Interview littéraire 2013 – R.J. Ellory 10/03/2013 – version française

Comme promis, voici la version traduite de l’interview de R.J. Ellory, réalisée le 10 mars 2013, lors du salon du polar de Mulhouse (le “Festival Sans Nom”).

Comme j’ai déjà pu l’écrire (mais je n’hésite pas à me répéter), Ellory est un Grand Monsieur, qui a non seulement immédiatement accepté ma demande d’interview, mais qui a pris le temps d’y répondre dès le lendemain. Et quelles réponses ! Pas juste des réponses de politesse, mais de vraies réponses détaillées et passionnantes.

Encore un immense merci à lui. J’espère que ma traduction est la plus fidèle possible.

1. Pouvez-vous décrire votre personnalité en trois mots, seulement trois?

C’est très difficile ! Peut-être les trois mots seraient “passionné”, “curieux” et “bourreau de travail”.

2. Votre prochain livre, “Mauvaise étoile”, sortira en octobre en France, pouvez-vous nous dire quelques mots sur l’histoire?

Le plus simple est sans doute de vous donner le texte promotionnel :

Orphelins suite à un acte de violence insensé qui laisse leur mère morte, les demi-frères Clarence Luckman et Elliott Danziger sont élevés dans des institutions étatiques, ignorants du monde réel. Et puis, leurs vies sont affectées par la violence une fois de plus quand ils sont pris en otages par un tueur, en route pour son exécution.

Earl Sheridan, meurtrier psychopathe, pourrait être leur salut ou leur chute.

Un road trip en découle – Sheridan et les deux frères sont en fuite, hors la loi, à travers la Californie et le Texas. Mais durant le voyage, les deux frères doivent se mettre en accord avec la poussée croissante de violence dans leur sillage, une vague de violence qui les oblige à faire un choix concernant leur vie et leur relation l’un envers l’autre.

Est-ce que les frères parviendront à échapper à la mauvaise étoile qui a pesé sur eux depuis la mort de leur mère, ou vont-ils succomber à la terrible mais exaltante vision du monde de Sheridan ?

Situé dans les milieu des années 1960 – comme “Seul le silence” – c’est un drame humain, un récit de la noirceur à l’intérieur de l’homme, de l’espoir inhérent à la rédemption, et des conséquences ultimes du mal.

3. Vous êtes anglais, mais vous écrivez à propos de l’Amérique, qu’est-ce qui vous fascine dans ce pays ?

Je pense que j’ai grandi avec la culture américaine tout autour de moi. J’ai grandi en regardant Starsky et Hutch, Hawaii Five-O, Kojak, toutes ces sortes de choses. J’ai adoré l’ambiance, la diversité des cultures, le fait que chaque Etat est totalement différent des autres, et il y en a cinquante.

La politique me fascine. L’Amérique est un pays nouveau par rapport à l’Angleterre, et il me semble qu’il y avait tellement de couleurs et de vie inhérente à cette société. J’ai visité le pays de nombreuses fois, et honnêtement, je sentais comme si je visitais ma deuxième maison. Et je crois qu’en tant que non-américain, il y a beaucoup de choses sur la culture américaine que je peux regarder en tant que spectateur. La difficulté d’écrire sur un territoire qui vous est très familier, c’est que vous avez tendance à cesser de remarquer des choses.

Vous prenez les choses pour acquises. Les choses curieuses ou intéressantes sur les gens et la région cessent d’être curieuses et intéressantes. En tant qu’étranger, vous ne perdrez jamais ce point de vue de voir les choses pour la première fois, et pour moi c’est très important. Aussi, on demande à de nombreux écrivains d’écrire sur les choses qui leur sont familières. Je ne pense pas que c’est une mauvaise chose, mais je pense que c’est très limitatif. Je crois que vous devriez également pouvoir écrire sur les choses qui vous fascinent. Je pense que c’est de cette façon que vous avez une chance que votre passion et votre enthousiasme pour le sujet se ressentent au travers de votre prose. Je crois aussi que vous devez vous remettre en question à chaque nouveau livre. Prendre des sujets divers et variés. Ne pas tomber dans le piège d’écrire des choses comme une formule bien établie.

Quelqu’un m’a dit un jour qu’il y avait deux types de romans. Il y a ceux que vous lisez tout simplement pour les mystères qu’ils proposent et où il vous faut absolument savoir ce qui s’est passé. Le second type de roman est celui que vous lisez tout simplement pour la langue elle-même, la façon dont l’auteur a utilisé les mots, l’atmosphère et les descriptions. Les vrais grands livres sont ceux qui combinent les deux à la fois.

Je pense que n’importe quel auteur veut écrire de grands romans. Je ne pense pas que quiconque – en son âme et conscience – écrit parce que c’est un choix judicieux de profession, ou pour les gains financiers. J’adore juste écrire, et si le sujet que je veux écrire m’emmène vers les Etats-Unis, il est néanmoins plus important pour moi d’écrire quelque chose qui peut remuer quelqu’un émotionnellement, peut-être modifier son point de vue sur la vie, et en même temps temps essayer de l’écrire aussi joliment que possible.

Je tiens aussi à écrire sur des sujets – qu’il s’agisse de complots politiques, de meurtres en série, de relations raciales, d’assassinats politiques ou d’enquêtes du FBI et de la CIA – qui ne peuvent fonctionner qu’aux Etats-Unis. Le genre de romans que je veux écrire ne peut juste pas fonctionner dans les verts et feuillus petits villages où vous trouverez des Hobbits !

4. Vos différents romans se déroulent dans une période différente de l’histoire américaine. Comment travaillez-vous le ton et le style, qui sont différents d’un roman à l’autre?

Je crois que j’essaye juste de me mettre dans la période et le lieu où le livre se déroule. Je suis très attentif à la langue, et comment chaque histoire possède son propre style et son propre rythme. Vous ne pouvez pas écrire “Les Anonymes” de la même manière que “Seul le silence”.

Je suis très conscient de l’émotion que j’essaye de créer chez le lecteur, et je travaille toujours pour atteindre cet objectif. C’est ma boussole : quelle est l’émotion que je cherche à créer avec cette histoire ? Donc, je n’analyse pas trop. J’écris comme je pense, de la façon dont je ressens, et je fais un effort pour impliquer le lecteur dans le roman.

Lorsque vous avez fini de lire le roman, je veux que vous sentiez comme si vous laissiez derrière vous des gens que vous aviez appris à connaître et à comprendre, même si vous ne les aimez pas.

5. Pouvez-vous nous dire comment est né le personnage de flic dans “Les Anges de New York” ?

Au début 2008, juste quelques jours après l’élection de Barack Obama, j’ai eu la chance d’aller à Washington avec la BBC pour faire une petite présentation de “Les anonymes” pour la télévision. Pendant ce voyage à Washington, j’ai passé quelque temps avec des gens du FBI, du Washington Post, et même une détective de Virginie appelée June Boyle. Pendant quatre heures, elle a parlé de sa vie, de ses expériences, de sa vocation en tant que détective. Vers la fin de notre discussion, elle m’a dit quelque chose qui m’a fait froid dans le dos.

J’ai un téléphone portable pour le travail”, me dit-elle, “et quand il sonne… eh bien, chaque fois qu’il sonne il y a un mort au bout de la ligne. Ce peut être un incident domestique, ce peut être un enfant de douze ans dans une poubelle, ce peut être une victime d’un tueur en série ou un délit de fuite. Qui que ce soit, et quelle que soit la raison de sa mort, ma journée commence quand sa journée se termine”.

J’ai pensé à cela pendant une longue période. J’ai imaginé le genre d’effet qu’un tel travail pourrait avoir sur votre vie. Pourriez-vous garder un mariage entier ? Pourriez-vous élever des enfants ? Pourriez-vous sortir et profiter d’un match de football, un barbecue, un week-end à la campagne avec cette sorte d’ombre qui pèse sur vous tout le temps? Peut-être, peut-être pas.

A mon retour de Washington, j’ai commencé à réfléchir sur les victimes oubliées. J’ai constaté que quelque chose comme 850 000 rapports concernant des personnes disparues sont enregistrés chaque année pour les seuls Etats-Unis. J’ai tenu compte du fait que 93 pour cent des victimes d’enlèvement sont morts dans les trois heures … morts avant même que quiconque ne sache qu’ils ont disparu. J’ai pensé à ceux qui ne seront jamais retrouvés, les corps qui ne seront jamais localisés, les parents qui ne sauront jamais ce qui est réellement arrivé à leur fils ou leur fille. J’ai imaginé ce que cela ferait à votre vie. Seriez-vous toujours en mesure de lâcher prise, pour s’en sortir, de continuer ? Je ne le crois pas.

C’est de là que vient mon personnage principal, Frank Parrish, dans “Les anges de New York”. C’est cette simple rencontre en Virginie qui a donné naissance aux “Anges de New York” – comme une idée, une vague image passagère, une sensation d’un genre d’histoire que je voudrais écrire et qui traiterait de l’obsession d’un policier à apprendre la vérité sur ce qui est vraiment arrivé à une jeune victime. Pourquoi ? Parce que s’il ne le fait pas, personne d’autre ne le ferait. La victime – une adolescente – n’était personne, quelqu’un qui est passé au travers du filet, quelqu’un dont personne ne se souciait vraiment. Jusqu’à Parrish qui a décidé de s’y intéresser. Jusqu’à ce qu’il décide d’apprendre la vérité sur son sort, peu importe ce qu’il en coute.

Et donc j’ai commencé à écrire, et – comme pour tous les livres – c’est devenu quelque chose qui m’a consumé, quelque chose auquel je pensais tout le temps, quelque chose sur lequel je travaillait furieusement. “Obsédé” (Driven), c’est comme ça que m’appelle ma femme, et peut-être que je le suis.

C’est devenu une histoire importante à raconter, non pas dans un sens noble et prétentieux comme si j’avais “quelque chose d’important à dire”. Bien au contraire. J’ai été humble d’une étrange façon.

Écrire à propos de quelqu’un comme Parrish m’a fait prendre conscience du fait qu’il y a des milliers de gens qui passent leur vie au service des autres, qui sacrifient leur sécurité personnelle, leur stabilité, leur famille, leurs vacances – toutes les choses que nous tenons pour acquises – dans un effort pour aider les gens moins chanceux. “Victimes oubliées” était la phrase qui me venait à l’esprit maintes et maintes fois, mais pendant que j’écrivais le livre, j’ai commencé à considérer les “sauveurs oubliés” encore plus. Ce sont eux les vrais “Anges de New York”, les anges réels de n’importe quelle ville, n’importe quel quartier, où ce travail est effectué par des personnes effacées et anonymes, des gens qui sont souvent critiqués et harcelés, des gens considérés comme corrompus ou égoïstes, alors – qu’en réalité – ils sont tout le contraire.

Les anges de New York” n’est pas une lecture facile. Je ne voulais pas qu’elle le soit. Je voulais que ce soit brutal et dur. Je voulais que ce soit aussi réel que possible, pour raconter cette histoire, pour partager ce point de vue de l’humanité. Et j’espère que c’est ce que j’ai pu réaliser.

6. Vous êtes un extraordinaire conteur. Vos histoires sont sombres, mais c’est l’émotion qui semble être le plus important lorsque vous écrivez une histoire, c’est exact ?

Merci pour ces gentilles paroles ! C’est très aimable à vous, et je suis tellement heureux de savoir que vous appréciez mes histoires.

Vous avez parfaitement raison quand vous parlez d’émotion. La meilleure explication de la différence entre la fiction et la non-fiction, je crois, est que le but premier de la non-fiction est de transmettre de l’information, alors que le but de la fiction est de susciter une émotion chez le lecteur.

Donc, quand j’écris, j’essaie de ne pas trop m’enliser dans l’histoire et les faits. Je travaille à l’évocation d’un réel effet émotionnel, que ce soit la colère, la frustration, l’amour, la haine, la sympathie etc. Les livres dont je me souviens, en me remémorant les livres lus étant plus jeune, sont les livres qui m’ont accroché émotionnellement ; ce genre de livres où je me suis identifié au personnage principal, peut-être identifié à un conflit qu’il traversait, un voyage émotionnel qui était le sien.

La première chose que je décide quand je me lance dans un nouveau livre est “Quelles sont les émotions que je veux créer dans le lecteur ?” Ou “Quand quelqu’un a fini ce livre et qu’il y pense quelques semaines plus tard, de quoi est-ce que je veux qu’il se souvienne… quelle émotion je veux qu’il ressente quand il se rappelle la lecture de ce livre ?” C’est important pour moi.

C’est ce genre de livres qui est en moi, et c’est ce genre de livre que j’essaye constamment d’écrire. Il y a un million de livres qui sont écrits avec brio, mais mécaniquement. Ils sont très intelligents, on y trouve d’excellents rebondissements, et un dénouement brillant, mais si le lecteur est prié de dire, trois semaines après la lecture du livre, ce qu’il en pense, il pourrait avoir des difficultés à s’en souvenir.

Pourquoi ? Parce que tout cela était très objectif. Il n’y avait aucune implication subjective. Les personnages n’étaient pas très réels, ils n’avaient pas expérimenté de réelles situations, ou ils n’ont pas réagi à ces situations de la manière dont les gens ordinaires réagiraient. En fait, quelques-uns des plus grands livres jamais publiés, ceux qui sont aujourd’hui à juste titre considérés comme des classiques, sont les livres qui ont une histoire très simple, mais un très riche et puissant attrait émotionnel. C’est l’émotion qui les rend mémorables, et c’est l’émotion qui le rend spéciaux.

7. Avez-vous une méthode bien établie lorsque vous vous lancez dans un nouveau roman ?

Je suis discipliné. Je commence tôt dans la journée. J’essaie de produire trois ou quatre mille mots par jour, et de travailler sur la base d’un premier projet achevé en environ douze semaines. Parfois, cela prend plus de temps, parfois moins.

Je n’ai pas vraiment de plan précis pour le livre, mais j’ai une idée du genre d’histoire que je veux raconter. C’est une chose très fluide, et le livre peut changer beaucoup lorsque je l’écris.

J’ai acheté un nouvel ordinateur portable, de bonne qualité, parce que je sais que je vais le transporter pendant deux ou trois mois, et dans l’ordinateur je vais y écrire les idées au fur et à mesure. Des petits bouts de dialogues, des choses comme ça.

Parfois, j’ai un titre, parfois non. Au début, j’essayais fortement d’avoir un bon titre avant de commencer, mais maintenant – parce qu’au moins la moitié des livres que j’ai publiés se sont retrouvés avec un titre différent – je ne suis plus obsédé par ça ! Et à partir du moment où un certain nombre de routines idiosyncrasiques et de superstitions sont concernés, je ne fais aucun lien avec cela pour commencer un livre. J’ai une routine quand j’ai fini un livre. Je me fais un très bon cocktail Manhattan, et je sors avec ma famille pour dîner !

8. Comme vous nous l’avez expliqué lors de votre interview au salon du polar de Mulhouse (le “Festival Sans Nom”), les ventes de vos livres permettent à votre femme de toujours acheter plus de chaussures ;-). En dehors de cet aspect, son avis est-il important lorsque vous écrivez un roman ?

Ma femme lit tout mon travail, mais elle ne fait pas de commentaires “éditoriaux” ou de suggestions. Elle considère qu’elle est une lectrice, pas un éditeur, et nous savons par expérience que c’est mieux comme ça ! Elle m’a toujours complètement soutenu, même durant toutes les années où je n’ai pas été publié, et maintenant que je suis publié, elle est très heureuse.

Le commentaire sur les chaussures était une blague, bien sûr, mais il y a toujours un élément de vérité dans de ce genre de plaisanterie. Je pense qu’elle est contente que nous ayons réalisé ce succès ensemble, et elle jouit de la vie que nous avons avec notre famille.

9. Vous avez prouvé, lors de ce salon à Mulhouse, que vous êtes très proche de vos lecteurs. Ce contact est-il essentiel pour vous ?

Tout à fait. Sans lecteur, il n’y a aucune raison d’écrire ! J’aime parler avec les lecteurs, rencontrer toujours de nouvelles personnes, voir des endroits différents, et il est toujours excitant d’être dans les festivals en France, car la gentillesse et la générosité des gens y est plus grande que dans la plupart des autres endroits dans le monde. Vous avez une culture qui soutient l’art, la musique et la littérature, et toutes ces choses sont très importantes à mon cœur.

10. Ce blog est fait de mots et de sons. Vous êtes aussi un musicien de rock. La musique est-elle importante dans votre processus créatif ?

Oui, définitivement ! Eh bien, j’ai toujours été passionné par la musique, et comme je suis entré en grande empathie avec la littérature américaine, je suis également entré en grande empathie avec le jazz, le blues et la musique country. J’ai eu de longues discussions sur ce même sujet avec mon ami, Antoine de Caunes !

Quelqu’un m’a dit une fois que la musique était la façon dont une personne traduit ses émotions en sons, puis donne ces sons à quelqu’un d’autre qui les retraduit en émotion pour lui-même. Je suis d’accord avec cela. Je pense que la bonne littérature travaille sur un plan émotionnel, et j’ai définitivement le sentiment que la bonne musique fonctionne à un niveau émotionnel.

Je tiens à concevoir une chanson que j’écris comme la livraison d’un message émotionnel, et quand le message est délivré, le morceau est terminé. Je pense que c’est sensiblement la même chose. La littérature évoque une émotion avec des mots. La musique évoque une émotion avec des sons. Je pense qu’écrire une chanson, c’est comme écrire un chapitre, et écrire un album, c’est comme écrire un livre. Les deux sont là pour délivrer un message émotionnel, et les deux peuvent accomplir cela, mais de manière différente.

11. Lors de votre séjour à Mulhouse, avez-vous pu goûter aux fabuleux vins blancs d’Alsace ?

Oui, je l’ai fait, et ce sont de grands vins, mais j’ai aussi eu la chance de goûter un peu au vrai whisky d’Alsace, à la merveilleuse boutique de Patrick, vraiment excellent ! Patrick est un ami d’Hervé, et il a été très généreux de recevoir Ingrid Astier et moi pour déguster des whiskies quand nous sommes arrivés à Mulhouse. C’était un bel après-midi!

12.Le mot de la fin?

Eh bien, je dois dire que c’était un grand honneur d’être invité en tant que parrain de la première édition du “Festival Sans Nom”. La bonté, la générosité et la chaleur de tout le monde ici ont été extraordinaires, et j’espère que le festival continuera sur sa lancée, je lui souhaite une grande réussite pour les nombreuses années à venir.

J’espère revenir un jour, et si je suis invité, ce sera sans hésitation ! Et je vous remercie également pour votre intérêt et votre temps. Cela signifie beaucoup pour moi.



Catégories :Interviews littéraires, Littérature

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13 réponses

  1. Ça c’est de l’efficacité dans la traduction xD Toujours aussi sympa à lire. De quoi être encore plus fan du monsieur 😉

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      J’en ai un peu bavé avec la traduction, j’ai pris mon après-midi de congé pour le faire 😉

  2. Très intéressant ces interviews 🙂

    • Yvan – Strasbourg – Les livres, je les dévore. Tout d’abord je les dévore des yeux en librairie, sur Babelio ou sur le net, Pour ensuite les dévorer page après page. Pour terminer par les re-dévorer des yeux en contemplant ma bibliothèque. Je suis un peu glouton. Qui suis-je : homme, 54 ans, Strasbourg, France

      Avec un auteur pareil, c’est du velours 😉

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