nous publions de la littérature populaire, au sens noble du terme, dans tous les genres, avec à chaque fois le souci d’accessibilité, de qualité et de divertissement.

Sur quels critères vous basez-vous pour choisir les manuscrits à publier ? Comment se fait le choix final ?

En ce qui me concerne ce n’est pas le manuscrit que je choisis mais plutôt l’auteur que je perçois derrière. Au-delà d’une histoire qui m’est racontée, de personnages qui me sont présentés, j’essaie de voir s’il y a un auteur, qui fait entendre sa voix et qui pourra continuer à développer son univers sur les vingt années à venir :-).

A titre personnel, combien de manuscrits lisez-vous par an ?

Impossible de répondre à cette question ! Il y a les manuscrits que je publie et que je peux lire plusieurs fois en fonction du travail éditorial à faire avec l’auteur, et puis les manuscrits qu’on me soumet pour publication et là que je ne lis pas forcément intégralement (J’arrive rapidement à voir si un manuscrit n’est pas pour nous. Dans ce cas inutile de le lire intégralement). Je reformulerais pour moins mettre l’accent sur le fait qu’on ne lit pas tout jusqu’au bout : Souvent on perçoit dès les premières pages qu’un manuscrit n’est pas pour nous.

Quel est la position de votre maison d’édition par rapport au numérique ?

Nous sommes très impliqués sur ce marché puisque Univers Poche a créé en mai 2012 12-21, éditeur numérique avec lequel nous travaillons à la construction des auteurs du Fleuve. Certains textes de mes auteurs – notamment des nouvelles – qui ne peuvent pas être publiés en papier peuvent l’être en numérique. C’est une liberté incroyable, on peut tout imaginer avec le numérique !

La situation du marché du livre est compliquée, crise oblige. Comment voyez-vous l’avenir de la profession ?

Je suis très confiante. En période de crise le livre reste une valeur sûre… pour peu que les éditeurs fassent les bons choix éditoriaux et soutiennent leurs auteurs !

A votre sens, quelle place et quel rôle tiennent les blogs par rapport aux médias traditionnels ?

Une place de plus en plus importante et c’est tant mieux ! Depuis plusieurs années la place et le rôle des blogs ont beaucoup évolué proposant aux lecteurs une alternative aux médias plus traditionnels.

La plupart des blogueurs sont des gens passionnés, sérieux, qui lisent les livres. J’ai avec les blogueurs de vrais échanges, je peux parler des livres, des auteurs. Et puis les blogueurs sont suivis et prescripteurs, ils deviennent pour certains des journalistes à part entière.

Le seul conseil que je voudrais leur donner est d’avoir conscience de leur rôle et de leur responsabilité dans leurs publications. Nous avons eu certaines mauvaises expériences avec des articles parus trop tôt sur des blogs ou dévoilant trop d’éléments de certains thrillers… une catastrophe !

Pouvez-vous nous présenter vos toutes dernières publications ?

En janvier nous avons fêté la naissance de Fleuve éditions avec une vraie diversité de genres, en montrant que nous accompagnions nos auteurs dans des espaces qui n’étaient pas forcément les leurs habituellement.

Littérature générale, avec le magnifique roman d’Agathe Colombier Hochberg, Rien de personnel, qui évoque avec une pudeur et une justesse incroyables à la fois la question tabou de ces femmes qui assument ne pas connaître l’instinct maternel, et celle des enfants cachés de personnalités.

Roman historique, avec le livre de Jacques Ravenne sur Sade Les sept vies du marquis, qui lève avec beaucoup d’intelligence le voile sur un personnage sulfureux que tout le monde pense connaître.

Document, avec Dans la loge de l’ange gardienPierre Lunère nous raconte sa double vie de concierge et de voyant, en dressant un portrait de notre société très intelligent et drôle.

Et puis évidemment nous continuons à alimenter notre collection Fleuve Noir, et nous avons publié un nouvel auteur français, David-James Kennedy, dont l’arrivée dans le paysage du thriller avec Ressacs est très très remarquée.

En février sort le nouveau roman de Mallock Les Larmes de Pancrace, auteur sur lequel nous concentrons nos efforts en 2014 avec Pocket, qui ressortira des titres jusque-là indisponibles de l’auteur.

Et nous avons également un nouveau roman historique du maître absolu : Serge Brussolo, qui publie en février Le suaire écarlate.

Enfin, en mars arrivera Fais-le pour maman, le second roman d’un « jeune auteur prometteur » dixit Le Point, vous aurez reconnu François-Xavier Dillard, et je vous prédis que son livre vous étonnera jusqu’à la dernière page !

Et en attendant que vous découvriez tout ça je vous laisse Yvan, je vais lire le prochain manuscrit de Karine Giébel 🙂



Catégories :Interviews d'éditeurs

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38 réponses

  1. Un super interview, pour des éditions hors du commun 😉 !

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      Tout est dit 😉 Merci pour ton commentaire !

  2. Rencontrée à Colmar l’année dernière, l’enthousiasme de Céline pour son travail et ses auteurs m’avait charmée ! Je retrouve ici tout le peps et le sérieux qui la caractérise ! 🙂 et la photo est juste splendide : constaté de visu, une vraie complicité avec Gilles Legardinier ! Je me réjouis de la saluer à nouveau cette année à QDP !

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      Cette rencontre me dit quelque chose 😉

  3. Une bien belle interview, pour une dame influente dans le milieu du livre et qui fait un travail de qualité, à en juger par les auteurs qu’elle « chaperonne ». Qu’elle continue longtemps à nous proposer des lectures d’une telle qualité…

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      C’est clair pour les amateurs de polars et de thrillers, Fleuve c’est le rêve pour nous 😉
      Mais il ont prouvé qu’il ne fallait surtout pas les cantonner à ce créneau

  4. Une passionnante interview, qui nous présente à la fois l’équipe de Fleuve, le rôle-clé que joue chacune d’entre elles, avec le succès que l’on connaît, et l’accompagnement de la sortie du livre une fois sur le marché ! J’ai justement toujours trouvé que les interviews d’éditeurs étaient ce qui manquait en général, et je ne peux que te remercier d’y pallier avec des questions précises et intéressantes ! Vivement les prochaines (Presses de la Cité, Le Masque, Denoël, Rivages, Ombres Noires, etc) !!!

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      Merci Norbert 😉
      Oui, je trouve ça effectivement super intéressant de donner la parole aux différents acteurs du livre.
      J’espère pouvoir continuer les entretiens de ce genre, c’est le troisième après Jigal polar et le responsable de la collection Lunes d’encre chez Denoël

  5. Un article intéressant ! On parle souvent des auteurs mais rarement des éditeurs C’est une excellente idée et Fleuve Noir est un bon choix.

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      Merci Gwen, oui ça me semble vraiment intéressant de présenter cette partie indispensable de la vie d’un livre

  6. Félicitations Gruz pour cette intervieuw enrichissante et passionnante ! Je découvre beaucoup de choses très intéressantes. Une éditrice passionnée, qui parle magnifiquement bien et d’une façon adaptée au monde des lecteurs, expérimentés ou novices. Et une fois de plus, Gruz, tu nous fais part du niveau « professionnalisme » de ton blog ! Un vrai passionné. Merci.
    La fin me titille vachement fort, le livre suivant de Karine Giebel, ça je me réjouis trop … qu’est-ce que j’aimerais être une petite souris hihihi 😉
    Belle journée à tous

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      ah ça c’est certain, elle nous fait baver en nous parlant du prochain Giébel 😉
      Merci pour tes compliments, mais ce blog est tout sauf professionnel ! C’est juste un blog mené avec passion, grâce à des personnes telles que Céline Thoulouze et tous les auteurs qui ont la gentillesse de répondre à mes questions

  7. Une dame que j’ai eu l’occasion de rencontrer et que j’ai beaucoup appréciée. Très bel interview qui prouve bien que la lecture rime avec passion !
    Merci à tous les deux pour cette jolie découverte du métier d’éditeur souvent inconnu des lecteurs.

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      merci Pépita 😉
      Céline est parfaite pour partager ce métier avec les lecteurs

  8. Dionysos – Kaamelotien de souche et apprenti médiéviste, qui tente de naviguer entre lectures récréatives et lectures instructives, entre bandes dessinées, essais historiques, littératures de l’imaginaire et quelques incursions vers de la littérature plus contemporaine. Membre fondateur du Bibliocosme.

    Questions vraiment bien choisies et cette Madame Thoulouze a l’air tranquille dans son métier, sûre d’elle juste ce qu’il faut et attentive aux évolutions. 🙂

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      merci 😉
      Chez Fleuve Editions ils ont vraiment l’air de savoir où ils vont et leurs choix sont en général sacrément judicieux

  9. Je ne te remercierais jamais assez de nous proposer toutes ses interview autour des métiers et des auteurs du métier du livre.
    Une nouvelle fois, on retrouve toute la passion qui amine chacune de ces personnes.
    Merci donc à toi et à madame Thoulouze pour ce beau moment de partage.

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      C’est important pour moi de parler des différents métiers autour du livre, tu le sais 😉

      • Je le sais et c’est pour cela que je te remercie, aussi, cher Yvan.

        • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

          entre passionnés, on n’a pas besoin de se remercier 😉

  10. WAouhhhh….passionnant…enrichissant…intéressant…J’adooore!!!! J’avais déjà entendu parler de madame Thoulouze en très positif!! Mais là…ces mots me transportent…je me suis vue éditrice tiens!!!!hihihih

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      c’est clair qu’elle sait donner envie, tu aurais trouvé une vocation ? 😉

  11. une interview très originale et qui pour une fois, présente l’envers du décors du monde de l’édition. A renouveller mon bon yvan !

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      J’y compte bien ! merci 😉

  12. Hello ^^
    Rentrée trop tard hier pour lire ton article, alors, je profite de mon moment de pause au boulot 😉

    Super ! Même si tu nous fait découvrir une grosse maison d’éditions avec pignon sur rue, ça ne change rien au plaisir de les lire. Certes, j’aime aussi découvrir des petits, mais j’ai rien contre les grands. 😀

    De plus, ayant lu les San-Antonio, ils sont mythiques, pour moi, les éditions Fleuve Noir et leur changement de nom m’a pincé le coeur. 🙁

    Pssst, je peux aller lire le dernier Giebel par-dessus l’épaule de madame Thoulouze ????

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      Tu arrives trop tard, il n’y a plus de place, je suis déjà penché au dessus de son épaule. et ce que je lis c’est oh, ah, à quand même ! oh la la, nom de d…, 😉

  13. J’aime le fait que tu laisses une tribune pour tous les intervenants du métier sur ton blog. Je crois bien que tu es le seul à faire ça ( pardon si ce n’est pas le cas aux blogueurs que je ne connais pas). C’est ça la vrai passion du livre, élargir son champs de vision et ne pas juste s’arrêter à une histoire. Respect 🙂

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      merci, merci mon amie 😉
      La semaine prochaine, je vais continuer sur ma voie et m’entretenir avec une autre profession du livre que je n’ai pas encore mis en avant 😉

  14. Une éditrice passionnée et très intéressante et une excellente maison d’éditions. Nos avis se recoupent une fois de plus Yvan. Merci pour tout le travail que tu fais en proposant ces interviews. Amitiés.

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      merci pour ces mots d’encouragement, Marine ! J’ai bien l’intention de continuer sur cette lancée 😉

  15. Entretien passionnant encore une fois.

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      Yes, c’est encore gagné alors 😉

  16. plumedecajou – Une passionnée de lecture de plus sur la blogosphère ^^

    Oh j’étais passé à ôté de cette interview ! Encore de belles découvertes à travers ces questions réponses ! Puis un petit mot pour le dernier livre dont parle l’éditrice : le Dillard est vraiment très sympa ! Je l’ai lu il y a 10 jours et je devrais publier mon billet très bientôt <3
    Des bisous
    Cajou

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      et je vais lire ton billet avec grand intérêt 😉
      Oui, c’est une éditrice assez exceptionnelle, très proche de ses auteurs et dont on sent vraiment la passion !

Rétroliens

  1. Récapitulatif des interviews – Janvier / Mars 2014 | EmOtionS – Blog littéraire et musical
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